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A LA UNE

AUDIOVISUEL
5 nouveaux films sur le patrimoine
de Malakoff

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La collection de courts-métrages sur la mémoire et le patrimoine de Malakoff vient de s’enrichir de cinq nouveaux films qui seront présentés au public le 16 novembre prochain.

Lors de la quatrième journée de la mémoire et du patrimoine de Malakoff le samedi 16 novembre 2013 les courts-métrages réalisés avec le soutien technique de l’Ecole supérieure de l’image, du son et du multimédia (EMC) située rue Eugène Varlin à Malakoff seront visibles à la Maison de la Vie Associative. Cette collection de petits films (éditions 2011 et 2012 visibles sur notre web TV)  restitue quelques éléments de la mémoire et du patrimoine de la ville

LES SUJETS 2013

MALAKOFF VILLE MECONNUE
Ici et là dans la ville de Malakoff, dans des espaces privés ou peu fréquentés, des éléments de l’histoire de la ville représentent un intérêt patrimonial insoupçonné, généralement ignorés des habitants de la ville. Deux films montrent plusieurs lieux méconnus qui contiennent de surprenants témoignages de la jeune histoire de la Commune.

Le patrimoine caché de Malakoff (1) : une fresque murale et tableau.
La fresque murale présentée est celle située dans le réfectoire du lycée technique Louis Girard situé à l’extrémité sud de Malakoff. Cette oeuvre gigantesque de 33M2 a été réalisée en 1956 par un artiste de renommée mondiale, Lucien Fontanarosa, Grand Prix de Rome en 1936. C’est l’une des plus belles fresques dans un établissement scolaire d’Ile-de-France. Renaud Fontanarosa explique avec passion l’oeuvre de son père.
Le tableau présenté dans le film est celui exposé dans l’église Notre-Dame de Malakoff qui possède dans une chapelle latérale une oeuvre du 17ème siècle intitulé « La fuite en Egypte » et qui est due à un artiste influencé par Rubens, Pieter Van Mol. Béatrice Hignard, guide conférencière, spécialiste du patrimoine en Ile-de-France explique le sens de la scène.

Le patrimoine caché de Malakoff (2) : gaz et distillerie
Le film fait pénétrer dans deux lieux insolites et découvrir la magnifique salle des alambics de la distillerie Clacquesin et le seul bec de gaz du 19ème siècle qui fonctionne toujours au gaz dans le Sentier du Tir.
Avec la distillerie Clacquesin, la ville ouvrière de Malakoff garde encore un splendide témoin du patrimoine industriel. Cet hôtel industriel du début du 20ème siècle est aussi un lieu étonnant, dans son jus. Toutes les installations pour fabriquer la célèbre liqueur des années folles sont toujours là. Monsieur Bataille le Directeur du lieu explique le fonctionnement du dispositif de distillation.

Le personnage insolite dénommé Léon par les riverains du Sentier du Tir, l’une des plus belles ruelles de Malakoff, est un bec de gaz, un phare du 19ème siècle perdu dans le 21ème. Son incroyable longévité n’a plus de secret pour le spécialiste français de l’éclairage au gaz Monsieur ARA. Sur place en nocturne et dans sa boutique parisienne d’un autre temps il apporte des éléments d’information sur le fonctionnement de l’éclairage au gaz à Malakoff autrefois.

LE DEVOIR DE MEMOIRE
La prise en compte originale de la ville de Malakoff pour perpétuer et rendre visible le devoir de mémoire dans la conscience collective fait l’objet de deux films pour montrer comment depuis la fin du 19ème siècle quatre monuments aux morts ont pris en compte l’hommage aux soldats et comment les porte-drapeaux assurent leur mission symbolique tout au long de l’année.

Honneurs aux soldats (1) : les quatre monuments aux morts de Malakoff
Le film propose un parcours dans la ville vers ses quatre monuments commémoratifs (1886, 1926, 1955, 2003) avec leur particularité :
Le cénotaphe et son style typique du 19ème siècle en forme de tombeau élevé sur le lieu des combats autour du fort de Vanves pendant la guerre Franco-prussienne en 1870.
L’imposant monument suite à la guerre de 14/18 qui porte notamment les 931 noms des Malakoffiots victimes de la guerre.
Le monument du centre ville place du 14 Juillet devenu le lieu symbolique des manifestations du souvenir avec ses sculptures expressives.
Le mémorial de la Maison de la Vie Associative dédié aux victimes civiles et militaires de toutes les guerres.
Deux interviews ont été réalisées devant le monument de 14/18 : Madame Catherine Margaté, maire de Malakoff et Monsieur Jean Sliwa, ancien militaire et membre de l’Union locale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

Honneurs aux soldats (2) : les porte-drapeaux
Ils ont un rôle méconnu alors qu’ils assurent à Malakoff et ailleurs une mission symbolique. A travers différentes séquences de tournages dans des manifestations patriotiques et les témoignages de porte-drapeaux, le film met en valeur l’engagement de ces hommes et femmes et la diversité des commémorations auxquels participent les porte-drapeaux :cérémonie à l’église de Notre-Dame de Malakoff, commémoration aux monuments aux morts pour la fin de la guerre d’Algérie le 19 mars, présence des porte-drapeaux des associations départementales au Mont Valérien, participation des porte-drapeaux de Malakoff au ravivage de la flamme du Soldat inconnu à l’Arc de Triomphe le 25 mars 2013.
La participation spéciale d’une musique militaire à l’Arc de Triomphe a permis l’enregistrement des musiques utilisées tout au long du film.

L’EVENEMENT DU 14 AVRIL 1931

La télévision est née à Malakoff (1) : 14 avril 1931 Malakoff entre dans l’histoire de la télévision
L’amphithéâtre de l’Ecole Supérieure d’Electricité ( SUPELEC) installée rue Pierre Larousse à Malakoff, aujourd’hui l’Université Descartes, fut le lieu de la première démonstration publique de radiovision le 14 avril 1931 à l’aide d’un récepteur particulier mis au point par l’équipe scientifique et technique de René Barthélemy. Cette expérience est considérée aujourd’hui comme la première retransmission de ce qui deviendra la télévision. L’équipe de chercheurs n’imaginait pas qu’à Malakoff venait de se vivre une extraordinaire expérience qui bouleversera la communication en France.

Le film fait sortir de l’ombre cet évènement méconnu par le public. Il retrace la préparation et la journée du 14 avril 1931 à SUPELEC, montre le matériel utilisé à l’époque et rappelle le retentissement de l’évènement. Avec la participation exceptionnelle de Monsieur Jean Jacques Ledos, historien spécialiste de la radio et de la télévision.

Un sujet complémentaire sur la technologie utilisée pour en arriver à la diffusion d’une image « Genèse d’une invention » a également été réalisé avec la participation de Monsieur Roger Dupouy, Conservateur du patrimoine de la télévision mécanique. Le document sera prochainement sur notre web TV.




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