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REPRESENTATIONS ANIMALIERES
Le bestiaire urbain de Malakoff
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Exposés et mis en scène dans l’espace public, les animaux sont représentés dans la ville de Malakoff de multiples façons depuis le début du 20ème siècle. Du haut des façades où au coeur des espaces verts, ils fascinent, interrogent ou tout simplement décorent les immeubles.

Les représentations animalières à Malakoff dévoilent l’animal domestique, sauvage, imaginaire... de façon moderne et parfois inattendue, offrant à travers la ville des oeuvres qui forment un fabuleux bestiaire urbain. Tel un explorateur ou naturaliste, en traînant ses pas dans les rues, c’est une promenade insolite et artistique qui nous attend.

Le bestiaire dans l’environnement de Malakoff est bien présent principalement sur les façades de certains immeubles et pour l’ornementation des espaces verts. Ce décor animalier situé parfois où l’on ne l’attend pas, s’inspire des textes de la mythologie, égaye par ses couleurs à l’aide de la mosaïque quelques façades. Il a inspiré des artistes contemporains qui ont utilisé des matériaux en fer et en fonte en pierre-ciment ou plâtre. Plusieurs fois l’animal est représenté sur les bas-reliefs qui ornent des maisons de ville.

Ainsi, les animaux jouent à cache-cache à travers la ville créant une sorte de cabinet de curiosités où ils sont perchés, juchés, flanqués, nichés, exposés. Ils nous regardent, nous interrogent et forment un petit bestiaire urbain fort sympathique.

Le bestiaire en métal du patio de l’Hôtel de Ville abrite depuis l’an 2000 un fabuleux bestiaire de métal imaginé par le sculpteur Antoine Rohal.

La céramique de la libellule rue Jean Jaurès, reproduite quatre fois sur un petit immeuble est la seule à Malakoff à représenter un décor animalier coloré qui rehausse l’esthétique particulière de la façade de l’immeuble.

Les deux petits dragons ailés qui encadrent la porte d’entrée de l’immeuble du 41 rue Victor Hugo suscite l’étonnement

La fresque-mosaïque les oiseaux sur fond rouge située dans la cour de l’école primaire Fernand Léger, a été réalisé par la mosaïste Mélano Hoegger (1976). C’est Nadia Léger, la veuve du grand peintre qui a fait don à la ville de Malakoff d’un motif représentant une oeuvre très connue de Fernand Léger sur un thème cher à l’artiste, les oiseaux.

La chasse au lévrier rue Vincent Morris, allégorie de la chasse dans le monde antique a été réalisé par Monsieur Sauré, sculpteur qui habitait la maison dans les années 50.

La ménagerie de l’école Jean Jaurès rue Jules Ferry. La façade du groupe scolaire possède quatre bas-reliefs dont l’objet exclusif est le thème animalier.

La sculpture d’Hercule terrassant le taureau de Némée sur la façade du 197 avenue Pierre Brossolette, oeuvre de Yves Helbert (1955) en ciment-pierre, est l’une des innombrables représentations sur des supports variés du personnage d’Hercule.

Les trois échassiers du Parc Salagnac sont figés sur le petit lac au milieu de leurs congénères, cygnes et canards, eux bien vivants.

Et quelques sculptures en fils de fer mis en place à travers la ville par le service des espaces verts et des mosaïques dans l’entrée d’immeubles notamment avenue Gambetta...


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