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CENTRE DE SANTE MARIE-THERESE
Une utilité publique garante de son avenir
Les années 1970-2010
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1970

La grande salle d’attente est repeinte. La salle de soins est aménagée, rénovée, modernisée.
Les travaux de la première tranche de rénovation du quartier nord de Malakoff commencent. Le quartier va changer d’aspect et aussi la population. Les personnes âgées des petites maisons vont être remplacées par les jeunes foyers des HLM et les familles nombreuses.
 
1973
La municipalité ouvre au Clos Montholon une annexe du dispensaire Ténine. L’annexe du dispensaire Marie-Thérèse au Clos Montholon, centre de soins et PMI est définitivement fermée.
Le dispensaire fait l’acquisition d’une nouvelle table de radio. Toute l’organisation du service de radiologie va en être modifiée pour le nouvel équipement. La télévision remplace la radioscopie, une machine à développer les films en 90 secondes supprime le développement manuel. De ce fait, les résultats des examens peuvent être remis immédiatement aux patients.
 
La municipalité achète la partie du terrain qui servait autrefois aux patronages pour y construire une école maternelle en préfabriqués.
 
Avec l’argent de la vente, l’Association Marie-Thérèse projette immédiatement la construction d’un nouveau centre de Protection Maternelle et Infantile plus grand et plus fonctionnel. Une demande de permis de construire est déposée. Les plans prévoient également l’agrandissement du dispensaire par la construction d’une aile face à l’ancien bâtiment.
 
1975
En Mai, le nouveau centre de PMI est inauguré. Les anciens locaux servant autrefois à la PMI sont transformés et aménagés permettant l’autonomie de l’orthophonie, la kinésithérapie, la neuro-psychiatrie.
 
Les fonds provenant de la vente du terrain sont épuisés, alors qu’une partie du projet reste irréalisé. Un emprunt est envisagé. Les démarches pour obtenir une garantie départementale sont entreprises. Il faudra attendre de longs mois pour obtenir toutes les autorisations.
 
1976
La deuxième tranche des travaux du dispensaire peut enfin commencer.
 
1977
A la suite du nouveau bâtiment de la PMI, la nouvelle construction est enfin achevée, reliée à l’ancien dispensaire par un couloir bordé de nouvelles salles. Des nouvelles consultations sont alors créées :
- phlébologie
-dermatologie
-cancérologie
 
Une nouvelle organisation administrative est également innovée : un fichier central regroupe les renseignements administratifs de tous les patients y compris ceux visités à domicile.
L’achat d’un fibroscope vient compléter l’équipement de la gastro-entérologie.
Après toutes ces réalisations, il ne reste plus qu’un point noir : le dépistage du cancer.
 
En effet, l’équipe du dispensaire avait prévu l’ouverture d’un Centre de dépistage du cancer. Un médecin spécialiste venant de l’Institut Curie venait apporter son concours, un mamographe est acheté pour dépister les tumeurs du sein, une salle de consultation est réservée à cet usage ainsi qu’une petite salle d’attente et une salle de prélèvements.
Les démarches entreprises auprès de la Préfecture à la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales aboutissent àun avis favorable.
 
Pendant ce temps, à la télévision, le Ministre de la Santé promet l’ouverture de nombreux centres de dépistage pour lutter contre cette terrible maladie, le cancer.
Quand la réponse de la Préfecture arrive, aucune convention ne peut être signée avec le dispensaire. Le Ministère de la Santé refuse de prévoir à son budget de telles prises en charges ! Déjà en 1931, le Centre Marie-Thérèse avait reçu une réponse analogue.
 
L’Association Marie-Thérèse, dans l’intéret des patients décide de maintenir une consultation de cancérologie. Mais la Sécurité Sociale ne veut pas prendre en charge les examens de dépistage. Elle oblige le dispensaire à retirer les affiches annonçant l’ouverture du service. Toutes ces mesures condamnent la consultation, ce qui arrive à la fin de l’année
 
1979
Ouverture d’un service de mésothérapie et de médecine du sport
 
Le sort réservé aux Centres de Santé par le gouvernement est tel, qu’un grand nombre parmi eux doit fermer ses portes. Le poids du travail administratif, les tracasseries et les lenteurs concernant les remboursements grèvent lourdement les budgets des centres.
Aucune subvention d’équipement ou de fonctionnement n’est allouée. Cependant, le matériel et les équipements médicaux sont hors de prix, les salaires augmentent ainsi que les charges sociales. Les augmentations de tarif des examens et des soins eux ne croissent pas dans les mêmes proportions.
 
Le 26 janvier une journée de manifestation collective de tous les centres de santé est décrétée. Le dispensaire Marie-Thérèse y participe. Le personnel rejoint tous les centres du Département à la Préfecture de Nanterre pour y déposer les pétitions. Il s’agit d’attirer l’attention des services publics sur les difficultés de gestion des centres.
La population est mobilisée : des tracts d’information, des panneaux explicatifs, des journées « portes ouvertes » sont organisées.
En concertation avec le Centre Municipal de Santé Ténine, le dispensaire Marie-Thérèse distribue 12 000 invitations et recueille 1500 signatures, sans compter les nombreuses lettres de protestation de la population adressées directement à la Mairie de Malakoff.

1983
Ouverture du service d’échographie
 
1987
Ouverture du service doppler
 
1988
Face à la demande croissance de rendez-vous le nombre de consultations est doublées.
 
1990
Ouverture d’un nouveau service pneumologie et examens respiratoires
 
2006
Le Centre Marie-Thérèse est fermé avant sa destruction. Il poursuit ses activités dans des locaux provisoires à l(Hopital Saint-Joseph à Paris.
 
2009
Réouverture en septembre des nouveaux locaux du Centre Marie-Thérèse.

 


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