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En région parisienne, à la veille de la première guerre mondiale le spectacle cinématographique apparaît déjà comme un loisir de masse. C’est à la fois un spectacle et une attraction. Nous en avons la preuve par le programme de la grande fête de 1907 à Malakoff qui annonçait des projections cinématographiques avant de devenir sédentaire dans une salle avenue Gabriel Péri dès 1914. Dans son étude sur les usages politiques de la fête Albert Demangeon signale qu’à la veille de la première guerre mondiale Malakoff s’était déjà dotée, route de Montrouge (actuelle avenue Gabriel Péri) d’une salle de projection du cinématographe. Cette information étonnante est confirmée par l’existence d’une carte postale reproduisant une illustration de Sarah Bernhardt dans son dernier film inédit « Jeanne Doré » (2) sortie en octobre 1915. La projection est annoncée du 20 au 26 avril (probablement 1916) au Ciné-Malakoff.
Si nous avons aujourd’hui encore une vision moderne du spectacle du cinématographe quasiment assimilé aux films de fiction, les chercheurs en étudiant la presse locale ont depuis une trentaine d’années remis en cause cette image. Ils soulignent désormais l’extrême diversité des séances de cinéma notamment avant 1914, souvent du fait de spectacles forains, foires de ville dans les centres urbains avant de devenir sédentaire. Malakoff n’était pas en dehors de ce mouvement.
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