DERNIERE MISE EN LIGNE

CENTRE DE SANTE MARIE-THERESE
Le dispensaire trouve sa place dans la ville
Les années 1920-1940
Imprimer -

Dès sa création officielle l’Association Marie-Thérèse se préoccupe de plusieurs fléaux qui touchent de près la population ouvrière de Malakoff : la mortalité infantile, la tuberculose, les maladies vénériennes et l’hygiène mentale, le cancer. Il devient un centre anti-syphilis, ouvre des consultations médicales pour les enfants, se lance dans la prévention du cancer...

A côté du dispensaire, une série d’activités sont proposées aux jeunes et aux familles : garderie d’enfants, patronage pour les filles et les garçons, colonie de vacances à Rantigny dans l’Oise pour les filles, enseignement ménager, couture...

 

 

1920

 

Plus de 300 enfants sont inscrits à la garderie de la rue Gambetta. L’ancienne écurie est devenue trop petite.

Cette même année, sur 281 naissances à Malakoff, on notait le décès de 43 enfants de 0 à 1 ans et de 28 de 1 an à 19 ans. Confrontée à cette dure réalité l’Association Marie-Thérèse décide d’ouvrir une consultation d’enfants au dispensaire avec un médecin dédié.

1921

Affiliation du dispensaire à la Croix-Rouge et les Secours aux Blessés Militaires (SBM)

3 décembre : le dispensaire est agrée comme Dispensaire d’Hygiène Sociale, une reconnaissance officielle de son action sanitaire et sociale par les Pouvoirs Publics. C’est une étape importante dans l’expansion des activités du dispensaire.

Le dispensaire assure alors à Malakoff la fonction de dispensaire antituberculeux. Il accueille en un an 1260 malades montrant la gravité de cette maladie dans le milieu populaire de Malakoff et les conséquences sanitaires de la guerre de 14-18.

Parallèlement, l’ouverture d’un service de médecine générale permet d’accueillir en consultation dès la première année 1196 malades.

Les autres activités sont également en forte progression : 6980 visites de soins à domicile, 351 consultations de nourrissons au cours desquelles ont été pratiquées 1004 pesées. Dans le rapport moral de l’Association Marie-Thérèse, madame Thérèse d’Aremberg, la Présidente, note avec satisfaction une diminution de la mortalité infantile à Malakoff pour l’année 1921. Sur 270 naissances, 24 décès d’enfants de 0 à 1 ans, et 20 décès de 1 an à 19 ans.

Les soeurs de Saint-Vincent de Paul principalement, continuent d’assurer sans relâche les visites et les soins à domicile : 6980 sur l’année. Elles sont toujours les seules à le faire à Malakoff (1).

1922

Les consultations des nourrissons par les femmes du quartier nord de Malakoff ont beaucoup progressé au dispensaire, encouragées par les soeurs visiteuses dans les familles et la propagande de l’Office National d’Hygiène Social. La confiance des familles se généralise. La salle utilisée au dispensaire est devenue trop petite. On organise les locaux en attendant mieux pour donner un espace plus vaste à l’accueil des femmes avec leurs enfants.

Sur les 365 nourrissons suivis au dispensaire trois décès seulement sont constatés en 1922, ce qui est considéré comme un bon succès pour les consultations prénatales et les conseils d’hygiène et d’éducation donnés aux jeunes mamans. .

En même temps l’Association Marie Thérèse ouvre une succursale de la consultation à l’autre extrémité de la commune de Malakoff, dans le quartier du Clos Montholon proche du Fort de Vanves qui s’urbanise. Ce nouveau quartier accueille notamment des familles de chiffonniers obligées de quitter la zone des fortifications de Paris.

Toutes ces activités sont rendues possibles grâce à de généreux donateurs, des quêtes dans les paroisses avec un réseau de Dames bienfaitrices des quartiers chics de Paris, les ventes de charité...l’association recueille suffisamment de fonds pour développer ses oeuvres. Un don important de madame et monsieur Watel permet d’envisager la construction d’un petit bâtiment pour assurer une garderie d’enfants, autre problématique rencontrée par les femmes qui travaillent de plus en plus depuis la Première Guerre Mondiale.

Au dispensaire tout s’accélère, les consultations médicales progressent encore durant l’année 1922 avec l’accueil de 2 923 malades.

Le recueil des données sanitaires font alors apparaître un fléau en nette progression : le cancer. Mais ce n’est que depuis la Grande Guerre que la lutte contre le cancer à pris, en France, une organisation méthodique. Pour répondre aux attentes des malades l’Association Marie-Thérèse décide une affiliation à la Ligue Franco-Anglo-Américaine contre le cancer.

Le dynamisme de l’action sanitaire et sociale dans ce secteur de Malakoff ne passe pas inaperçue. Le 25 février l’Académie des Sciences Morales et Politiques décerne à l’Association Marie-Thérèse le Prix Thorlet (4000 francs), prix d’encouragement « pour l’intérêt social et moral que représente l’ensemble des oeuvres de l’Association Marie-Thérèse.. »

L’oeuvre sociale en direction de la jeunesse se poursuit également. A l’extrémité du dispensaire antituberculeux, l’Association Gambetta (structure sociale du dispensaire) construit une salle de patronage, avec galerie anglaise.

1923

Le 28 janvier est organisée sous la présidence de Monsieur Fourquemin, maire de Malakoff, une conférence-projection de propagande antituberculeuse qui attire beaucoup de monde et rassemble pour la première fois plusieurs élus de la municipalité.

Le 3 avril a lieu l’ouverture d’une garderie d’enfants dans une nouvelle construction « la salle Saint-Paul » construite grâce au don de Mme et Mr Watel. L’équipement en matériel du dispensaire s’améliore aussi. Un don anonyme permet l’achat d’un appareil de radiologie rendant possible la création d’un service de radiographie.

Une maison plus grande et plus fonctionnelle avec un étage pour héberger les soeurs de la communauté est en construction dans le prolongement du bâtiment du dispensaire. L’architecte impressionné par l’oeuvre Marie-Thérèse reverse même une partie de ses honoraires à l’Association.

1924

Le 10 août, l’Association Marie-Thérèse est reconnue comme Etablissement d’Utilité Publique par un décret signé de Gaston Doumergue, Président de la République. Ce même décret autorise l’affectation de huit religieuses de la congrégation des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul au dispensaire Marie-Thérèse. La Reconnaissance d’Utilité Publique est une consécration officielle des efforts de l’Association Marie-Thérèse pour la population du quartier nord de la ville. Les chiffres de son développement sont significatifs pour l’année 1924, soit six ans après la création officielle du dispensaire.

Pour le dispensaire antituberculeux, 319 familles sont inscrites pour lesquelles ont été assurées 2366 consultations, 484 examens radioscopiques ont été effectés et 264 analyses de crachats. Les visites aux familles de tuberculeux ont atteint 2702. 87 placements de malades dans les hôpitaux ont été assurés. Le dispensaire de médecine générale lui aussi marche fort avec 1553 consultations et 2961 soins prodigués. La consultation des nourrissons attire toujours plus de jeunes mères de famille, 538 consultations sur l’année et 1710 pesées.

Les soeurs infirmières battent leur record de visites à domicile :10344. Pour elles, en octobre, leur vie quotidienne s’améliore, elles s’installent dans le nouveau bâtiment, spacieux et fonctionnel qui jouxte le dispensaire.

1925

Le 12 février le dispensaire est affilié à la Société de la Croix Rouge (secours aux blessés militaires) comme poste de secours.

Création d’un service O.R.L (otho-rhino-laryngologie). De son côté, la nouvelle municipalité ouvrière ouvre un petit service de soins dans l’ancien séchoir de la crèche, avenue du Président Wilson.

L’Académie des Sciences Morales et Politiques récidive dans son soutien à l’oeuvre et décerne le Prix Honoré de Sussy (4000 francs) à l’Association Marie-Thérèse pour « ses actes de dévouement et de bienfaisance ».

26 novembre : les inspectrices de l’Office Publique d’Hygiène Sociale de la Seine effectuent pour la première fois une visite du dispensaire Marie-Thérèse. Elles font un éloge appuyé de la qualité des locaux et des soins apportés aux malades.

1926

La zone des fortifications est annexée à Paris. Malakoff perd une partie de son territoire ce qui oblige à la renumérotation de certaines rue morcelées en deux parties comme la rue Gambetta. L’ensemble des bâtiments du dispensaire, de la maison des soeurs, des oeuvres sociales situées aux numéros 91,93,95, changent pour prendre ceux de 47, 49, 51, 53, 55.

L’Association Marie-Thérèse obtient six minutes d’émission à la TSF pour parler de l’oeuvre. Une première alors que la radio devient populaire. 1500 francs de dons arrivent après cette émission.

1927

Le dispensaire s’engage dans la première campagne nationale de propagande en faveur de la prévention contre la tuberculose : la vente du timbre antituberculeux conçu comme une vignette éducative qui a pour mission d’instruire le public sur les caractères de la maladie, de l’informer sur la nécessité de la prévention et de l’éducation (2)

Création d’un service de rayons ultra-violets.

L’Association Gambetta décide la construction d’un bâtiment destiné au patronage, complètement séparé du dispensaire. De ce fait, des salles sont libérées. Elles sont aussitôt transformées et reprises par le dispensaire qui s’agrandit.

1928

Huit médecins sont désormais attachés au dispensaire, six infirmières vont à domicile et font durant l’année 14855 visites (ventouses, piqûres, pansements, prises de sang et prélèvements divers pour le laboratoire, en particulier des prélèvements de la gorge car la diphtérie fait des ravages parmi la population de Malakoff).

L’équipement médical se poursuit avec l’acquisition d’un second appareil de radio, la création d’un laboratoire d’analyses médicales, l’ouverture d’une consultation prénatale et d’un centre de piqûres d’anatoxine contre la diphtérie

De son côté, l’Association Gambetta (structure sociale du dispensaire) organise un atelier d’apprentissage de couture et d’enseignement ménager avec cours de français, d’anglais, de dessin et de sténo-dactylographie. Cet atelier occupe les locaux laissés libres par la communauté des soeurs au 47-49 rue Gambetta.

Poursuivant ses efforts pour l’enfance l’association met en place une garderie d’enfants de 7h du matin à 17h (70 enfants de 2 à 7 ans sont accueillis). Parallèlement sont organisées des réunions mensuelles qui attirent plusieurs centaines de mères de famille pour échanger des conseils ou se rendre des services.

Enfin, sur le terrain de l’oeuvre l’association fait construire un préau « qui permettra aux enfants de rester au grand air, malgré les intempéries ».

Dix ans après leur création le dispensaire et les oeuvres sociales sont en plein développement.

1929

Soeur Félicité Beauvois attachée à l’action sociale envers les jeunes filles de Malakoff propose au Conseil d’Administration l’idée d’une acquisition par l’oeuvre d’une propriété pour créer un préventorium/colonie de vacances aux environs de Paris.

Dans son rapport moral l’association se félicite de l’étroite collaboration qui la lie aux médecins de Malakoff. « Ils ont pris l’habitude de nous adresser leurs malades, soit pour avis, soit pour une radioscopie, soit pour un examen de laboratoire, soit pour un traitement. C’est ainsi que nous sommes devenus un véritable centre anti-siphylistique, tant par les réactions de B.W, que nous ne pratiquons que par les traitements alors que nous les assurons sans même avoir créé encore une consultation... 

La conférence du Docteur Proust sur le cancer a obtenu un grand succès. Mais il ne suffit pas de proclamer le danger, encore faut-il donner à tous le moyen de le prévoir, de l’éviter et si nécessaire de le soigner. Aussi, à une époque ou ce fléau social se développe à une allure inquiétante, l’association s’interroge sur la création au dispensaire d’un centre anticancéreux. 

1930 

13 janvier : Suite à la proposition de soeur Félicité Beauvois le Conseil d’Administration approuve l’achat d’une propriété pour y créer une colonie de vacances « un préventorium » à Rantigyy dans l’Oise, à 60 kilomètres de Paris. Le 20 janvier l’Assemblée Générale de l’Association Marie-Thérèse valide l’acquisition. Après des travaux d’adaptation, la propriété accueille durant l’été la première colonie composée de 45 jeunes filles.

Une consultation de lutte contre le cancer est ouverte. L’opération qui coûte 63.130 francs demande un gros effort financier à l’association.

Le dispensaire s’engage dans la lutte contre le « péril vénérien » car à côté de ses dangers individuels, la syphilis exerce ses méfaits sur la famille et les enfants. La syphilis est la plus redoutable des affections vénériennes produite par la contagion et en forte progression. Le dispensaire propose des consultations, des injections, des réactions en laboratoire. Le service anti-vénérien dirigé par les docteurs Tassin et Thoyer devient rapidement très actif avec 523 consultations dès la première année. Les soeurs infirmières avec une moyenne de 14000 visites chaque année, par leurs contacts permanents avec les familles, par les confidences qu’elles reçoivent arrivent à décider les malades à se faire soigner au dispensaire et à changer les mentalités sur cette maladie réputée « honteuse ».

Le nombre de consultations au dispensaire poursuit sa progression avec 9 431 personnes accueillies. Les visites, avec soins et pansements, faites à domicile par les infirmières du dispensaire s’élèvent à 13 965.

Mise en application de la Loi du 5 avril 1928 créant les Assurances Sociales qui sont des caisses professionnelles pour garantir les travailleurs contre les risques qui les menacent.

Le 5 juillet l’Académie des Sciences Morales et Politiques décerne à l’Association Marie-Thérèse le Prix Audiffred (15000 francs) destiné aux oeuvres de dévouement et de courage « admirablement mis en oeuvre par le dispensaire Marie-Thérèse de Malakoff.. » Ce prix apporte à l’Association Marie-Thérèse une force morale et l’accroissement de son prestige dans le monde médical et de la bienfaisance.

Installation du chauffage central à la garderie qui procure un nouveau bien-être dans un espace réputé très mal chauffé. L’accueil des enfants est considérablement amélioré pendant la période d’hiver.

1931

Le rapport moral de l’Assemblée Générale de l’Association Marie-Thérèse précise « Nous craignions des difficultés, de grosses complications du fait des assurances sociales. Les difficultés se sont trouvées réduites à un travail supplémentaire. Ceci mis à part, nous avons eu des facilités avec les Caisses, dont certaines, parmi les plus importantes, sont venues d’elles-mêmes nous trouver, ce qui parle en faveur de nos dispensaires ».

1932

Dans les locaux des patronages, deux salles sont transformées en salles de classe (garçon-filles). Elles fonctionneront jusqu’en 1935.

Don important en provenance du Paris Mutuel qui accorde à l’Association Marie-Thérèse 100 000 francs pour développer les services du dispensaire.

1933

Ouverture d’une consultation d’ophtalmologie

La salle Saint-Paul sert de réunion aux groupes de Jocistes de Malakoff (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), mouvement en plein développement en Région Parisienne.

La garderie continue à rendre de grands services aux mères : 102 enfants y sont inscrits.

La grande crise de 1929 a particulièrement éprouvée la population de Malakoff qui s’en remet difficilement. Le rapport moral de l’Assemblée Générale de l’association s’inquiète des lois et des projets de lois qui s’amoncellent et des tracasseries administratives.

"Il faut être au courant de tout, se débrouiller dans un inextricable maquis de textes contradictoires...et ne jamais être pris en défaut. La vie des oeuvres est devenue âpre, difficile"

1934

En décembre, ouverture officielle légale de l’école technique industrielle

1935

La Caisse de Compensations demande à l’Association d’organiser dans ses locaux des séances de gymnastique médicale.

Après 23 ans de présence à Malakoff soeur Félicité Beauvois quitte le dispensaire qu’elle avait créé en 1918 avec l’aide de Madame Thérèse d’Arembert. Elle est remplacée à la tête de la Communauté par Soeur Falk.

1936

Adhésion du dispensaire à l’Union des Institutions Privées dans la section « Lutte contre les fléaux sociaux ».

La colonie de Rantigny accueille durant l’été 76 enfants ce qui représente 3192 journées de présence.

Monsieur Duverny fait don à l’Association Marie-Thérèse du terrain de 1300M2 situé à l’angle de la rue Gambetta et Alsace-Lorraine (aujourd’hui Maréchal Leclerc).

1937

La population de Malakoff a légèrement changé. Au fur et à mesure que disparaissent les maraîchers, les éleveurs, les champignonnistes, arrivent des ouvriers dont un certain nombre sont Italiens ou des Pays Arabes. Le dispensaire constate en même temps une recrudescence de la tuberculose. Il apparaît également que le tiers des enfants qui passent au dispensaire donnent des signes de difficultés psychologiques.

L’agrément du dispensaire est signé par les Caisses d’Assurances Sociales.

1938

En septembre, la crise des Sudètes déclenche en France une pré-mobilisation et une grande inquiétude dans la population. Cette crise, au cours de laquelle la menace d’une guerre grandit d’heure en heure, voit son dénouement avec la signature des accords de Munich. Les réservistes sont progressivement libérés au début octobre. L’alerte passée, l’angoissante incertitude du lendemain persiste. Aussitôt des cours de secourisme sont organisés au dispensaire.

Grande émotion au dispensaire et à la communauté des soeurs : décès le 2 juin de soeur Félicité Beauvois, fondatrice du dispensaire. Elle avait exprimé le souhait d’être inhumée au cimetière de Malakoff. Sa demande est respectée. Elle est enterrée dans un caveau du cimetière municipal situé dans la partie qui touche le Clos-Montholon (AlléeI).

Agréments du dispensaire par les Caisses d’Assurances Sociales

1939

Septembre 1939 le pays bascule dans la guerre. L’ordre de mobilisation est décrété par le président Lebrun le 1er septembre. Le patronage accueille en urgence les enfants revenus précipitamment des colonies de vacances. Dans les semaines qui suivent alors que les besoins sanitaires sont les mêmes qu’en temps de paix, beaucoup de médecins étant mobilisés, les malades ne savent pas à qui s’adresser dans la ville de Malakoff et refluent vers le dispensaire.

Tous les services de la commune de Malakoff sont désorganisés. Les assistantes scolaires ne sont plus là pour suivre les enfants et conseiller les familles. Le personnel du dispensaire remédie à cet inconvénient. Mais au dispensaire, la situation est aussi difficile. Trois infirmières sont affectées aux hôpitaux de Fontainebleau et d’Angers. A la demande de l’Office d’Hygiène Sociale de la Seine, deux soeurs sont désignées pour suivre des cours sur la Défense Passive.

Un atelier de confection militaire est monté conjointement à l’atelier professionnel existant.

La colonie de Rantigny dans l’Oise est réquisitionnée pour accueillir les réfugiés, qui ne viendront jamais, puis pour une infirmerie. La propriété est en définitive occupée par le Parc de matériel d’artillerie N1 et 200 militaires.

Dessin illustrant l’ensemble du site de l’Association Marie-Thérèse rue Gambetta dans les années 1930 (échelle non respectée) Archives CMT

-----------------

1) Le développement des dispensaires en France a conduit à la création d’un nouveau corps de personnel sanitaire « l’infirmière visiteuse » chargée de se rendre dans les foyers. Elle prodigue des conseils aux mères et oriente les malades vers les institutions de soins. Pour les religieuses de Saint-Vincent de Paul, c’était depuis la fondation de leur Congrégation la base même de leur engagement.

 

Après la Seconde Guerre Mondiale l’infirmière visiteuse change de nom et de statut et devient « l’assistante sociale » car la part administrative de la profession s’est considérablement accrue.

2) Le dispensaire s’engagera chaque année dans la diffusion du timbre. Sur l’histoire du timbre antituberculeux voir l’étude d’Arlette Mouret : l’imagerie de la lutte contre la tuberculose. Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques (En ligne).


Malakoffpatrimoine.fr - Site internet participatif
>> Nous contacter