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CHRONOLOGIE 1870-2012
Un dépôt historique de tramways et de bus à Malakoff
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Le dépôt de bus de Malakoff est l’une des plus anciennes remises de matériels de transport public de la région parisienne. Son histoire est intimement liée au développement du transport urbain du sud de la capitale depuis le milieu du 19ème siècle. D’abord dépôt de tramways hippomobiles le site abrita une importante cavalerie avec ses différents métiers liés aux chevaux. Puis l’électrification suscita de profondes transformations. Après la disparition des tramways le dépôt accueillera une pendant une dizaine d’années le futur musée des transports urbains qui laissera la place en 1977 au dépôt actuel des bus.

1870

Achat des terrains dans le quartier du petit-Vanves sur la plaine de Montrouge couverte de carrières de pierre (recherches en cours)

 
1873 
Le dépôt de la Seine situé 24 rue Delambre à Paris accueille les tramways hippomobiles de la ligne Fontenay-aux-Roses/Saint-Germain-des-Prés (ligne empruntant l’avenue de Chatillon sur le quartier Malakoff, actuelle avenue Pierre Brossolette)
 
1875
Le dépôt des tramways du sud parisien de la rue Delambre est affecté à la ligne Porte de Chatillon/Saint-Germain-des-Prés
 
1876

Création du premier dépôt de tramways hippomobile sur le quartier de Malakoff alors sur la commune de Vanves au 120 route de Chatillon (actuelle avenue Pierre Brossolette). Il accueille une importante cavalerie avec les différents corps de métiers liés aux chevaux. Les tramways hippomobiles de la ligne Malakoff-Chatelet Les Halles sont remisés au dépôt Didot à Paris.

1901
L’électrification des tramways nécessite la construction d’un nouveau hall avec une charpente métallique ouvrant sur la route de Montrouge (actuelle avenue Gabriel Péri)
 
1905
Fin d’une époque. La cavalerie et tous les métiers liés au tramway hippomobile disparaissent du dépôt au profit du matériel électrifié.
 
1921
La Compagnie Générale Parisienne des Transports (CGPT) qui dirigeait le dépôt de Malakoff est rachetée comme neuf autres Compagnies de transport urbain par la STCRP. Le dépôt de Malakoff compte alors 83 voitures pour les lignes 86, 87, 89, 90, 94. Deux nouveaux halls sont construits pour abriter 7 voies longues de 80 mètres et 8 voies de 65 mètres. Une machine à laver les tramways est installée dans la cour.

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1929
Transformation des bâtiments en dépôt mixte tramways-omnibus automobiles
(officiel le 2 septembre 1929). Le parc de rames à motrices avec remorque remplace peu à peu les voitures à impériale en exigeant un espace de remisage plus important 
 
1933
Construction d’un dépôt d’autobus à côté du dépôt de tramways
 
1937
Fermeture du dépôt de Malakoff à l’exploitation du tramway (15 mars 1937). Le matériel est démolit excepté une dizaine de tram réutilisés pour le réseau de la ville de Rouen.
Les halls deviennent un garage des derniers tramways parisiens.
 
1942
Le Chemin de Fer Métropolitain reprend le réseau routier. Le dépôt devient un entrepôt de bandages du métropolitain et des bois destinés à la fabrication des sabots de frein.
 
1945
Le dépôt a payé un lourd tribu pendant les années de guerre. 21 membres du personnel du dépôt sont « Morts pour la France ». Une plaque est fixée sur le mur du bâtiment administratif.
 
1957
Des passionnés créent l’Association du musée des transports urbains avec l’aide de la RATP, obtiennent la possibilité d’entreposer la collection naissante d’anciens tramways, trolleybus et autobus dans la partie nord du dépôt de Malakoff.
 
1964
Le musée est ouvert au public. C’est le premier musée ferroviaire créé en France. Il ferme en 1972.
 
1973
La RAPT récupère les halls où étaient remisés les véhicules anciens. Le musée est transféré à Saint-Mandé
 
1977
Le hall du dépôt de Malakoff est partiellement démoli, reconstruit et agrandi. Le dépôt d’autobus contigüe est agrandit.
 
2000
Le dépôt est modernisé, notamment le bloc atelier avec la disparition des fosses de visites remplacées par des ponts à ciseaux rendant les interventions plus aisées.
 
2005
Le centre de bus gère un parc d’environ 200 voitures pour 14 lignes d’autobus (3 lignes de Paris, 8 lignes de banlieue, 2 dessertes urbaines). C’est un réseau de 261 kilomètres avec 714 points d’arrêt répartis sur 14 communes et trois départements. 200 000 voyageurs par jour sont transportés.
 
2010
Le centre exploite désormais 19 lignes (14 pour desservir la banlieue, 4 lignes interurbaines, 1 ligne noctilien). 74 personnes sont chargées de la maintenance. 600 personnes sont chargées de l’exploitation dont 541 machinistes-receveurs. 6,4% des effectifs du centre sont des femmes.

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