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Malakoff dans la tourmente de 14/18
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A partir de la consultation de différentes sources d’archives il est possible de rassembler des informations sur la situation, l’atmosphère et les évènements qui ont marqué la commune il y a cent ans. Bien qu’éloignée du front, la population de Malakoff a souffert. La guerre a eu des conséquences sur la vie quotidienne de l’ensemble de la population. Voici les premiers éléments rassemblés et présentés lors de la rencontre-évocation organisée lors de la cinquième journée de la mémoire et du patrimoine de Malakoff

1er août 1914, l’ordre de mobilisation 

Des centaines de Malakoffiots doivent rejoindre par leurs propres moyens leur unité. On assiste alors à de gros problèmes pour les services municipaux de Malakoff avec le départ du personnel masculin. Ils fonctionnent au ralenti.

Secours à la population 

Dans l’urgence, la municipalité doit organiser la distribution des secours aux familles des militaires subitement sans ressources. En application de la loi du 5 août 1914 on constitue dans la précipitation les dossiers d’allocation.

Mais, dès ce mois d’août 1914 , c’est toute l’économie qui est paralysée, les restrictions et les désorganisations sont importantes. Pendant deux mois les allocations ne sont pas données aux familles. Un magasin Maggi du centre ville est saccagé et pillé. On imagine la tension populaire dans la ville.

En 1915 les caisses municipales sont vides, le chômage fait des ravages notamment chez les femmes sans ressources. Un fonds municipal du chômage est institué géré par la commune et supervisé par la préfecture

Tout le monde s’y met pour essayer de faire face à la situation

Madame Fourquemin, l’épouse du Maire dirige un ouvroir municipal pour les femmes. L’atelier arrive à travailler pour l’intendance militaire et confectionnera 8000 caleçons pour les poilus.

Un autre ouvroir privé est ouvert avenue Gambetta par les soeurs de Saint Vincent de Paul venues de l’Hôpital Saint Joseph de l’autre côte des fortifications et de la zone.

Des cantines appelées fourneaux économiques sont ouverts par la municipalité. Il y aura même des distributions de pain.

De leur côte les religieuses de l’avenue Gambetta font de même avec l’aide de quelques dames aristocratiques.

Pour répondre aux besoins urgents la municipalité avec l’aide du Département de la Seine organise des stocks de charbons et de légumes secs.

Economie et monnaie 

C’est bien toute l’économie qui fut désorganisée, accompagnée d’une crise de confiance monétaire. Il était difficile de trouver des produits et il était difficile d’avoir des pièces de petite monnaie pour les acheter.

Même les pièces en or, en argent et en bronze se trouvèrent avoir une valeur faciale inférieure à leur masse métallique. Elles furent donc systématiquement thésaurisées par les particuliers. L’Etat cessa leur frappe. Mais ce reflexe de « bas de laine » gagna aussi les petites monnaies en centimes.

L’Etat autorisa le 16 août 1914 l’émission par les municipalités d’une monnaie à condition que l’émetteur l’accompagne d’un dépôt de garantie à la Banque de France. On appela cette émission monétaire « la monnaie de nécessité ». A Malakoff comme ailleurs la pénurie de monnaie fut problématique. Le Conseil municipal décida le 4 août 1917 l’émission de sa propre monnaie de nécessité, des jetons d’aluminium de deux valeurs : 5 centimes et 10 centimes. Ces pièces avaient la forme octogonale. Sur l’avers figurait les armes de la ville et sur le revers la valeur de la pièce.

Côté santé ce n’était pas réjouissant

Le service d’hygiène municipal s’active mais n’est pas encore un vrai service de santé. Il faudra attendre 1924 pour avoir un bureau municipal d’hygiène. Les problèmes sanitaires sont nombreux, Malakoff a beaucoup d’habitations insalubres et une population miséreuse sur la Zone qui jouxte les fortifications (espace de l’autre côte du périphérique désormais).

En 1917 est crée un dispensaire anti-tuberculeux rue Gambetta tant cette maladie fait des ravages.Un témoignage : une malakofiotte de la rue Danicourt exprime ce qu’elle a vécu dans une petite série de textes sur un cahier d’écolier. « Pendant tout ces mois de guerre explique-t-elle la vie continua. Nous avions des cartes d’alimentation, certaines denrées étaient rationnées. Aussi ce n’était pas toujours facile de constituer les colis pour les soldats et les prisonniers.

Les hivers, pendant cette période de guerre, ont été extrêmement froids. En 1916, la Seine charriait des glaçons. Le chauffage étaient presque inexistant, rationné avec des cartes de charbon.

Ma mère nous avait confectionné des sous-vêtements, genre de plastrons en tissus épais qui étaient doublés et à l’intérieur elle y avait mis du papier journal, çà tenait bien chaud. Le midi, pour chauffer un peu la cuisine mais mère faisait chauffer une brique sur le gaz. Je me souviens qu’à l’école l’encre gelait dans les encriers.

En mai 1918, on avait espoir d’une fin prochaine de la guerre. C’est à ce moment là qu’une affreuse épidémie appelée « Grippe espagnole » fit son apparition. On rencontrait des gens le matin et à midi on apprenait qu’ils étaient morts... »

Paroles de poilus

Durant toutes ces années les familles vécurent dans la crainte de perdre un être cher. Les familles de Malakoff ont payé un lourd tribut. Plus de 1000 soldats ne reviendront pas.

On a ces dernières décennies eu un regard bienveillant pour tous ces poilus qui ont écrit du fond de leur tranchée, répétant à leurs familles l’horreur absolu qui les entourait mais aussi leur volonté de retrouver leurs proches.

Lorsqu’on relit ces écrits, les mots ne peuvent que nous inciter au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d’humanité.

Que trouve-t-on dans ces documents de poilus Malakoffiots : des pages ou des cartes poignantes, denses. On y retrouve les illusions, l’angoisse, la résignation, le cafard, le désespoir mais aussi l’amour pour l’épouse, la fiancée, les enfants.. (voir l’exposition dans le hall de la Mairie) 

Martin Vaillagou avait une petite entreprise maçonnerie au clos Montholon.Il sera tué avec 16 autres hommes lors d’une embuscade le 15 août 1915. Il répond à son fils Maurice qui demande de lui rapporter un « casque de boche »

« Pour les balles allemandes je pourrais t’en rapporter, pour le casque de Prussien cela n’est pas sûr. Ce n’est pas maintenant le moment de les décoiffer, et puis mon pauvre Maurice, il faut réfléchir que les prussiens sont comme nous. Vois-tu qu’un garçon prussien écrive à son père la même chose que toi et qu’il lui demande un képi français, et si ce papa prussien rapportait un képi à son petit garçon et que ce képi fut celui de ton Papa ? Qu’est-ce que tu en penses ? Tu conserveras cette lettre et tu la liras quand tu seras grand, tu comprendras mieux. A la place du casque de prussien je vais t’envoyer des petites fleurs de primevères que les petits enfants du pays où je suis cueillent ...

Il termine cette lettre en forme de testament. « Vous soulagerez de tous vos efforts votre maman. Vous travaillerez toujours à faire l’impossible pour maintenir la paix et éviter à tout prix cette horrible chose qu’est la guerre. Ah la guerre, que d’horreurs : villages incendiés, animaux périssant dans les flammes, êtres humains déchiquetés par la mitraille, tout cela est horrible. Travaillez mes enfants avec acharnement, créer la prospérité et la fraternité de l’univers. Je compte sur vous et vous dis à bientôt. « Il ne reviendra pas.

André Greffet relate lui un épisode qui est resté gravé dans sa mémoire : « On allait avec un camions chercher des obus. Il fallait traverser un carrefour bombardé tous les quarts d’heure. L’officier voulait qu’on fonce tout de suite. On a refusé et attendu l’accalmie pour passer. Si on avait obéi, on serait mort »

Un autre Malakoffiot écrit « En première ligne et auprès des boches. Il sont comme nous, ils en ont assez ». Ou encore : « Il tombe de l’eau tous les jours. Aussi je vous laisse à penser dans l’état que nous sommes, surtout que la terre, c’est de la glaise. Quelle vie de sauvage ! coucher toujours dessous terre et dans la pourriture et manger comme des cochons. Quand donc la fin. Voila la vie de vos soldats qui sont sur le front ».

Les prisonniers 

Si pour les prisonniers leur sort semble moins dramatique, la vie loin du pays et l’absence des siens, l’inquiétude aussi pour sa famille sont les mots qui reviennent dans les lettres que les prisonniers peuvent écrire en nombre limité à leurs familles. De chaque côté, les lettres sont attendues

Adolphe Rousseau qui habitait rue Danicourt, prisonnier en Allemagne s’adressait beaucoup à ses filles : « C’est avec plaisir que je lis vos lettres par lesquelles je suis vos progrès scolaires. Je vous remercie pour les crottes de chocolat que vous m’avez envoyées, elles étaient excellentes. Je vous recommande bien d’être studieuses, obéissantes, de bien écouter votre petite mère...

Le drame des fusillés 

Pendant la guerre, toutes les armées en campagne disposaient d’une Justice militaire et tous les conseils de guerre des pays belligérants ont prononcé des sentences de morts pour des soldats. En France on a compté plus de 600 fusillés pour des crimes militaires. Cela reste un épisode douloureux qui mobilise encore des associations qui militent pour la réhabilitation des fusillés du monde combattant.

Un auteur-chercheur de Malakoff, Frédéric Mathieu a publié en 2013 un ouvrage de référence « 14 18 les fusillés », répertorié dans le rapport présenté au ministre des anciens combattants sur cette question.On apprend dans ce livre que deux soldats ayant des attache à Malakoff ont été fusillés

Charles Denis fusillé le 30 avril 1916 0à 25 ans. Le jeune homme perturbé par la guerre sera condamné à mort pour abandon de poste et désertions répétées, malgré le témoignage favorable de son caporal et de son sergent. Il est inhumé dans la nécropole nationale de Bar-le-Duc. Son nom figure sur le Monument aux Morts au cimetière de Malakoff.

Charles Billette a été fusillé le 3 octobre 1916, il avait 29 ans. Une forte tête semble-t-il acceptant difficilement l’autorité des officiers. Son passé judiciaire a joué en sa défaveur. Il sera condamné à mort pour refus d’obéissance, abandon de poste en présence de l’ennemi et désertion. Il est inhumé au cimetière de Vroil dans la Marne. Son nom figure sur le Monument aux Morts du cimetière de Malakoff.

Les morts pour la France 

Pour cette période de commémoration de la Grande guerre, nous bénéficions d’un travail remarquable de madame Manuèle Basquin, Vice-Présidente de l’Association des Généalogistes de Vanves-Malakoff. Elle a réalisé pendant plusieurs années un important travail de recherche sur les Malakoffiots morts durant la guerre de 1914-1918. Un beau travail de mémoire (voir sur ce site des informations issues de ses recherches).

Les bombardements sur Malakoff

Pour restituer certains aspects de la vie à Malakoff durant la première guerre mondiale on ne peut ignorer les bombardements allemands sur la région parisienne et notamment Malakoff.

En 1918, les bombardements par canon de longue portée sont devenus l’un des aléas de la vie parisienne à partir du 23 mars.

Le plus impressionnant bombardement qui est resté dans les mémoires, c’est celui de l’église Saint Gervais à Paris le 29 mars, tombé durant l’office catholique du vendredi Saint qui a fait 90 morts et 75 blessés.

Entre le 23 mars et le 7 août 1918 292 bombardements ont fait de nombreux morts et blessés à Paris et en banlieue. Les villes du sud de Paris : Vanves, Montrouge, Chatillon, Bagneux, Fontenay-aux-Roses et Malakoff seront touchées plusieurs fois par la « Grosse bertha ».

Ces bombardements par canon à longue portée constituaient une nouveauté et un défi technologique. Ces bombardements provenaient d’un canon conçu par les ingénieurs allemands Krupp. C’est avec ce canon appelé communément la « Grosse Bertha » que l’état major allemand comptait influer sur le cours de la guerre en faisant fléchir le moral de la population de Paris et sa banlieue.

Ce canon avait une portée inégalée, plus de 100kms. Il fut installé et mis en service par l’armée allemande au printemps 1918 dans le Département de l’Aisne.

Selon les spécialistes cette pièce d’artillerie fut un véritable défi technologique. On comprend la stupéfaction de la population. Il faut savoir que la portée maximale des canons français à l’époque ne dépassait pas 50 kms.

Le plus meurtrier bombardement pour Malakoff fut celui du 11 avril 1918 à 16h16, quand un obus de la grosse bertha tomba sur un jeu de boules d’un café situé à l’angle de la rue Gambetta et Victor Hugo, qui fit 5 tués et 8 blessés.

4 autres bombardements ont terrifié la population de Malakoff : le 29 mai boulevard de Stalingrad, le 28 juin passage du Petit Vanves, le 15 juillet route de Chatillon, le 6 août sur la ligne de chemin de fer Paris Chartres.

Dans son récit, une Malakofiotte qui avait 10 ans en 1918 exprime l’inquiétude des gens de Malakoff : « Lors du premier tir de la grosse bertha nous étions en classe. Les maîtresses firent évacuer l’école et nous nous réfugiâmes dans une cave d’un immeuble voisin. Nous étions éclairés par une bougie. C’était lugubre. Nous avions peur. Des mamans sont venues chercher leurs enfants.

Au début, personne ne savait que c’était un canon qui tirait sur Paris. C’était beaucoup plus inquiétant et pénible que les alertes de raids aériens ennemis réguliers, pour lesquels ont était prévenus du début à la fin du bombardement. Plusieurs bombardements nous ont terrifiés durant plusieurs mois, notamment celui de la rue Gambetta tout près de chez nous... »

Deux faits marquants ont eu lieu à Malakoff liés au dispositif de santé à l’arrière du front.

Locaux réquisitionnés : L’on sait que durant le conflit de 14/18, il y eu des millions de morts et de blessés. Les Services de Santé des Armées ont été submergés et dépassés par l’ampleur et le déroulement du conflit, d’où des réquisitions à tour de bras de tous les bâtiments, locaux, ensembles immobiliers...susceptibles d’être rapidement transformés en établissement de soins ; des hôpitaux auxiliaires.

Ce fut le cas à Malakoff où furent réquisitionnés dès 1914 les locaux de l’école Notre-Dame de France à proximité de la ligne de chemin de fer.

Ces hôpitaux auxiliaires ont été mis sur pied par les trois Sociétés d’assistance de la Croix Rouge Française. C’est l’une de ces Sociétés, l’Union des Femmes de France qui aura la charge de l’hôpital auxiliaire N° 130 implanté à l’école privée Notre Dame de France.

Peu d’information pour l’instant sur et hôpital de 30 lits, une petite structure donc, qui fonctionna du 3 février 1915 au 27 juin 1917.

Posant de nombreux problèmes pour l’instruction, l’utilisation des établissements scolaires furent rendus à leur fonction à partir de 1917 au fur et à mesure de la stabilisation du front et une meilleure vision des conséquences de la guerre. L’hôpital auxiliaire de Malakoff bénéficia de cette disposition.

Au Fort de Vanves : Durant cette longue guerre le Fort de Vanves, situé sur Malakoff depuis la séparation en 1883, a eu un rôle inédit. En 1917, 300 hommes de troupes de trouvaient dans le Fort, notamment la 22ème section d’infirmiers militaires. La présence de cette section d’infirmiers fut le prélude du transfert de la pharmacie centrale des Armées au Fort de Malakoff en 1931, alors installé en partie aux Invalides.

Dès le début du conflit le Service de Santé du faire face à un très sérieux problème, celui de la pénurie de thermomètres médicaux.

Les thermomètres médicaux, d’un usage courant avant la première guerre mondiale étaient exclusivement fabriqués en Allemagne. Quelques modèles avaient bien été crées en France, mais trop coûteux face aux produits allemands.

En 1916, les français percent le secret industriel de la fabrication complexe des thermomètres quand des soldats allemands prisonniers en débutent la fabrication au Fort de Vanves.

Il faut replacer le contexte de guerre . La formation du personnel et l’industrialisation de la fabrication des thermomètres demandaient de gros efforts industriels et de l’argent. C’est Justin Godart, alors sous-secrétaire d’état au service de santé militaire qui décida de créer un atelier militaire au Fort de Vanves de fabrication de thermomètres médicaux.

Cela fut possible en réunissant une cinquantaine de prisonniers allemands sachant faire ce travail. Cet atelier parvint rapidement à livrer à l’armée les thermomètres dont elle avait besoin et à assurer la formation des travailleurs souffleurs de verre.

Après la guerre beaucoup de nouveaux ateliers dirigés par des anciens élèves verront le jour qui participeront à l’essor d’une véritable industrie du thermomètre en France.

Quelques initiatives pour le souvenir et la solidarité qui ont suivi l’après guerre 

- L’armistice du novembre 1918 sonne la fin de la Grande guerre En décembre le Conseil Municipal vote l’érection d’un monument aux morts et lance une souscription publique. Le monument sera inauguré en 1926 au cimetière municipal et portera le nom de tous les Malakoffiots morts pour la France. Une liste de près de 1000 noms.

- En novembre 1919, en hommage à tous les orphelins de la commune un arbre des pupilles de la nation est planté dans le cimetière.

- L’avenue nouvelle qui part de la place des écoles vers l’avenue Gabriel Péri prend le nom de Président Wilson en décembre 1918 en hommage aux services rendus par Etats-Unis à la cause de la France et des Alliés dans Première Guerre mondiale. (28ème président des Etats-Unis (1913/1921), à l’origine de la Société des Nations, prix Nobel de la paix en 1919).

- En décembre 1920 on donne à la place des écoles le nom de place du 11 novembre 1918

- A l’issue de la loi de 1920, en concertation avec le « Souvenir Français aménagement du Carré militaire au cimetière communal. 161 soldats morts en 14/18.

- Des plaques en l’honneur des instituteurs tombés au champ d’honneur sont apposées dans les écoles.

- La Mairie rue Victor Hugo se pare en 1924 de deux plaques nominatives rendant hommage aux morts pour la France. Ces plaques seront réutilisées sur le monument du souvenir dans la cour de la Maison de la vie associative.

Ultime initiative publique en 1922

Alors que Malakoff se remet encore difficilement de la guerre, la commune répond à l’appel national de parrainage d’une commune dévastée par la guerre. Elle choisira la petite commune d’Aspach-le-Bas située dans le Haut-Rhin totalement détruite par les combats. Sa première contribution à la commune filleule portera sur l’envoi de vêtements, de chaussures, de fournitures scolaires et de bureau et d’un matériel d’incendie.

Le Conseil municipal votera le soutien à différents projets proposés par la commune d’Aspach-le-Bas : du matériel pédagogique pour l’école, la reconstruction de la mairie-école, l’achat d’un terrain pour l’agrandissement de la cour de l’école et l’achat et l’installation d’un pont à bascule pour permettre une rentrée d’argent pour les finances locales.

Malakoff contribuera également à la réfection de la rue principale du village qui portait le nom de « rue de Malakoff ». L’aide totale financière accordée par la ville de Malakoff s’est élevée à 18000 francs de l’époque.

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(Intervention rencontre-évocation du 8 novembre 2014 par Jacques Hamon)


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