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A LA UNE
Deux films courts pour transmettre la mémoire sur la guerre de 14-18 viennent d’être réalisés avec la collaboration technique de l’EMC. Diffusion en novembre. La grande guerre de 14 18 peut paraître lointaine, oubliée souvent de la mémoire familiale. Elle a retrouvé avec les commémorations du centenaire un nouvel intérêt. De nombreuses familles de Malakoff ont redécouvert avec émotion des photos, des lettres, des cartes postales, des objets des tranchées... qui témoignent du destin individuel d’un proche et de la dimension collective du premier conflit mondial qui par son ampleur et sa durée a touché toutes les familles françaises. Suite à la présentation des souvenirs des habitants de Malakoff dans l’exposition « Mémoires de poilus » en 2014 deux films courts restituent en images et avec émotion des témoignages familiaux : Pour Manuèle Basquin, c’est la longue liste du monument aux morts de Malakoff qui l’a conduite à faire une vaste recherche généalogique pour décripter ce mémorial virtuel et connaître le parcours de ces hommes victimes de la guerre. Des souvenirs de 14-18 Hélène Bouloy, 93 ans, les conservent précieusement car ils parlent de son propre père poilu de Verdun. Ses nombreuses lettres, les cartes postales couvertes de sa fine écriture sont autant de récits intimes qui disent l’horreur des tranchées mais aussi des espoirs de paix. Il a eu la chance de revenir, d’en parler à sa famille alors que beaucoup de survivants gardaient le silence. Dans le film elle rapporte avec émotion quelques souvenirs. Claude Pichard, ancien appelé d’Algérie et sa femme Georgette restent encore proches de ce grand-père tué à Verdun en mai 1916, il y a tout juste 100 ans. Les lettres conservées par trois générations disent les misères des combattants, la mort omniprésente et souvent leur état d’âme. Le souvenir demeure. Ils témoignent pour transmettre et faire revivre le passé dans le présent, contre l’oubli. La bataille de Verdun est devenue le symbole du courage et de la souffrance des poilus de la Première Guerre mondiale. Une page d’histoire vécue par des soldats de Malakoff. Sa portée symbolique est ressentie sur le haut lieu de la nécropole nationale de Douaumont. Sylvain arrière petit-fils de poilu vit à sa façon le devoir de mémoire. Une démarche personnelle qui lui donne l’occasion d’aller à la rencontre des membres d’associations mémorielles qui tirent de l’oubli les lieux de la Grande Guerre. Dans le film il nous guide dans le bois des Caures où le sol déchiqueté, laminé, rappelle encore le déluge inimaginable qui s’est abattu aux premiers jours de la Bataille de Verdun. Ici et autour des forts de Vaux, de Douaumont et sur la côte 304... sont morts 150 hommes de Malakoff. Cent ans après les combats, le champ de bataille garde toujours les traces de l’organisation complexe et massive des tranchées où les engins de morts parsèment encore le sol. L’exposition mémoire des poilus proposée à la population de Malakoff qui fut le résultat d’une collecte de témoignages et d’objets est désormais utilisée dans un cadre pédagogique, les jeunes du collège Paul Bert ont été invités à leur tour à s’interroger sur cette période récente de l’histoire de France. Quelques images montrent toute l’importance du devoir de mémoire auprès des jeunes. Les deux films seront diffusés le 19 novembre 2016 lors de la journée de la mémoire et du patrimoine de Malakoff. |