DERNIERE MISE EN LIGNE

LA TOUR MALAKOFF
Description des sept étages-musée
Imprimer -

A l’intérieur de la tour, l s’agit bien ici d’aller encore plus loin dans la sublimation des faits vécus par l’armée et ses grognards. Tout est fait pour mettre le visiteur en condition d’adhésion aux grands principes de l’action militaire au service de la gloire de la France. Il s’agit aussi de montrer le courage, le dévouement des soldats qui se battent avec honneur. Les sept étages de la tour évoqueront donc tout cela par des tableaux gigantesques, des peintures murales, des plans-reliefs, des objets, et pour finir par une vision inhabituelle des abords de Paris à partir du belvédère et avec une vue imprenables sur toutes les attractions du parc et le nouveau quartier de la Nouvelle Californie

Déjà attiré par l’aspect extérieur insolite de la Tour, les visiteurs qui vont y pénétrer ne seront pas au bout de leur surprise. Le thème des expositions aux différents étages gardent une certaine unité/
 
Le rez-de-chaussée de La Tour
En pénétrant dans la tour Malakoff par l’entrée principale le visiteur accède à une grande salle carrée, une sorte de vestibule du monument. L’attention du visiteur est tout de suite attirée par un tableau de grande dimension représentant une vue de la ville et du pont de Fribourg, en Suisse et par deux autres plus petits qui offrent en perspective les villes Turques de Sinope la plus grande cité de la mer noire et de Constantinople.
Placé immédiatement au-dessous du pont de Traktir, voici le Salon de Sébastopol, vaste et carré, il est garni de tables en marbre destinés au service des rafraichissements. Un fronton au deux extrémités de la pièce comporte deux statues dorées, celle de la Pudeur et celle de la Force. Une peinture murale retrace l’épisode des Zouaves au canal de Palestro.
Ce salon est éclairé par un demi-jour laissant entrer le soleil à travers des vitraux orientaux qui sont dus à messieurs Guyon et Ulmann, précise le guide touristique.
Les trois côtés des murs sont peints avec les allégories du Courage, du Dévouement et de la Récompense. Les vitraux comportent des reproductions d’oiseaux, de papillons, de fleurs et de fruits.
 
En prenant l’escalier pour arriver à l’étage supérieur formant l’entresol, deux zouaves grandeur nature sont en discussion sur leur rencontre avec les Russes.
L’entresol se compose de deux salons : le salon d’Eupatoria et celui de l’Alma, ornés de plusieurs tableaux notamment les « Blessés de l’Alma, prétexte pour l’artiste de réunir plusieurs costumes militaires.
 
Le premier étage, un musée
Tout le premier étage est un musée patriotique et napoléonien qui rassemble des objets d’art. Chauvelot l’ayant intitulé « Musée d’Orient » et qui nécessite, selon le guide touristique, au moins une heure de visite. On peut y admirer sous un dôme de verre le plan relief de Sébastopol, des régiments de cavalerie et d’infanterie représentés par de petites figurines en bois mises en situation lors du « Passage du pont d’Arcole », une des plus terribles batailles de l’armée de Napoléon. D’autres figurines reproduisent les phases les plus marquantes de la campagne en Espagne. La salle présente également une série de tableaux lithographiés qui retracent jour par jour la guerre d’Orient.
 
Le deuxième étage, des tableaux de grandes batailles
En reprenant l’escalier pour aller au deuxième étage, on rencontre des peintures de personnages militaires. A ce niveau, deux nouvelles salles agrémentées de grand tableaux : la vallée d’Inkermann et une imposante scène de bataille qui se déroule sur toute l’étendue du mur intitulée « la bataille de nuit » qui retrace un accrochage nocturne entre les Français et les Russes.
 
Le troisième étage, des tableaux héroïques
Cet étage a son lot de tableaux héroïques : la « Pièce de Pérécop » qui montre l’intérieur de la grotte d’Inkermann, et le « Cabinet de Balaclava » une ville proche de Sébastopol. En quittant les lieux, le visiteur ne peut pas ignorer un énorme médaillon représentant Abdul-Medjid, sultan ottoman.
 
Le quatrième étage, un espace pour se poser
Le quatrième étage marque le milieu de la tour. La salle qui s’y trouve est une sorte de lieu de conversation garni de divans rustiques sur lesquels les visiteurs peuvent s’asseoir pour regarder toujours et encore les nombreux trophées militaires dont les murs sont couverts. Ce « salon Oriental » s’ouvre sur une galerie ouverte sur l’extérieur.
 
Le cinquième étage, Sébastopol
Au cinquième étage c’est le souvenir du siège de Sébastopol qui est évoqué. Une scène de bivouac, un soldat à l’impressionnante moustache boit tranquillement la goutte, pendant que l’un de ses camarades un petit marmot sous le bras, allaite à l’aide du biberon un nourrisson recueilli sous le feu des canons. Et l’on découvre aussi cette gaie attitude qui représente les soldats cueillant des raisins dans une vigne et poussant des cris joyeux découvrant qu’il s’agit de « Chasselas de Fontainebleau ».
 
Le sixième étage, des scènes au bivouac
Une scène du même genre meuble le sixième étage et porte le titre « Fraction du camps français ». On y voit un grognard fumant voluptueusement sa pique, sans se préoccuper des balles qui sifflent autour de lui, à ses côtés se tient la cantinière, une robuste femme, à la peau bronzée, à l’œil ardent, qui verse un petit verre d’eau-de-vie au un jeune conscrit monté sur un mulet.
 
Le septième étage, le cabinet-salon
Cet ultime étage comporte des vitraux colorés qui rappellent les couleurs du drapeau tricolore. C’est le lieu de méditation précise le guide touristique. C’est une sorte de cabinet-salon dans lequel le visiteur sur des divans rustiques peut se reposer et rêver à cette armée triomphante décrite depuis le rez-de-chaussée.
 
Le sommet de la tour, le belvédère
Encore quelques marches et l’on atteint le dernier étage de la Tour. Le visiteur est cerné par les douze canons placés dans les meurtrières. Au centre s’élance un petit clocheton de forme octogonale qui supporte la statue d’Eutrope. Cette statue est composée de fragments d’une vieille poutre de quatre cents ans. Elle termine la Tour Malakoff, comme la statue de la liberté termine la colonne de la Bastille.
Sur le balcon belvédère, le visiteur a devant lui un panorama étonnant (la tour Eiffel n’existe pas). D’un côté, l’immense plaine, parsemée de villages qui avoisinent Paris, de l’autre l’étendue de la capitale depuis Vincennes jusqu’à Belleville, depuis la barrière du Trône jusqu’à l’arc de triomphe de l’Etoile. Cette vision de Paris a suscité une poésie :
 
O noble et belle tour, d’où l’on voit tout Paris,
Garde les souvenirs des triomphes conquis,
Sous le ciel inclément de l’antique Crimée.
Je vois revivre ici notre immortelle armée.
Tout est beau, tout est grand et tout parle à nos cœurs.
Tout redit les hauts-faits de nos soldats vainqueurs.
Et puis, à ce balcon, un horizon immense.
Ravit l’œil étonné qui perce la distance.
Je suis monté souvent au haut du Panthéon,
Et sur cette colonne où vit Napoléon.
J’ai gravi maintes fois les buttes de Montmartre ;
Mais jamais monument, colonne, amphithéâtre,
N’ont charmés mes regards, en montrant à la fois
Un spectacle plus beau que celui que je vois.
 

 


Malakoffpatrimoine.fr - Site internet participatif
>> Nous contacter