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ll ne s’agit pas d’un vitrail de la Passion du Christ, mais bien la volonté de mettre la Vierge au centre de la composition. L’artiste verrier transforme la souffrance de Marie en offrande pour le monde. La vierge occupe le devant de la scène. Elle porte un vêtement bleu. Depuis le Moyen-Age, c’est la couleur dite « bleu marial » qui a été utilisée pour colorier la robe de la Vierge par les peintres et les sculpteurs. La verrière est donc fidèle à la tradition. Cette couleur n’est autre que celle du ciel. Marie bras ouverts en orante, manifeste ainsi l’accueil de la volonté de Dieu.
La Vierge est soutenue par celui que la tradition chrétienne a reconnu être Jean, le disciple à qui Jésus, sur la croix, confie sa mère en disant : « Femme, voici ton fils », puis au disciple « Voici ta mère » (Jean 19. 26-27).
Au pied de la croix, le troisième personnage est Marie Madeleine, la deuxième femme après Marie signalée dans les récits de la Passion. Elle est généralement représentée avec une longue chevelure avec laquelle elle aurait essuyé les pieds de Jésus en signe de contrition. Agenouillée au pied de la croix, le visage tourné vers le crucifié, elle est dans une attitude d’imploration.
Jésus n’est pas mis en avant. Il est placé dans les ténèbres comme pour signifier que « la lumière du monde est un moment éclipsée par la méchanceté humaine et qu’il rejoint au ciel son Père ».
Au dessus des ténèbres, Dieu dans sa gloire, dans une posture d’enseignement, la main droite levée, manifeste sa puissance et son autorité. Il accueille à la fois Jésus et donne une mission universelle à sa mère, celle « de Mère de l’Eglise ».
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