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HISTOIRE
La tour Malakoff, un bastion de Sébastopol (Crimée)
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La tour Malakoff a réellement existé. Le 8 septembre 1855, lors de la bataille de Sébastopol en Crimée, la tour Malakoff tombe aux mains des Français, dirigés par le maréchal Mac-Mahon, devenu célèbre notamment pour cette victoire au cours de laquelle il aurait lancé son fameux « J’y suis, j’y reste »..
La prise de ce bastion par les zouaves de l’armée française, entraîna la chute de la ville de Sébastopol le 8 septembre1855 et marqua la fin de la Guerre de Crimée.
L’exploit fut célébré dans toute l’Europe. L’évènement fut largement popularisé par le pouvoir en place, l’armée et par la presse populaire en plein développement.

La prise de Sébastopol marqua fortement fortement l’esprit des Français, notamment celui d’un certain Alexandre Chauvelot qui reconstituera une tour au cœur d’un parc d’attraction et qui ironie du sort connaîtra le même sort que la tour d’origine : la destruction totale pour ne pas servir de repère à l’ennemi en 1871.

La tour fut érigée au sommet d’une colline face aux remparts pour défendre la ville de Sébastopol en Crimée (aujourd’hui l’Ukraine). On lui donna le nom d’un ancien capitaine russe dont le souvenir restait attaché au lieu, Vladimir Malakhov. A l’origine, c’est une tour à deux étages, haute de dix mètres et dotée de puissants canons installés à son sommet, la tour constituait une défense redoutable et centrale.
 
Au cours de la guerre de Crimée lors du siège de Sébastopol, la tour est arasée pour ne plus servir de repère aux artilleurs alliés. Elle conserve toutefois un étage et une plate-forme où des pièces d’artillerie sont également installées. Recouverte d’une épaisseur de terre pour résister aux tirs des Alliés, avec un revêtement extérieur en pierre blanches et des embrasures, elle mesure 4 mètres de haut. Elle est reliée au réduit par un fossé de trente mètres de chaque côté avec une pièce chargée à mitraille à chaque extrémité.
 
L’ouvrage est entouré par un fossé profond de six mètres et large de sept mètres. Au plus fort de la bataille, le bastion de Malakoff abrite 62 pièces fixes et quelques pièces mobiles garnissant les trois lignes de retranchements qui cloisonnent l’intérieur du réduit. Le réduit contient des abris blindés (pour 2 000 à 2 500 soldats) fait de mâts de bateau, de planches, de pierres et de masses de terre. La poudrière est protégée par une montagne de terre surmontée par 3 gabions.
Parce qu’il domine la rade avec ses navires, le pont de bateau, mais aussi la ville et le faubourg de Karabelnaïa, parce qu’il permet de prendre à revers la courtine, le Petit Redan et la Batterie de la Pointe à l’est et la Batterie Gervais et le Grand Redan à l’ouest, le bastion Malakoff est la clef de la défense de Sébastopol.
 
Devant ce bastion imprenable, les généraux alliés (français, anglais et turcs) se trouvant découragés, un conseil de guerre fut tenu le 19 octobre 1854. Lors de ce conseil, Lord Raglan recommanda d’éparpiller les feux (tirs), au lieu de les concentrer, et ajouta : « Vous devriez commencer vos travaux d’approche en les dirigeant vers la tour Malakoff, car, tôt ou tard, c’est là que vous serez obligés de porter votre attaque définitive. »
 
Ce fut seulement cinq ou six mois plus tard, lorsque l’on vit les Russes réunir toutes leurs forces de résistance autour de la tour, que l’on comprit que la clé de la position était là.
Le 8 septembre 1855, lors de la bataille de Malakoff, la tour Malakoff tombe aux mains des Français, dirigés par le maréchal Patrice de Mac-Mahon, devenu célèbre notamment pour cette victoire au cours de laquelle il prononça son fameux « J’y suis ! J’y reste ! » entraînant la chute de la ville.
 
(Source Wikipédia)

 


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