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BALADE A VELO
Circuit des œuvres murales dans Malakoff
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Une dizaine de fresques murales parsèment la ville de Malakoff. Huit sont visibles de la voie publique. Leurs significations leurs formes et leurs couleurs suscitent l’étonnement ou le questionnement lorsqu’on prend le temps de les admirer. Ces oeuvres d’inspirations diverses et de techniques qui épousent leur temps sont dues à des artistes confirmés et de renommées internationales. Une belle découverte à vélo des muralistes, mosaïstes, peintres et sculpteurs qui animent l’espace urbain de Malakoff.

Pour préparer votre circuit consultez les fiches de présentation des fresques sur le portail patrimoine/le bâti de ce site malakoff-patrimoine.fr

Départ entrée de ville, angle du boulevard Adolphe Pinard (le long du périphérique) et de l’avenue Pierre Larousse.
 
Décoration du mur pignon de l’immeuble de l’INSEE/INSAE formant des sculptures en marbre blanc en relief sur 156 m2. Fresque intitulée « La fontaine pétrifiée » (1986). Création du sculpteur Antoine Hornn (atelier à Malakoff). Les trois statues dans les bassins sont antérieures à la fresque murale (1976).
 
Continuer sur le boulevard Adolphe Pinard. A 200m au feu tricolore tourner à droite sur la place de la République. A 50m dans la cour de l’école primaire Fernand Léger, sur le mur pignon du gymnase Jacques Duclos, œuvre de Camilo Henriquez, dit le Condor.
 
Fresque du « Peuple résistant » (1976). Particularité, la fresque démarre à partir du niveau des regards des enfants de six ans pour avoir le maximum d’effet esthétique.
Œuvre militante d’un peintre chilien exilé lors de la dictature du général Pinochet. Il exprime le temps qui a noyé les pierres ancestrales sous la forêt et qui sont en cours de dégagement. La restauration par les ouvriers remet en place ce qui a été détruit par la nature, le colonialisme, les dictatures. L’artiste exprime à la fois les déchirures et l’espoir du rétablissement de la démocratie en Amérique du Sud.
 
A l’autre bout de la cour, observer la mosaïque réalisée par Mélano Hoegger d’après un carton du célèbre peintre Fernand Léger offert à la ville de Malakoff par Nadia Léger « Les oiseaux sur fond rouge » (1976).
 
Le thème des oiseaux est tardif dans l’œuvre de l’artiste. Fernand Léger a peint les oiseaux sur trois fonds de différentes couleurs : le bleu, le jaune, le rouge. Le tableau original sur fond rouge se trouve au musée des Arts décoratifs à Paris.
 
Reprendre son vélo et s’engager dans la rue Emile Zola en face. Au feu tourner à gauche dans l’avenue Pierre Larousse. Prendre la troisième voie à droite, avenue Jean Jaurès, puis la première à gauche, rue Salvador Allende. Traverser la rue Béranger et continuer jusqu’à la rue à droite Louis Blanc.
 
A 100 mètres observer le mur sérigraphié de l’école maternelle Jean Jaurès « Portraits d’enfants" (2003).
Œuvre des artistes photographes de Malakoff Christian Gobeli et François Despatin et de l’architecte Jean Montcharmont qui ont utilisés des techniques récentes de sérigraphie sur verre. Les images que l’on découvre ne se perçoivent pas dans leur totalité, mais détails après détails en fonction des éclairages, des périodes de l’année, des angles de vision…La fresque reproduit une campagne de prise de portraits des jeunes élèves et les reproductions de leurs travaux d’écoliers. Un montage numérique a permis la reproduction sérigraphique.
 
Poursuivre l’itinéraire vers la place du 14 juillet. Prendre la première voie à droite, l’avenue du Président Wilson. Tourner à gauche le long de l’Hôtel de Ville et de la médiathèque. Puis, rouler jusqu’au bout de la rue Eugène Varlin. En face après avoir traversé le boulevard du Général de Gaulle prendre la coulée verte, à gauche derrière la station de métro, le long de la voie ferrée. Rouler 500 mètres, passer sous le pont et tourner immédiatement à gauche.
Emprunter toujours la coulée verte sur le côté arboré de la rue Raymond David, le long du mur de soutènement du TGV Atlantique.
 
Au deuxième pont, angle de la rue Guy Moquet/station de métro, prenez du recul pour découvrir l’imposante fresque « Les bâtisseurs » (1987), une réalisation complexe de la célèbre peintre-sculpteur international Yvette-Vincent Alleaume.
Cette oeuvre monumentale exprime le rêve du bâtisseur par une tête qui pense et des personnages qui s’activent pour construire la ville. La sculpture de 80 mètres en relief inversé habille le mur de béton du pont avec ses deux culées et ses retours. Les motifs sont en terre cuite émaillée, collés, aux tons vifs, évoquant à la fois l’eau et le feu. Le bleu et le rouge, les couleurs de la ville de Malakoff, traversent les personnages et l’ensemble de la sculpture dont elles habillent les creux.
 
Continuer sur la coulée verte, boulevard Camélinat jusqu’au troisième pont, angle de la rue Nicodèmes Pascual.
Découvrez la frise d’Olivier Descamps, de 70 mètres de long, consacrée au « Lancer du poids et du disque » (1987)et composée de 10 sculptures en aluminium anodisé. Les silhouettes reproduisent toutes les étapes du lancer du poids et du disque. Elles sont inscrites dans des niches en béton en épousant leurs formes. Le métal travaillé en bandes parallèles permet de voir les motifs différemment selon le déplacement du passant.
 
Suivre encore la coulée verte jusqu’à la station de départ de la ligne 13 du métro. L’œuvre monumentale appliquée sur le mur de soutènement du TGV représente une « Promenade dans un musée imaginaire » (1988).
 
Elle est l’œuvre de Béatrice Casadesus, peintre sculpteur, grand Prix de Rome en 1964 (atelier à Malakoff). Ce grand relief de forme géométriques sert de support à des « citations d’œuvres picturales recomposées », des images formées par des trames de petits carrés de céramiques représentant cinq tableaux d’œuvres majeures de la peinture.
 
Revenir par la coulée verte au premier pont. Emprunter à gauche la rue Paul Bert. Au bout tourner à droite dans la rue Paul Vaillant Couturier. Puis tourner à gauche dans la rue Avaulée jusqu’au Rond-Point Henri Barbusse. Prendre la deuxième voie à droite, s’engager dans la rue Jules Guesde et s’arrêter 50 mètres plus loin à l’angle de l’avenue de l’espérance.
 
Sur le mur sud de la Maison de Jeune du Quartier (MJQ) fresque militante « La force et la confiance » (1970, restaurée en 2007) inspirée par un poème de Pablo Neruda, réalisée par Camilo Henriquez, dit le Condor.
 
Cette composition montre des visages d’hommes du monde tournés vers le progrès et la science, vainqueurs de l’oppression. Autour de la citation du poète chilien « Unissons la force et la confiance » une série de 14 cartouches de l’humanité en mouvement expriment la fraternité, la force de la solidarité, la confiance dans le progrès, le rôle de la connaissance, la conquête de l’espace, la maîtrise de la nature… La dernière cartouche vide marque ce qui reste à faire pour l’avancée de l’humanité. La vision politique du monde par artiste engagé.
 
Fin du circuit.
 

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