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LE FORT FACE AUX PRUSSIENS
Une garnison renforcée
En attendant la confrontation (1870)
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Après la défaite de l’armée française à la bataille de Reichshoffen, le 6 août 1870, le Gouvernement pris des mesures pour assurer la remise en état de défense les forts entourant Paris, dont celui de Vanves. Les premières préoccupations furent pour le renforcement des ouvrages existants et la construction rapide d’ouvrages nouveaux pour assurer une résistance à l’envahisseur prussien.
Des mesures ont ensuite été prises pour assurer le commandement supérieur de chacun des forts, ainsi que les commandements de l’artillerie et du génie.

 En 1870, les troupes qui composaient la garnison des ouvrages fortifiés, se divisaient en trois catégories. Nous les retrouverons au fort de Vanves : troupes de ligne, personnel de marine, garde mobile. Etat de lieux au fort de Vanves lors du siège de Paris par les prussiens.

 
-Commandant du fort : lieutenant-colonel en retraite Crétin
-Commandant de l’artillerie : capitaine Morand
-Commandant du génie  : lieutenant-colonel Brunon
-Service de Santé : médecin-major de la marine Baquiè
 
PERSONNEL DU FORT  
 
-Etat-major :
6 officiers
-Infanterie :
4 compagnies des 27è, 36è, 48è, et 94è de ligne soit 12 officiers, 807 hommes
9è bataillon de mobiles de la Seine soit 25 officiers, 766 hommes 
-Artillerie 
Détachement de la 13è batterie du 4è régiment soit 18 hommes
Détachement du régiment d’artillerie à cheval de l’ex garde soit 111 hommes
Détachement de la 2è compagnie bis du régiment du train d’artillerie de l’ex-garde
soit 30 hommes
- Génie :
Détachement de la 18è compagnie du 3è régiment soit un officier et 76 hommes
-Administration et service de santé
1 officier et 21 hommes
-Pénitencier militaire
6 sous-officiers
 
Effectif total du fort : officiers, 1839 hommes
 
ARMEMENT
 
L’armement de défense était presque tout en place au 19 septembre 1870, le chargement des projectiles et la formation des gargousses donnèrent une abondance considérable de munitions. Les canons rayés à 400 coups et les canons lisses à 300 étaient approvisionnés. Les vivres prévus pour 45 jours…
56 bouches à feu étaient prêtes à fonctionner contre l’ennemie Prussien :
1 canon rayé de 16 et 115 projectil
4 canons rayés de 24 P et 400 projectiles
 5 canons rayés de 12 P et 400 projectiles
5 canons rayés de 12 S et 400 projectiles
4 canons rayés de 4 C et 100 projectiles 
11 canons lisses de 16 et 250 projectiles
5 canons-obusiers de 12 et 250 projectiles
4 obusiers de 16 et 250 projectiles (type de canon dont le rapport entre la longueur de la partie rayée du tube et de son calibre est en dessous de 20)
4 obusiers de 22 et 250 projectiles
4 mortiers de 15 et 600 projectiles
4 mortiers de 22 et 8000 projectiles
3 mortiers de 27 et 400 projectiles
 
526 611 cartouches modèle 1866 (cartouches pour le fusil Chassepot du nom de son créateur, fusil de l’armée française mis en service en 1866 et qui a servi notamment pendant la guerre franco-prussienne de 1870)
 
10 080 cartouches modèle 1863 (cartouche pour carabine de cavalerie Sharps "New Model 1863", cartouche combustible et amorçage séparé)
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