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LA TOUR MALAKOFF
Les trois attractions symboliques aux abords de la Tour
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En sortant de la Tour Malakoff, le visiteur bien mis en condition est invité à poursuivre son périple. Quittant la Tour par la façade intérieure de la Tour, le visiteur avait devant lui trois « objets » : la boule panoramatique, le puits miraculeux de l’Evangile et l’obélisque consacré aux souvenirs des victoires de la Patrie

 La boule panoramatique, sorte de mappemonde, s’élève au centre d’un salon champêtre. Les visiteurs sont autour pour admirer ce qui est pour le guide touristique « l’emblème de la félicité terrestre dont elle reproduit de nombreux aspects ».

Le puits miraculeux de l’Evangile, où l’eau se change en vin comme dans les noces de Cana (épisode cité dans l’Evangile de Saint-Jean), pourrait être une animation fort déplacée dans un établissement consacré à l’histoire militaire. Mais non rassure le guide touristique « cette transformation de l’eau en vin rappelle que le courage et les forces du soldat comme du travailleur ne se récupèrent que dans la boisson réparatrice née de la vigne ».
Chauvelot aura ainsi voulu, à l’imitation du Christ, opérer la transformation de l’eau en vin d’une manière à étonner et à ravir à la fois. Pour cela, le puits de l’Evangile, rempli d’eau jusqu’à son orifice, possède un conduit qui plonge à l’intérieur et c’est par un robinet qui parait destiné à fournir de l’eau, que l’on voit couler un excellent vin distribué aux visiteurs à raison de 15 centimes le verre.
 
L’obélisque de trente mètres de hauteur est dressé vers les cieux « pour indiquer que la gloire militaire auquel il est consacré est immortelle ». L’Obélisque se compose d’un socle et d’une aiguille à quatre faces constellées en lettres d’or par les noms et principaux évènements de la guerre de Crimée. Répétées sur les quatre côtés du socle, est reproduite une simple phrase : « Amour de la patrie, honneur aux combattants ».
 
Chaque face raconte une période de cette guerre glorifiée :
Guerre d’Orient, année 1854 :
première période : la Turquie. « Désastre de Sinope : l’escadre ottomane fut tout à coup surprise dans le port par la flotte russe…le combat fut terrible ».
« Kadry-bey et Hussein-Pacha préfèrent sombrer plutôt que de se rendre, et ensevelirent dans les flots leur immortalité. Aly-bey imita ce noble exemple de la patrie ».
Silestrie : « Défense héroïque de l’armée turque commandée par Omer-Pacha ; les Russes levèrent le siège après avoir envahi les provinces danubiennes contre les lois de la guerre ».
Guerre d’Orient, 1854-1855 :
troisième période : la Crimée. « Alma, 20 septembre ; bataille gagnée par l’armée française commandée par le général Saint-Arnaud contre 40.000 Russes protégés par des hauteurs inexpugnables ». Suivent les noms des lieux de la bataille : Balaclava, Inkermann, Kinburn, Baïdar, Eurpatoria, Tchernaïa, le Carénage, Kerch, le Mamelon-Vert, le petit et le grand Redan, la Tour Malakoff, Sébastopol.
Guerre d’Orient, année 1854 :
deuxième période : la Baltique. « Combat de Tortoka et d’Uléaborg. Une bombe, près d’éclater, tombe sur le vaisseau l’Hecta ; un matelot la ramasse et la jette à la mer…Débarquement des troupes et du matériel de siège sous la protection des vaisseaux le Duperré et l’Edimbourg ; quatre vaisseaux anglais et quatre vaisseaux français prennent part à l’attaque de Presto ; elle tombe et provoque la reddition de la forteresse de Bomarsund, sentinelle avancée des îles d’Aland, place de guerre de grande importance ».
Guerre d’Orient : Traité de Paris, 30 mars 1856 :
la Paix : signée par Baron Bourqueney, lord Cowley, conte Walewski, conte Cavour, marquis Villamarina, conte Orloff, baron Hubner, Ali-Pacha, lord Clarendon, Mehemet-Djenil-bey, baron Brunow, conte Buol-Schauenstein. Dieu protège la France.

 


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