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Lors de la séance de l’Académie des Sciences du 1er décembre 1930, monsieur Janet présenta la note de René Barthélémy sur son « Système de télévision comportant, en particulier, un dispositif de synchronisation et de mise en phase automatique » et qui sera présenté le 14 avril 1931 à l’Ecole Supérieure d’Electricité de Malakoff. Pour les amateurs de physique. Rappel de l’état des recherches en 1930. « Une image de la scène à transmettre est projetée par une lentille sur une plaque, dite mosaïque, constituée par d’innombrables éléments sensibles à la lumière et susceptibles, lors de leur éclairement de fournir de très faibles courants lorsqu’ils sont atteints par des rayons cathodiques. Vingt-cinq fois par seconde, on balaie, le long de lignes parallèles, la surface de l’image avec un faisceau très délié d’électrons cathodiques. Il en résulte un très faible courant, dont les variations d’intensité suivent les variations d’éclairement des divers points de l’image. Après amplification, on fait agir ces courants sur des ondes émises par une antenne radiotélégraphique. A la station d’arrivée, une autre antenne reçoit ces ondes. Les courants issus de l’image de départ son reproduits. On les fait alors agir sur l’intensité d’un faisceau cathodique qui balaie la surface d’un écran fluorescent, récepteur sur lequel l’image de départ se retrouve reproduite. Il est bien évident qu’il faut, à l’arrivée et au départ un synchronisme parfait du balayage des écrans. On obtient par l’envoi des signaux très brefs à la fin de chaque ligne et à la fin de chaque exploitation complète de l’écran par des électrons. Le poste de TSF qui transmet les variations très rapides du courant doit utiliser de très courtes longueurs d’onde et son établissement pose lui-même de délicats problèmes. Barthélemy les a résolus… » d’où la réussite de la présentation à l’Ecole Supérieure d’Electricité le 14 avril 1931. |