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PARCOURIR LA VILLE
Circuit découverte du bestiaire de Malakoff
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Voici une promenade insolite et artistique pour découvrir d’une manière insolite la ville de Malakoff. Exposés et mis en scène dans l’espace public, les animaux sont représentés dans la ville de Malakoff de multiples façons. Partez à leur découverte.

Du haut des façades où au coeur des espaces verts, ils fascinent, interrogent ou tout simplement décorent les immeubles. Les représentations animalières à Malakoff dévoilent l’animal domestique, sauvage, imaginaire... de façon moderne et parfois inattendue, offrant à travers la ville des oeuvres qui forment un fabuleux bestiaire urbain.

Le bestiaire dans l’environnement de Malakoff est bien présent principalement sur les façades de certains immeubles et pour l’ornementation des espaces verts. Ce décor animalier situé parfois où l’on ne l’attend pas, s’inspire de la mythologie, égaye par ses couleurs à l’aide de la mosaïque quelques façades. Il a inspiré des artistes contemporains qui ont utilisé des matériaux en fer et en fonte en pierre-ciment ou plâtre. Plusieurs fois l’animal est représenté sur les bas-reliefs qui ornent des maisons de ville.

Ainsi, les animaux jouent à cache-cache à travers la ville créant une sorte de cabinet de curiosités où ils sont perchés, juchés, flanqués, nichés, exposés. Ils nous regardent, nous interrogent et forment un petit bestiaire urbain fort sympathique.

A découvrir à Malakoff

Le bestiaire en métal du patio de l’Hôtel de Ville. Depuis l’an 2000 un fabuleux bestiaire de métal imaginé par le sculpteur Antoine Rohal a élu domicile dans le jardin intérieur de la mairie au milieu des bambous. Coqs, chouettes, faucons, un crapaud et une sirène donnent au lieu une atmosphère assez unique à Malakoff. Accessible durant les heures d’ouverture de la Mairie. Voir notre fiche descriptive complète

La céramique de la libellule  5 rue Jean Jaurès, reproduite quatre fois sur un petit immeuble est la seule à Malakoff à représenter un décor animalier coloré qui rehausse l’esthétique particulière de la façade d’un immeuble. Ce « carrelage mural d’extérieur » issu des catalogues proposés aux architectes depuis la fin du 19ème siècle était réalisé en série grâce à un nouveau procédé de fabrication de carreaux par atomisation qui permettait la production d’ornements de façades résistants aux intempéries.

Le bas-relief des bacchanales d’enfants sur la façade de maison de ville 32 rue Salvador Allende la façade d’une maison affiche une décoration composée de quatre panneaux décoratifs reproduisant les sculptures de Bouchardon sur la fontaine monumentale des quatre saisons rue de Grenelle à Paris. Les scènes reproduisent une version des bacchanales d’enfants, associées aux saisons : le printemps, l’été et l’automne. Voir notre fiche descriptive complète

Les deux petits dragons ailés qui encadrent la porte d’entrée de l’immeuble du 41 rue Victor Hugo suscite l’étonnement. La symbolique de protection est manifestement exprimée pour un lieu de passage essentiel qui donne accès à tout le bâtiment. Les dragons sont ici les gardiens de l’entrée.

La fresque-mosaïque les oiseaux sur fond rouge située dans la cour de l’école primaire Fernand Léger, a été réalisé par la mosaïste Mélano Hoegger (1976). C’est Nadia Léger, la veuve du grand peintre qui a fait don à la ville de Malakoff d’un motif représentant une oeuvre très connue de Fernand Léger sur un thème cher à l’artiste, les oiseaux. Le thème des oiseaux est un aspect tardif dans l’oeuvre de Léger (années 50). L’artiste a toujours peint des animaux familiers, des animaux que les gens connaissaient bien et qu’ils voyaient tous les jours. Fernand Léger a peint des oiseaux sur trois fonds différents de couleur : le bleu, le jaune, le rouge, oeuvres visibles au musée national Fernand Léger à Biot (Alpes Maritimes) qui possède un tableau sur fond jaune et une tapisserie sur fond bleu. Le tableau original sur fond rouge se trouve au musée des arts décoratifs à Paris. Voir notre fiche descriptive complète

La chasse au lévrier 51 rue Vincent Morris, allégorie de la chasse dans le monde antique a été réalisé par Monsieur Sauré, sculpteur qui habitait la maison dans les années 50. Les trois lévriers dans une poursuite à vue du gibier sont tenus en laisse par un chasseur à pied doté d’une belle force musculaire. Un cavalier, tunique au vent, prêt à utiliser son arc pour tuer le gibier débusqué par les lévriers monte un superbe cheval piaffant d’impatience. Cette sculpture en stuc reprend un imaginaire de la chasse au lévrier, une race très ancienne.

La ménagerie de l’école Jean Jaurès rue Jules Ferry. La façade du groupe scolaire possède quatre bas-reliefs dont l’objet exclusif est le thème animalier. C’est l’artiste Jean Joachin (1953) qui à réalisé cette série de tableaux où s’entremêlent animaux fascinants, puissants, ou bien frêle, disgracieux, sauvage, félin : paon, canard, renard, biche, cigogne, bélier, cerf, hibou, lapin, renard, lion, lionne, éléphant, babouin, singe (qui nous regarde avec un air malicieux), phoques, renne, pingouin, ours blanc. Une ménagerie façon ancienne carte scolaire figurative qui ornait les classes primaires autrefois. Voir notre fiche descriptive complète

La sculpture d’Hercule terrassant le taureau de Némée sur la façade du 197 avenue Pierre Brossolette, oeuvre de Yves Helbert (1955) en ciment-pierre, est l’une des innombrables représentations sur des supports variés du personnage d’Hercule. Incarnant la force physique il est toujours mis en scène combattant des créatures puissantes.Personnages de la mythologie gréco-romaine, Hercule, demi-dieu, fils de Jupiter et d’Alcmène est célèbre par ses douze travaux. C’est au cours du premier d’entre eux, la chasse du lion de Némée qu’il acquière ses principaux attributs : la massue taillée dans un olivier sauvage et la léonté, c’est-à-dire la peau du lion. Voir notre fiche descriptive complète

Les trois échassiers du Parc Salagnac sont figés sur le petit lac au milieu de leurs congénères, cygnes et canards, eux bien vivants. Ils ornent l’un des plus beaux espaces verts de Malakoff. Faits de fils de fer reproduisant les parties du corps, de tubes d’acier pour le cou et les pattes, de plaques de cuivre figurant ailes, becs et plumes, ces échassiers en dentelle métallique défient les saisons.

 




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