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Les commémorations chaque année aux monuments aux morts de Malakoff
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Chaque année à l’initiative de la commune et des Anciens Combattants, Résistants et Déportés, sont organisées les commémorations officielles complétées par des initiatives locales en essayant d’un donner une certaine importance aux évènements auprès des adultes et de la population scolaire : fin de la guerre d’Algérie, Victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, Appel à la Résistance du Général de Gaulle, Libération de Paris, Armistice de 1918, Journée nationale des Déportés, Hommage à René Fassin, concours national de la Résistance, commémoration du massacre de Châteaubriant, hommage à Guy Moquet et au Docteur Ténine…


 -19 mars : Cessez-le-feu entre l’armée française et l’ALN : prévu par les accords d’Evian, et proclamé le 19 mars, ce qui marque la fin de la guerre d’Algérie. Les accords d’Evian sont le résultat de négociations entre les représentants de la France et du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) durant la guerre d’Algérie. Ces accords sont signés le 18 mars 1962 à Evian-les-Bains (Haute-Savoie) et se traduisent immédiatement par un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien dès le lendemain. Ils furent approuvés lors du référendum du 8 avril 1962 par 90% des votants de France métropolitaine, les électeurs des départements d’Algérie étant exclus du scrutin. Ces accords mettaient fin officiellement à sept années et cinq mois de guerre.

Une rue de Malakoff porte le nom de « 19 mars 1962 », fin de la guerre d’Algérie.
 
- 8 mai : Victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et fin de le Seconde Guerre Mondiale en Europe marquée par l’annonce de la capitulation de l’Allemagne (8 mai 1945)..
Le 8 mai a été déclaré jour férié de commémoration en France le 29 mars 1953. Le Président Charles de Gaulle supprime le caractère férié de ce jour par décret le 11 avril 1959. Pour se placer dans une logique de réconciliation avec l’Allemagne, le Président Valéry Giscard d’Estaing supprime également la commémoration de la victoire alliée de 1945. C’est à la demande du Président François Mitterrand que cette commémoration et ce jour férié seront rétablis par la loi du 23 septembre 1981.
 
- 18 juin : Le 18 juin 1940 le Général de Gaulle lance son célèbre appel à la Résistance sur les ondes de la BBC depuis Londres, refusant la capitulation de la France face à l’ennemi nazi, le Général de Gaulle avait rejoint Londres afin d’y poursuivre le combat. Le 18 juin il lance depuis la BBC son appel à continuer la lutte, acte fondateur de la France Libre/ « Quoi qu’il arrive, la flamme de la Résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».
 
- 25 août : Le vendredi 25 août 1944, Libération de Paris (Malakoff l’a été le 19 août) à 15h30, le général Philippe Leclerc de Hauteclocque reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes d’occupation de la capitale. Le document signé par le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84ème corps d’armée. Il est aussi contresigné par le colonel Henri Rol-Tanguy, chef régional des FTP-FFI 5Francs tireurs et partisans des Forces Françaises de l’Intérieur). Une heure plus tard, le général de Gaulle lui-même arrive à la gare et se voit remettre par Leclerc l’acte de capitulation.
 
- 11 novembre : L’Armistice signée le 11 novembre 1918 à 5h15, marque la fin des combats de la Première Guerre Mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l’Allemagne, mais il ne s’agit pas d’une capitulation au sens propre. Le cessz-le-feu est effectif à onze heures entraînant dans l’ensemble de la France des volèes de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d’une guerre qui aura fait plus de 18 millions de morts et des millions d’invalides ou de mutilés. Les généraux allemands et alliés se sont réunis dans un wagon- restaurant aménagé provenant du train de l’Etat-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. Plus tard en 1919, à Versailles, ils signeront le traité de Versailles.

 

Commémorations et initiatives locales
à Malakoff chaque année :
 
- 13 février : Hommage à René Fassin. Alias Capitaine Barsac, pseudo : Sif et Comète. Officier France libre, , grande figure de la Résistance gaulliste, instituteur jusqu’à la guerre au groupe scolaire Paul-Bert de Malakoff. Prend partie pour de Gaulle dès l’automne 1940 et devient l’un des organisateurs des parachutages d’armes de la zone sud de la France. Parachuté lui-même en sept 1943 sur région nord pour coordonner services de France combattante en vue du débarquement.. Arrêté avec sa secrétaire, Solange, par la Gestapo le 1er avril 1944 à la Brasserie Saint-Georges à Paris, torturé, déporté en Allemagne, meurt le 12/2/1945 à Neuengamme. On dit qu’il a été garde du corps-accompagnateur-second de Jean Moulin.
Plaque commémorative apposé dans l’école Paul-Bert le 12 janvier 1947. Rue nommée à son nom en 1948.
 
- 29 avril : "Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation". Cette journée donne lieu à des cérémonies commémoratives à Paris et dans les départements. Dès le début des années 1950, les anciens déportés et les familles de disparus expriment le souhait de voir inscrite dans le calendrier une date réservée au souvenir de la déportation. La loi du 14 avril 1954 fait du dernier dimanche d’avril une journée de célébration nationale. A Paris, un hommage est d’abord rendu au Mémorial de la Shoah puis au Mémorial des martyrs de la déportation (à l’Ile de la Cité). La commémoration se termine par le ravivage de la Flamme sur la Tombe du Soldat inconnu, à l’Arc de triomphe.
A Malakoff un rassemblement à lieu devant les plaques du souvenir à la Maison de la vie associative, il est suivi d’une réception.
- Mai : Concours de la Résistance avec les jeunes des Etablissements scolaires de la ville (105 participants en 2012) et Hommage à Jean Moulin.
 
- 22 octobre : Commémoration du Massacre de Chateaubriant. L’année 1941 fut une année importante pour la Résistance. Les groupes et les réseaux se développaient, les attentats et les sabotages se multiplièrent.
Les réactions des Allemands furent de plus en plus violentes. En août 1941, ils décidèrent de fusiller des prisonniers français pour punir les actes de résistance. Les "fusillés de Châteaubriant" ne furent pas les premiers otages exécutés, mais leur massacre fut le point de départ des exécutions massives perpétrées à titre de représailles par l’occupant nazi. ; Parmi les exécutés du 22 octobre 1941 figurent :
- Guy Moquet 17 ans, dont une école porte son nom à Malakoff. Chaque année une cérémonie à lieu dans l’école primaire Guy Moquet , les enfants interprètent des chants et une gerbe est posée sur la plaque commémorative.
- Maurice Ténine, médecin, conseiller municipal de Fresnes, Après la guerre, le Centre de santé municipal de Malakoff recevra le nom du Docteur Ténine et une plaque fut inaugurée dans le hall d’accueil. Elle est fleurie chaque année, à la date anniversaire de l’exécution des otages de Chateaubriant.
 
- 1er novembre : fleurissement du cimetière

 


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