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CARACTERISTIQUES DE MALAKOFF
Les étapes du développement urbain
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La commune de Malakoff présente cette particularité de n’avoir aucun héritage caractéristique de la ville traditionnelle : pas de château, pas de village. Elle n’est d’ailleurs née administrativement qu’en 1883 de la séparation d’un quartier de Vanves.
Au XVIIIe siècle, seuls les champs et forêts couvraient le territoire. La plaine"dite de Montrouge" était sillonnée de chemins ruraux préfigurant le tracé des principales artères de la commune. Deux voies d’accès vers Paris existaient déjà : les futures avenues Pierre Brossolette et Jean Bleuzen à Vanves. la géométrie des lieux était donc déjà en place :deux lignes parallèles vers Paris et des lignes biaises traversant le territoire.

Le territoire de Malakoff n’a commencé à véritablement s’urbaniser qu’au milieu du XIXe siècle, avec la construction d’un lotissement au pied de l’enceinte de Paris créé en 1850 à l’initiative d’Alexandre Chauvelot, qui s’étendit de part et d’autre des actuelles rues Pierre Larousse et Gambetta.

A la même époque, les fortifications en limite de Paris, le Fort de Vanves et la voie ferrée Paris-Versailles furent édifiées. Dès lors, les futures limites communales étaient dessinées.
La coupure brutale de la nouvelle voie ferrée isola le quartier nouvellement créé du centre de Vanves. C’est l’une des raisons qui provoqua en 1883 sa partition. La commune de Malakoff était née.
 
L’URBANISATION DU 20eme SIECLE
 
Au début du XXe siècle, l’urbanisation se développa vers le sud jusqu’à l’avenue Augustin Dumont et le long de la route départementale 906.
La zone de servitude militaire liée aux fortifications et annexée à la ville de Paris avait en effet gelé tous les terrains situés le plus au Nord de la commune et les premiers lotissements construits furent démolis.
La commune s’enrichit de nouveaux lotissements et immeubles collectifs. Avec l’extension de l’habitat apparurent les premiers équipements publics : mairie, église, école et cimetière.
 
Plusieurs usines s’implantèrent le long des grands axes. Quelques bâtiments industriels datant de cette époque subsistent de nos jours, par exemple la fabrique distillerie « Clacquesin » située avenue du Maréchal Leclerc. Ils constituent des témoins intéressants des débuts de l’ère industrielle.
L’urbanisation se développa jusqu’à la veille de la Seconde Guerre Mondiale sur tout le territoire communal jusqu’à la limite de Clamart.
La commune prit définitivement un caractère urbain mais il y avait encore d’importantes terres maraîchères.
 
Selon toute apparence, aucun plan préétabli ne présidait au développement urbain, qui relevait plutôt de la progression en tache d’huile. La voirie était réalisée au fur et à mesure des besoins nouveaux à partir des axes préexistants.
Une nouvelle voie ferrée s’implanta à travers le territoire communal (actuelle voie métro et T.G.V). Cette voie ferrée en hauteur enjamba les voies Nord/Sud déjà constituées (Guy. Moquet, Paul Bert, Nicodème Pascual) mais constitua toutefois un talus infranchissable entre ces points de passage.
 
LES ENSEMBLES COLLECTIFS
 
Après la guerre et à partir des années cinquante, l’urbanisation reprit son cours et s’intensifia. Elle fut marquée dans les années 50/70 par l’apparition d’ensembles collectifs qui furent édifiés sur les anciens terrains maraîchers. Une opération de rénovation du quartier Nord fut engagée par la préfecture de la Seine.
Le nouveau paysage de grands immeubles lié à ces opérations d’ensemble était en rupture avec les principes traditionnels de la ville : rue et îlot. 
Cette rupture était tantôt brusque, comme pour la rénovation où le contraste fut important dans un quartier constitué de petites rues et maisons, tantôt assez bien intégré, comme dans le sud où des voies plus larges et plantées facilitèrent la juxtaposition de tissus et de bâtis différents.
Parallèlement, la commune réalisa un important effort d’équipement : stades, écoles, crèches, etc.
 
La période des vingt dernières années (1990-2010) a été surtout marquée par les mutations qui ont affecté le tissuéconomique de la ville.
Les sites industriels ont cédé peu à peu la place à des immeubles de bureaux, jusqu’alors absents du paysage communal, ainsi qu’à de nouveaux petits immeubles collectifs.

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Sources : Dossier public du projet de Zone d’Aménagement Concerté, ZAC Dolet-Brossolette, Mai 2011, Mairie de Malakoff


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