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PLACE DE LA REPUBLIQUE
Les deux fonctions de la fontaine réverbère
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Au début du 20ème siècle, la place de la République représentait un carrefour important au milieu de constructions sans eau courante. Le Conseil municipal de Vanves décide en 1874 d’installer sur la place dans ce qui est encore un quartier de la ville un point d’eau accessible à la population en forte progression et qui manque cruellement de bornes fontaines publiques. Elle est toujours là.

La petite place de la République située face au périphérique a été fortement impactée lors de la restructuration du quartier de l’extrême nord de la commune dans les années 1960-1970 qui a vu la destruction totale d’un parcellaire issu de la création de cet îlot par Alexandre Chauvelot au 19ème siècle et devenu insalubre. Elle se trouve aujourd’hui réduite à une sorte de rond-point depuis les constructions voisines imposantes notamment l’immeuble de l’Insee et du gymnase Jacques Duclos. Cette place sera probablement une nouvelle fois transformée lors de la démolition prévue de l’Insee et du gymnase dans la rénovation de ce qui deviendra la Porte de Malakoff.

Installation d’une belle fontaine réverbère

La fonte d’art, née au début du 19ème siècle est à son apogée en cette dernière partie du siècle. On choisi donc parmi la gamme de mobilier urbain proposée dans les catalogues une fontaine réverbère permettant ainsi un accès à l’eau et à un éclairage public au gaz.

La fontaine réverbère est mise en place en 1875. Depuis, elle a été rénovée deux fois en 1983 à l’occasion du centenaire de la commune et en 2003 par le sculpteur Garreau par prise d’empreinte sur l’original.

Telle qu’elle se présente à nous aujourd’hui la fontaine réverbère se compose de quatre éléments : un pied, une vasque circulaire en fonte d’où s élance une tige (réduite en hauteur lors des rénovations) surmontée d’un lampadaire. Du bas de la tige arrive l’eau qui se déverse dans la vasque par quatre bouches en bras allongés terminés en gargouille.

La lanterne qui termine le pied est composée de quatre fenêtres de verre (aujourd’hui opaque ?) qui permettaient de protéger la flamme des perturbations extérieures. Le couvercle se termine par une sorte de poignée sommitale en forme de couronne, une sorte de chapeau en fonte percée qui permettait de ventiler la flamme.

Les nombreuses cartes postales du début du 20ème siècle montrent une place en pleine activité, point régulier des rassemblements d’enfants du quartier.

Aujourd’hui la fontaine réverbère en dehors de l’hiver diffuse encore son eau, mais le lampadaire n’a plus de fonction d’éclairage. Elle reste toutefois le témoignage de l’histoire de la vie quotidienne à Malakoff autrefois.


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