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A LA UNE
Célébration de soixante années d’enseignement technique au lycée Louis Girard à Malakoff. Une belle histoire qui a accompagné plus de 20 000 jeunes sur six décennies. Le jeudi 2 juillet la salle d’animation du lycée Louis Girard était pleine pour célébrer le 60ème anniversaire de l’un des meilleurs lycées professionnels de France à vocation mécanique. Lors de cet anniversaire ont été rappelés les grands moments de cette histoire enracinée dans la grande histoire nationale de l’enseignement professionnel. Il fut une belle occasion pour des anciens élèves et professeurs de se revoir et d’échanger sur le double caractère de l’enseignement au Lycée Louis Girard, « former des citoyens et des professionnels qualifiés ». Mission éducative réussie puisque le lycée n’a pas cessé d’être un pôle d’excellence comme ont tenu à l’exprimer tous les intervenants. UNE HISTOIRE DANS LE SUD DE MALAKOFF L’histoire de la formation professionnelle à Malakoff démarre en 1944 à la Libération par la création d’un centre d’apprentissage au moment où la formation des jeunes constitue un enjeu dans la reconstruction de la France. Le nouveau centre trouve refuge dans l’école primaire Henri-Barbusse dans le sud de Malakoff avec cinq spécialités : ajustage, tournage, fraisage, menuiserie, cordonnerie et botterie. Mais cette formation dans une structure scolaire inadaptée à l’enseignement technique ne pouvait demeurer dans un établissement non prévu pour cet usage, dont les planchers n’étaient pas assez résistants pour supporter les charges importantes des machines-outils. Par ailleurs, le nombre d’enfants à scolariser dans le sud de la ville en forte progression demandait l’utilisation de toutes les parties de l’école. Une forte pression de la municipalité pour récupérer la totalité des lieux pour l’enseignement primaire eu lieu. En 1950, il fut donc décidé de construire un collège technique non loin de là sur un terrain comportant de nombreuses galeries souterraines d’anciennes carrières de calcaire grossier qui furent fortement consolidées pour supporter un grand bâtiment en béton. Les travaux s’achèveront en 1954. La première rentrée scolaire aura lieu en septembre 1955. La nouvelle structure était prévue pour un effectif de 450 élèves répartis dans les préparations au Certificat d’’Aptitude Professionnelles ((CAP) : ajusteur, tourneur et fraiseur en trois ans et de dessinateur industriel. Le nouvel établissement se sépare alors de la cordonnerie et de la botterie qui sont transférées rue de Turquetil à Paris. Dès l’année suivant son ouverture le collège absorbe une section aéronautique dépendant du Ministère de l’air et comprenant les spécialités d’ajustage d’étude d’aviation, de mécanique en instrument de bord d’aéronautique et d’électricité d’aviation . Une filière qui bénéficiera d’une belle notoriété. Ces élèves étaient recrutés à partir de la classe de troisième pour préparer à la fois le CAP de leur spécialité et le BEI. Cela dura jusqu’en 1968 où les spécialités de l’aéronautique furent supprimées et remplacées par les préparations en deux ans au BEP mécanicien-monteur micromécanique et électromécanique. En 1958 l’établissement crée les sections d’ajustage et de fraisage sur moules métalliques. Parallèlement furent crées des cours de promotion sociale en 1957 qui comptèrent jusqu’à 600 auditeurs. Un vrai succès Le développement de la formation de techniciens connaît donc à cette époque une croissance sans précédent jusqu’aux années 60, où le centre d’apprentissage comptera jusqu’à 600 élèves. En 1961, le centre d’apprentissage devient Collège d’enseignement technique (CET) puis en 1967 lycée d’enseignement professionnel, les fameux LEP. Durant toute cette période de 1960 à 1972, l’établissement assurera une mission de préparation aux ENNA pour les professeurs africains et malgaches des anciennes colonies françaises devenues indépendantes. 230 professeurs furent ainsi formés dans les murs de l’établissement de Malakoff. En 1984 pour son 40ème anniversaire le lycée prendra le nom d’un militant ouvrier de Malakoff Louis Girard, ancien résistant mort en déportation à Auschwitz. En 1985 le LEP devient Lycée professionnel Le but des équipes éducatives qui se sont succédées depuis 60 ans « Former des citoyens et des professionnels « a été depuis la création du lycée une tradition ancrée dans « une démarche d’éducation populaire et de culture ouvrière » à tenu a rappeler madame Patricia DI Scala proviseur du lycée depuis 2012 « avec la volonté permanente de mettre en valeur les potentialités professionnelles et les qualités humaines de chaque élève... » Ces valeurs les élèves, selon les périodes, ont eu l’occasion de les mettre en avant d’abord par le sport en 1965 et 1967 quand furent organisées de mémorables « exhibitions sportives ». Puis au fil des années les élèves ont été invités a rencontrer des témoins et acteurs de la société, a créer des activités culturelles propres à l’établissement (concours de photos et de poésie...). |