SOMMAIRE :
Le bâti

Un territoire


Les activités


Le sacré


MAISON DE QUARTIER HENRI BARBUSSE
La fresque de l’anecdote de la Révolution Humaine (1976)

Placée sur le mur sud de la Maison de quartier Henri Barbusse la fresque intitulée « Anecdote de la Révolution Humaine » est de l’artiste Chilien Le Condor, réfugié politique Chilien arrivé en France en 1962. Inaugurée en 1976, cette fresque militante a été exécutée par l’Atelier Neruda. Avec plus de 40 ans d’existence, l’oeuvre murale peut paraître obscure et mérite donc d’être décryptée pour comprendre le message. Car il s’agit bien d’une oeuvre peinte militante bien ancrée dans son époque et le discours politique de gauche des années 1970.

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Placée sur le mur sud de la Maison de quartier Henri Barbusse la fresque intitulée « Anecdote de la Révolution Humaine » est de l’artiste Chilien Le Condor, réfugié politique Chilien arrivé en France en 1962. Inaugurée en 1976, cette fresque militante a été exécutée par l’Atelier Neruda. Avec plus de 40 ans d’existence, l’oeuvre murale peut paraître obscure et mérite donc d’être décryptée pour comprendre le message. Car il s’agit bien d’une oeuvre peinte militante bien ancrée dans son époque et le discours politique de gauche des années 1970.

La fresque murale du Condor mesure 12 mètres de long par 8 mètres de hauteur et prend toute la surface du pignon du bâtiment avec ses contraintes liées à plusieurs ouvertures. L’école artistique à laquelle se référait le Condor est celle de « l’art révolution ».

L’oeuvre est divisée en deux parties : une chaîne de médaillons en trompe l’oeil et un homme qui se multiplie à l’infini et semble bondir vers l’avenir. La chaîne de médaillons, qui est la clé de l’explication du message, constitue l’anecdote des techniques et des rapports sociaux. L’ouverture d’une porte sur le côté gauche bien après la conception de l’oeuvre ampute en partie les trois premiers médaillons, ce qui ne facilite pas la compréhension de la fresque.

La vision marxiste du Condor (1) s’exprime dans les médaillons qui décrivent les rapports sociaux médiévaux et la description de la révolution technique moderne. Chaque médaillon constitue ainsi une figuration symbolique. Le moulin à vent (désormais peu lisible) c’est le seigneur propriétaire des champs et des moulins. Des hommes portent des sacs de grains, les gros sont pour le seigneur, le petit pour eux. Suivent les galériens, les esclaves... L’homme qui lit est le serf qui commence à prendre conscience de son sort. La Révolution Française est symbolisée par une corde tressée du Club des Cordeliers (2). Puis c’est le rappel de la Commune de Paris. Suivent avec le chiffre 50 un hommage au cinquantième anniversaire de la Municipalité ouvrière de Malakoff, le symbole de la patrie et de la révolution technique. . Les médaillons de droite figurent dès lors les énergies modernes. Les ondes d’abord avec les radars et les sonars, utilisés pacifiquement pour la pêche. Le médaillon hommage à Paul Langevin (3). Se succèdent toujours vers la droite la pétrochimie, l’atome, les voyages spatiaux, l’informatique et la cybernétique.

L’ensemble des médaillons révèle une constante dans le discours pictural du Condor : l’utilisation des techniques est politiquement symbolisée par la lettre A, trois fois répétées : Asie, Amérique, Afrique. Par sa fresque peinte sur le mur de la Maison de quartier (à l’époque la MJC) le Condor voulait disait-il « exprimer son espoir dans la potentialité des peuples à transformer le monde, quoi qu’il en coûte ».

La fresque qui était fortement dégradée au fil des années et sous l’effet des intempéries, à d’abord été restaurée en 2006 par le Condor lui-même. Son décès stoppe son travail de restauration. En octobre 2007 un jeune peintre de Malakoff qui a depuis fait son chemin, Julien Kasther, diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, achève la restauration et rend l’éclat à la fresque murale toujours bien visible aujourd’hui.

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Sources : l’hebdomadaire L’Aube Nouvelle N° 405

1) Le Condor, nom d’artiste de Camilo Hernandez. D’abord ouvrier dans l’imprimerie de son père à Santiago, puis journaliste, il peignait aussi beaucoup et faisait partie d’un groupe d’artiste qui exposait en dehors du Chili. Lorsqu’il viendra à Paris pour fuir la dictature de Pinochet ses amis peintres latino-américains l’aideront à exposer dans toute l’Europe. Il réalisera de nombreuses oeuvres pour les municipalités ouvrières de la région parisienne., dont deux à Malakoff.

2) Le Club des Cordeliers ou Société des Amis des droits de l’homme et du citoyen, société politique fondée le 27 avril 1790 et domicilié dans l’ancien couvent des Cordeliers, moines franciscains qui portaient une simple corde en guise de ceinture.

3) Paul Langevin : physicien, philosophe des sciences et pédagogue français, homme de gauche et militant pacifique et antifasciste et l’inventeur de l’ancêtre du sonar dont fait référence l’un des médaillons de la fresque. Il croyait dans le pouvoir de la science et de la raison pour apporter une existence plus juste et plus heureuses aux humains.

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GYMNASE JACQUES DUCLOS
La fresque du peuple résistant (1976)

Cette œuvre muraliste sur le mur pignon du gymnase Jacques Duclos, œuvre de Camilo Henriquez, dit le Condor, est située dans la cour du groupe scolaire Fernand Léger. La fresque démarre à partir du niveau des regards des enfants de six ans pour avoir son maximum d’effet esthétique. Une décision voulue par l’artiste lui-même, d’où l’utilisation du trompe l’œil réglé sur un premier plan à quatre vingt dix centimètres du sol.

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Cette œuvre muraliste sur le mur pignon du gymnase Jacques Duclos, œuvre de Camilo Henriquez, dit le Condor, est située dans la cour du groupe scolaire Fernand Léger. La fresque démarre à partir du niveau des regards des enfants de six ans pour avoir son maximum d’effet esthétique. Une décision voulue par l’artiste lui-même, d’où l’utilisation du trompe l’œil réglé sur un premier plan à quatre vingt dix centimètres du sol.

La note d’intention de l’artiste décrit bien le sens donné à sa fresque. Les blocs de pierres noyés sous la forêt, abandonnés pendant des siècles viennent d’être dégagés. On a coupé les branches, arbres et lianes, dont ne subsistent que quelques débris en bas à gauche du mur peint. Cinq ouvriers, maçon, maître-tailleur, sculpteur restaurent un monument dont chaque pierre est un morceau du passé de l’Amérique. Ils remettent en place ce qui a été détruit par les tremblements de terre, les invasions, les dictatures...
 
Sur le devant de la scène et à la droite de la fresque, deux enfants debout à la même hauteur que les écoliers jouant dans la cour de l’école Fernand Léger, ils viennent apporter aux ouvriers leur repas dans un panier. En arrière plan à droite, un paysage de campagne sud-américain.
 
Chaque pierre sculptée symbolise un peuple sud-américain séparé par la distance et le temps : expliquait l’artiste lors de la création de la fresque, entre la statue de l’île de Pâques à la toute extrémité droite de la fresque et le soleil de Kusko au centre, plus de mille ans les séparent. Elles symbolisent une civilisation avancée mais détruite. Mais qu’importe les ans et les distances, les représentations de ces chefs-d’oeuvre massifs expriment la solidité qui tôt ou tard vaincra l’impérialisme et la dictature.
 
L’oeuvre est militante, Henriquez était un peintre politique déchiré par la profonde blessure que vivait le Chili par la dictature sanglante du général Pinochet. Par son trait, sa couleur, le thème même de l’oeuvre, l’artiste a voulu traduire à la fois cette déchirure et l’espoir du rétablissement de la démocratie dans son pays.

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ART URBAIN TEMOIN DE L’HISTOIRE
Jean Jaurès et la paix

Conçue par Twopy et Seth One, deux streetartistes dont on repère bien le style, cette fresque intitulée « Jaurès et la paix » a été réalisée avec des jeunes dans le cadre des « Rendez-vous de la Jeunesse » en 2015 dans la cour de l’établissement scolaire qui porte son nom.

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Conçue par Twopy et Seth One, deux streetartistes dont on repère bien le style, cette fresque intitulée « Jaurès et la paix » a été réalisée avec des jeunes dans le cadre des « Rendez-vous de la Jeunesse » en 2015 dans la cour de l’établissement scolaire qui porte son nom.

Située sur le mur de séparation des deux cours de l’école élémentaire Jean Jaurès cette peinture murale sur fond bleu divisée en deux motifs met à l’honneur « Jaurès le pacifiste » dont l’établissement scolaire
contruit en 1952 porte le nom.

Sur le côté gauche est reproduit le plus célèbre portrait du tribun socialiste à la barbe blanche dont le regard témoigne de la détermination qui a guidé toute sa vie.

En arrière plan s’élancent des immeubles au milieu desquels s’échappe une colombe avec un rameau d’olivier dans le bec, symbole universel de paix et d’espoir.

Sur le côté droit s’étend le nom de Jean Jaurès en lettrage graffiti géant riche de trois couleurs. 

La fresque est accessible quand la salle des fêtes située dans la première cour est ouverte au public.

--------- 13 avenue Jules Ferry, Malakoff

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ART URBAIN SUR LE BATI
Fais le mur

Au fond du petit square rue Jean Moulin, sur le mur d’un garage de la cité Maurice Thorez deux streetartistes 2Kan et Shekra ont interprété le film culte de 2010 sur le street art réalisé par Bansky le célèbre pochoiriste « Exit Through the Gift Shop ».
Sur un fond jaune sont reproduites des feuilles qui montent vers le ciel pour passer le mur, d’ou le titre indiqué en haut de l’oeuvre « Fais le mur » . Une façon d’exprimer pour les artistes le rêve de l’envol pour l’ailleurs même sans autorisation.
Une création qui donne un peu de vie et de couleur dans ce square peu mis en valeur.

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Au fond du petit square rue Jean Moulin, sur le mur d’un garage de la cité Maurice Thorez deux streetartistes 2Kan et Shekra ont interprété le film culte de 2010 sur le street art réalisé par Bansky le célèbre pochoiriste « Exit Through the Gift Shop ».
Sur un fond jaune sont reproduites des feuilles qui montent vers le ciel pour passer le mur, d’ou le titre indiqué en haut de l’oeuvre « Fais le mur » . Une façon d’exprimer pour les artistes le rêve de l’envol pour l’ailleurs même sans autorisation.
Une création qui donne un peu de vie et de couleur dans ce square peu mis en valeur.

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ART URBAIN SUR LE BATI
Le mur du temps

Sur près de 80 mètres cette fresque collective de 2015 rue Jean Lurçat a mis en couleur le dos du mur en brique d’une enfilade de garages. Les streetartistes ont transposé leurs inspirations par différents styles de street art : graffitis, œuvres au pochoir, dessins, lettrages complexes ou décoratifs, peintures surréalistes...

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Sur près de 80 mètres cette fresque collective de 2015 rue Jean Lurçat a mis en couleur le dos du mur en brique d’une enfilade de garages. Les streetartistes ont transposé leurs inspirations par différents styles de street art : graffitis, œuvres au pochoir, dessins, lettrages complexes ou décoratifs, peintures surréalistes...

Avec ce quelle porte on peut considérer cette longue peinture comme une évocation du temps avec la représentation de l’évolution de la lignée humaine, les hiéroglyphes, le livre de la connaissance, les animaux mythiques comme le mamouth et le dragon.

A voir rue Jean Lurçat

 

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ART URBAIN SUR LE BATI
Le mur inspiré

L’oeuvre de street art en trois dimensions qui égaye le carrefour des rues Caron/Augustin Dumont représente un beau patchwork de styles et d’influences. La fresque collaborative forme un mur galerie ou s’entremêlent des visuels contemporains représentatifs des trois artistes qui se sont partagés l’espace en 2017 à la demande de la propriétaire.

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L’oeuvre de street art en trois dimensions qui égaye le carrefour des rues Caron/Augustin Dumont représente un beau patchwork de styles et d’influences. La fresque collaborative forme un mur galerie ou s’entremêlent des visuels contemporains représentatifs des trois artistes qui se sont partagés l’espace en 2017 à la demande de la propriétaire.

Les streetartistes Obisk, Gautier D’Huy et Simon Lazarus.expriment chacun à leur façon l’inspiration du moment. Obisk sème une série de lettrages biscornus, invente un bestiaire naïf avec un ensemble de couleurs où dominent les violets, les jaunes et les bleus..et une signature géante au visuel qui résume son identité artistique.

Simon Lazarus apporte du symbolisme et de l’abstraction avec ses carrés et ses ronds colorés.

Gauthier d’Huy préfère ouvrir les portes du temps et de l’espace avec une imposante clé. Une œuvre collaborative inspirée.

 

A voir à l’angle rue Caron et rue Augustin Dumont, Malakoff

 

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ART URBAIN SUR LE TROTTOIR
Mobilier urbain customisé par Le Cyklop

Le streetartiste Le Cyklop bien connu pour rendre vivants des éléments du mobilier urbain sa marque de fabrique à transfiguré en 2018 une cinquantaine de potelets de sécurité notamment rue Eugène Varlin à Malakoff et créé un univers graphique joyeux et coloré dans plusieurs espaces de la ville.

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Le streetartiste Le Cyklop bien connu pour rendre vivants des éléments du mobilier urbain sa marque de fabrique à transfiguré en 2018 une cinquantaine de potelets de sécurité notamment rue Eugène Varlin à Malakoff et créé un univers graphique joyeux et coloré dans plusieurs espaces de la ville.

Les potelets métalliques sur la voie publique font partie du mobilier urbain de protection pour assurer les flux sécurisés des piétons sur les trottoirs et pour empêcher aussi par endroit le stationnement des automobiles.

Le Cyclop reconnu pour ses détournements artistiques dans plusieurs quartiers de la capitale se rapproprie ce mobilier urbain banal du bas jusqu’à la petite boule qui le coiffe.

A Malakoff Le Cyklop a transfiguré notamment une cinquantaine de potelet le long de la rue Eugène Varlin. Son personnage emblématique à l’oeil unique coloré peint à la bombe s’inspire des créatures fantastiques de la mythologie grecque. Il faut y voir aussi un emprunt original au monde du jouet et de la BD.

Un univers graphique que l’on retrouve aussi dans d’autres endroits de la ville. Devant l’entrée de la Maison des Arts Le Cyklop a peint les yeux sur les demies sphères au ras du sol. Il a également égayé le rond-point Youri Gagarine dans le sud de Malakoff.

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ART URBAIN SUR LE BATI
Kashink et ses personnages protéiformes

Kashink qui vit et travaille à Paris est l’une des rares femmes particulièrement très actives dans le streetart/graffiti. Elle est de plus en plus sollicitée pour présenter ses œuvres à l’étranger et peindre des murs de grandes villes européennes. A Malakoff on lui doit deux œuvres réalisées en 2018 place de la République et rue Raymond Fassin.

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Kashink qui vit et travaille à Paris est l’une des rares femmes particulièrement très actives dans le streetart/graffiti. Elle est de plus en plus sollicitée pour présenter ses œuvres à l’étranger et peindre des murs de grandes villes européennes. A Malakoff on lui doit deux œuvres réalisées en 2018 place de la République et rue Raymond Fassin.

La plus monumentale des œuvres de Kashink à Malakoff est peinte sur le mur du gymnase Jacques Duclos, place de la République, face à l’immeuble de l’Insee. Atypique, l’artiste porte souvent une moustache, elle peint avec un grand talent d’immenses personnages protéiformes aux yeux multiples, ou des têtes de morts à la mexicaine, le tout dans un style graphique très coloré, loin des références traditionnelles du graffiti féminin « girly ». Son travail, qui s’inspire à la fois de ses origines slaves et hispaniques, du Pop Art et de l’illustration narrative, est à la fois très présent dans la rue et dans les galeries où elle expose souvent.

Inspirée par l’art contemporain et l’artisanat, Kashink s’engage aussi bien dans les causes féministes que pour le mariage pour tous. Elle revendique une peinture engagée et n’hésite pas à peindre des thèmes de société actuels comme l’égalité femmes/hommes, l’homosexualité, la religion...

La deuxième œuvre de Kashink est peinte sur le rideau de fer central de l’entrepôt de la Ressourcerie 5 bis rue Raymond Fassin. Moins impressionnante que celle de la place de la République elle ne passe pas inaperçue avec les personnages emblématiques de la plupart de ses œuvres au milieu de six autres talents.

Sources : Maison des Arts/Malakoff

Oeuvre place de la République

 

Oeuvre rue Raymond Fassin

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ART URBAIN SUR LE BATI
La petite expo sur les grilles du parc Salagnac

Sur les grilles du Parc Léon Salagnac, à côté de l’entrée rue Hoche, 8 grands panneaux reproduisant des œuvres de street art ont été installés en 2016.
Accrochées aux grilles qui forment un support original ces visuels colorés forment une galerie d’art à ciel ouvert, sans thème particulier, qui invitent les passants à se laisser interpeller par l’univers du street art.

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Sur les grilles du Parc Léon Salagnac, à côté de l’entrée rue Hoche, 8 grands panneaux reproduisant des œuvres de street art ont été installés en 2016.
Accrochées aux grilles qui forment un support original ces visuels colorés forment une galerie d’art à ciel ouvert, sans thème particulier, qui invitent les passants à se laisser interpeller par l’univers du street art.

A voir 91 rue Hoche, Malakoff

 

 

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ART URBAIN SUR LE BATI
Invader et ses trois mosaïques pixels à Malakoff

Alors que le streetart et les graffitis ont désormais pignon sur rue certain streetartistes continuent d’intervenir dans la clandestinité. C’est le cas d’Invader, Alias Franck Slama, artiste de rue français désormais mondialement reconnu dont les carreaux de mosaïque sont posés durant la nuit à l’abri des regards, ce qu’il appelle son « invasion ». Trois Space Invader ont surgit ces dernières années dans Malakoff et attirent les passionnés et les inconditionnels de l’artiste. Mais leur petite taille les rendent difficiles à repérer. Pas pour nous.

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Alors que le streetart et les graffitis ont désormais pignon sur rue certain streetartistes continuent d’intervenir dans la clandestinité. C’est le cas d’Invader, Alias Franck Slama, artiste de rue français désormais mondialement reconnu dont les carreaux de mosaïque sont posés durant la nuit à l’abri des regards, ce qu’il appelle son « invasion ». Trois Space Invader ont surgit ces dernières années dans Malakoff et attirent les passionnés et les inconditionnels de l’artiste. Mais leur petite taille les rendent difficiles à repérer. Pas pour nous.

La démarche de l’artiste Invader est désormais bien connue : provoquer une rencontre systématique entre la mosaïque et le pixel, la transposition d’une sorte de jeu vidéo dans la réalité urbaine ainsi qu’un processus de propagation planétaire.

Répartis dans près de 80 villes à travers le monde les mosaïques de carrelages ou de tesselles d’Invader, toujours placées dans des sites fréquentés, sont en règle générale entre trois et quatre mètres au-dessus du sol, solidement fixées avec des colles et des ciments professionnels forts pour éviter les détériorations ou les vols. Les œuvres de Malakoff confirment la règle.

Pour voir les trois œuvres d’Invader à Malakoff comme partout il faut lever les yeux : A droite du pont vers Vanves angle des boulevards du Général de Gaulle/Gabriel Péri. 52 Avenue Pierre Brossolette, pignon d’immeuble à l’entrée du Passage du Petit-Vanves (périmètre prochainement démoli pour reconstruction)

Chaque œuvre unique selon l’artiste forme une mosaïque en un matériau inaltérable. La forme carrée de ses tesselles fait toujours référence au pixel son thème de prédilection. L’artiste archive dans une base de données toutes ses « invasions » dont celles de Malakoff qui permettent de suivre sa trace à travers les villes. Lui, pour conserver l’anonymat apparaît toujours masqué lors de ses interviews.

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ART URBAIN SUR LE BATI
Elles, ces femmes remarquables de Malakoff et d’ailleurs

Le streetartiste Seth One a travaillé avec les 25 élèves de la 3èmeE du collège Paul Bert de Malakoff sur deux oeuvres de streetart dans la cour de l’école sur le thème de femmes remarquables durant l’année scolaire 2020-2021. Le streetartiste qui vient du tag et du graffiti et adepte des couleurs primaires a proposé en accord avec l’équipe pédagogique le choix de n’inscrire que le prénom des femmes retenues pour la fresque, renforcé par des clins d’oeil graphiques principalement des mots : résistante, féministe, justicière,, liberté, anarchiste, mon corps m’appartient, 1871...

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Le streetartiste Seth One a travaillé avec les 25 élèves de la 3èmeE du collège Paul Bert de Malakoff sur deux oeuvres de streetart dans la cour de l’école sur le thème de femmes remarquables durant l’année scolaire 2020-2021. Le streetartiste qui vient du tag et du graffiti et adepte des couleurs primaires a proposé en accord avec l’équipe pédagogique le choix de n’inscrire que le prénom des femmes retenues pour la fresque, renforcé par des clins d’oeil graphiques principalement des mots : résistante, féministe, justicière,, liberté, anarchiste, mon corps m’appartient, 1871...

 10 femmes ont été retenues : Sophie Germain, mathématicienne française (1776-1831), Louise Michel, institutrice figure de la Commune de Paris (1830-1905), Harriet Tubman, militante antiraciste et féministe américaine (1825-1913), Giselle Halimi, avocate française du Droit des femmes (1927-2020), Simone Veil, Déportée, magistrate et ministre française (1927-2017), Kathrine Switzer, sportive américaine qui a bravé l’interdiction du marathon de Boston aux femmes (né en 1947), Niki de Saint-Phale, artiste plasticienne féministe et anti-raciste (1930-2002), Augustine Variot, militante polique,1ère femme élue au Conseil Municipal de Malakoff en 1925 (1869-1959), Simone Goffard, militante politique, maire adjointe de Malakoff (1920-2017), Léa Figuères, Résistante, militante politique féministe à Malakoff (1922-2020)

L’oeuvre inaugurée le 28 juin 2021 a pris le nom de « Elles ».

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ART URBAIN SUR LE BATI
Angela Davis accueille les jeunes

Inauguré le 22 mars 2019 l’Espace jeunesse de Malakoff rue Augustine Variot a pris le nom d’Angela Davis après une consultation des jeunes de la ville. Le streetartiste JBC alias Jean Baptiste Colin a habillé la façade extérieure de ce lieu dédié à l’information des jeunes du portait d’Angela Davis.

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Inauguré le 22 mars 2019 l’Espace jeunesse de Malakoff rue Augustine Variot a pris le nom d’Angela Davis après une consultation des jeunes de la ville. Le streetartiste JBC alias Jean Baptiste Colin a habillé la façade extérieure de ce lieu dédié à l’information des jeunes du portait d’Angela Davis.

Son style graphique héritier direct du Pop Art et de la Bande Dessinée s’appuie sur sa vision du monde et ses problématiques. Evoquer la militante américaine n’était donc pas pour lui déplaire, au contraire.

Pour réaliser une façade dynamique et symbolique du lieu, JBC a utilisé comme à son habitude une image emblématique de la militante des Droits humains, féministe et communiste. Fidèle à son style réaliste fait de contours, d’aplats, et de points sa carte de visite, la façade est habillée de couleurs éclatantes autour d’ un portait géant d’Angela Davis. Une belle entrée pour l’Espace jeunesse qui invite les jeunes à prendre leur avenir en main.

A voir 2 rue Augustine Variot, Malakoff

 

 

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ART URBAIN SUR LE BATI
Les figures

Le streetartiste Bojan Nikolic développe dans ses créations urbaines un univers coloré d’où émergent des figures squelettiques qui marquent les influences de l’artiste par les œuvres de Miro ou Basquiat. La fresque qui habille un mur face à l’entrée de la station du métro « Malakoff-Etienne Dolet », réalisée en 2018.

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Le streetartiste Bojan Nikolic développe dans ses créations urbaines un univers coloré d’où émergent des figures squelettiques qui marquent les influences de l’artiste par les œuvres de Miro ou Basquiat. La fresque qui habille un mur face à l’entrée de la station du métro « Malakoff-Etienne Dolet », réalisée en 2018.

Bojan fait cohabiter six personnages fidèles à l’univers noir et mélancolique du Malakoffiot. Ces figures présentes dans toutes ses œuvres de street art ne sont pas sans rappeler les danses macabres du Moyen-Age qui nourrissaient les inquiétudes du moment et les messages sous-entendus.

Les figures squelettiques aux regards hypnotiques et les jeux de mots associés aux personnages ou qui émergent ici et là d’un visuel forcent l’imaginaire. L’ensemble de l’oeuvre représente sans doute les pensées de l’artiste, ses perturbations, ses nombreuses et incessantes questions sur le masculin et le féminin, la vie, la mort, le corps et l’esprit humain. A voir pour se faire une idée !

A voir 88 rue Guy Moquet,

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ART URBAIN SUR LE BATI
Avec les parapluies, la poésie sur les murs de la ville

Riks, Tiez, Romano, trois streetartistes indépendants regroupés dans « Le Mouvement » ont installé des séries de collages poétiques et éphémères figurant des rencontres insolites sous « Les parapluies » dans plusieurs villes dont Malakoff en centre ville et au Club ados.

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Riks, Tiez, Romano, trois streetartistes indépendants regroupés dans « Le Mouvement » ont installé des séries de collages poétiques et éphémères figurant des rencontres insolites sous « Les parapluies » dans plusieurs villes dont Malakoff en centre ville et au Club ados.

Visibles durant plusieurs mois ces collages mettent en œuvre un concept de création participative avec des habitants et des publics spécifiques notamment les jeunes dans le but de rapprocher les gens, créer des liens, porter un regard positif sur l’autre. A Malakoff, « Le Mouvement » a participé à deux projets streetart au pochoir qui ont aboutit à divers collages.

En 2017 une centaine d’habitants volontaires de Malakoff ont été invités à « se faire tirer le portrait » avec un-e inconnu-e ou quelqu’un de très différent, afin de créer des relations singulières et de tisser des liens entre citoyens-nes, les artistes et l’espace urbain. Ils ont ensuite trouvé leurs clichés imprimés en tailles réelles et en noir et blanc sous des parapluies colorés. Durant plusieurs mois le mur arrière du Théâtre 71, rue Raymond Fassin, le mur de la bibliothèque Pablo Néruda et sur celui de la cité Tissot ont porté ces montages et rencontres inédites. Ces collages en papier ont disparu progressivement avec le temps. Reste la mémoire photographique de ces œuvres réalistes et instantanées.

Durant l’été 2019 les façades du petit bâtiment du Club ados situé au mail Thorez ont pris des couleurs. 12 jeunes ont participé au projet streetart avec les artiste du collectif « Le Mouvement ». Avec six portraits de groupe ils ont réalisé au pochoir et peint plusieurs fresques pour habiller les murs du club avec les fameux « Parapluies colorés ».

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ART URBAIN SUR LE BATI
La femme fleur de Vinie et sa chevelure de tags

Arrivée de Toulouse à Paris en 2007, Vinie expose sur les murs de la capitale son personnage : une figure féminine à mi-chemin entre poupée et pin-up que l’on reconnaît à sa coiffure, faite de tags, flops et dédicaces diverses.Ce sont surtout ces cheveux qui changent selon les œuvres, imprimant au travail de Vinie une ligne directrice forte. L’oeuvre de la rue Paul Bert à Malakoff n’échappe pas à cet univers graphique.

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Arrivée de Toulouse à Paris en 2007, Vinie expose sur les murs de la capitale son personnage : une figure féminine à mi-chemin entre poupée et pin-up que l’on reconnaît à sa coiffure, faite de tags, flops et dédicaces diverses.Ce sont surtout ces cheveux qui changent selon les œuvres, imprimant au travail de Vinie une ligne directrice forte. L’oeuvre de la rue Paul Bert à Malakoff n’échappe pas à cet univers graphique.

L’oeuvre de la rue Paul-Bert à Malakoff « Méditation ou la femme fleur », ne passe pas inaperçu dans cette voie très empruntée de la ville. Le contraste entre les lignes épurées du personnage et les facettes du graffiti présents dans les cheveux reflète parfaitement l’univers graphique de Vinie. Son emplacement ne devait rien au hasard lors de sa création puisqu’elle se situait face à l’ancien entrepôt industriel qui a accueilli durant cinq mois en 2016 les œuvres d’une cinquantaine d’artistes urbains du monde entier, une exposition événement éphémère du « Grand 8 » visitée par plus de 40 000 visiteurs.

Vinie s’est expliquée sur la femme fleur, son personnage récurent de grande poupée à l’occasion de la réalisation de sa fresque de Malakoff : « J’adapte sa position, les teintes de ma peinture en fonction de plusieurs éléments comme la taille du mur ou son emplacement. Je fais tout pour qu’elle s’intègre bien au paysage, car une fois terminée elle devient une voisine pour les habitants du quartier. Pour cette fresque de la rue Paul Bert à Malakoff j’ai volontairement choisi un aspect doux et poétique pour que les commerçants d’en face, les passants, notamment les enfants qui se rendent au collège l’apprécient. J’ai échangé avec eux tous les jours pendant la réalisation ».

Avec un corps élancé imposant, un visage sombre et dont les yeux ont des airs de manga japonais et une chevelure qui dévore l’espace formée par des tags rappelant les œuvres et les artistes de l’exposition éphémère du « Grand 8 » la femme fleur assure une belle présence vivante.

Sources : Exposition Le grand 8/La forêt escargot/Malakoff infos Mai 2018

Oeuvre rue Paul Bert

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ART URBAIN SUR LE BATI
L’énigme décalée de Ben Eine sur le mur du parc de la Maison des arts

Certaines œuvres de street art à Malakoff accompagnent les pas des marcheurs avec malice, ou en stimulant leur imagination pour peu qu’il prennent le temps de s’attarder devant l’oeuvre. La fresque slogan multicolore du Londonien Ben Eine, le long du mur du jardin de la Maison des Arts à Malakoff est une façon ironique de l’artiste de s’adresser à la société par une formule décalée.

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Certaines œuvres de street art à Malakoff accompagnent les pas des marcheurs avec malice, ou en stimulant leur imagination pour peu qu’il prennent le temps de s’attarder devant l’oeuvre. La fresque slogan multicolore du Londonien Ben Eine, le long du mur du jardin de la Maison des Arts à Malakoff est une façon ironique de l’artiste de s’adresser à la société par une formule décalée.

La fresque de Ben Eine s’étale sur 40 mètres le long de la rue du 12 février 1934 entre le boulevard Gabriel Péri et l’avenue Pierre Brossolette, face à l’entrée du dépôt sud de bus de la RATP. L’oeuvre réalisée en 2016 est spectaculaire et prend tout le mur du parc de la Maison des Arts. Le londonien qui a émergé dans les années 1980 aux côtés du célèbre Banksy maîtrise l’art de délivrer des messages. C’est son style, unique et donc identifiable partout dans le monde : des mots, taille XXL écrits en lettre capitale, un style singulier qui rappelle les origines du graffiti. Son message est essentiellement composé de lettres colorées de l’alphabet.

A Malakoff Ben Eine ne se démarque pas de son style singulier tout en couleur. Son message est à moitié caché par des formes, sortes de calligraphies. Il faut prendre du recul et passer de l’autre côté de la rue pour avoir une vision complète de l’oeuvre et du message « Stop making more sense » ou « Cesse de donner trop de sens » en lettres lumineuses.

Sur 40 mètres l’artiste affiche donc son énigme a première vue peu perçue par les passants. Il aime les formules décalées sur une longue surface, sa marque de fabrique, peut être pour nous dire qu’une œuvre s’exprime souvent à travers un langage symbolique sans avoir de sens particulier. Faire beau à l’oeil avec des couleurs et des jeux de formes. Avec « Stop making more sense » ne cherchons donc pas à voir plus loin que ce qui est écrit !. Admirons.

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ART URBAIN SUR LE BATI
Les hirondelles (Anis)

Anis, alias Hadrien Bernard, est un artiste très présent sur la ville de Malakoff, d’abord parce qu’il y réside, mais visuellement on le remarque à travers deux œuvres de street art réalisées en 2018 sur les murs de Malakoff : les hirondelles et la princesse. Il fut le chef de projets de deux installations d’envergure : Le Grand 8 et la Forêt escargot.

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Anis, alias Hadrien Bernard, est un artiste très présent sur la ville de Malakoff, d’abord parce qu’il y réside, mais visuellement on le remarque à travers deux œuvres de street art réalisées en 2018 sur les murs de Malakoff : les hirondelles et la princesse. Il fut le chef de projets de deux installations d’envergure : Le Grand 8 et la Forêt escargot.

Les fresques murales d’Anis sont reconnaissables entre toutes. C’est un monde à lui qu’il restitue sans cesse depuis les années 1990 depuis qu’ il a fait ses classes dans le milieu du graffiti/streetart. L’univers artistique d’Anis s’enracine dans le végétal, le vivant, le mouvement avec toujours une touche esthétique enfantine et gaie. Les deux œuvres visibles sur les murs de Malakoff se veulent une invitation enchantée et poétique : a voir les hirondelles et la Reine.

Les hirondelles : Au 14 sentier des Fosses-Rouges (lieu important de carrières de pierre au 19ème siècle) non loin de la sortie de la station de métro « Malakoff-rue Etienne Dolet » sur la ligne 13, la fresque « les hirondelles » reflète totalement l’univers d’Anis : des arbres colorés et stylisés, des fleurs et des enroulements de feuillages, des personnages féminins, des hirondelles sur un fil électrique ou en gros plan.

Au milieu de ce décor enchanteurs, des jeunes filles sans nez : deux semblent vouloir sortir d’un cadre, une autre est sur un vélo, la dernière file cheveux au vent sur une trottinette. Le décor est planté : J’ai fait cette fresque dit-il comme je ressens cette ville de Malakoff, douce, colorée et nature... ». Dans cet univers joyeux et poétique Anis n’a pas oublié l’oiseau-logo de la ville de Malakoff, l’hirondelle.

Du Grand 8 à la Forêt escargot

La passion d’Anis pour les arts de la rue sait aussi s’exprimer par l’organisation d’évènements dans le domaine du street art ou il n’hésite pas à mettre en avant les streetartistes de Malakoff et d’ailleurs. En 2016 il fut le chef de projet et créateur de l’évènement « La Réserve de Malakoff », la gigantesque installation de 50 streetartistes réunis dans un hangar en sursis avant démolition, rue Paul Bert. Les visiteurs ont pu entrer dans une scénographie particulière et monumentale, un Grand 8 de 50 mètres de long et 20 mètres de large décrivant un parcours ludique et bluffant. Chaque artiste s’est vu offir une espace d’expression inédit à partir d’une thématique commune : la vie, le vivant. Un grand succès avec plus de 40 000 visiteurs conquis.

Et dans la continuité de cet événement ce fut en 2019 la réalisation d’une exposition street art géante et itinérante « La Forêt escargot », une première sculpture collective d’art urbain en forme d’escargot de 35 mètres de long avec sa coquille de 9 mètres de haut. A l’intérieur 22 streetartistes qui présentaient leurs installations inédites sur le thème de la forêt. Préparée des mois durant dans les anciens locaux de la CPAM de Malakoff, avec le soutien de la Mairie, le Forêt escargot a commencé son premier voyage place de la bataille de Stalingrad à Paris de juillet à septembre 2019 et a accueilli plusieurs milliers de personnes .

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ART URBAIN SUR LE BATI
La force des regards dans les oeuvres du rideau métallique de la Ressourcerie

En 2018 six streetartistes ont pris pour cible avec leurs bombes de couleur le rideau métallique de la Ressourcerie, 5 rue Raymond Fassin à Malakoff, le lieu associatif où sont récupérés les objets afin de leur donner une seconde vie dans la perspective de réduction des déchets. Pour en mettre plein les yeux !

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En 2018 six streetartistes ont pris pour cible avec leurs bombes de couleur le rideau métallique de la Ressourcerie, 5 rue Raymond Fassin à Malakoff, le lieu associatif où sont récupérés les objets afin de leur donner une seconde vie dans la perspective de réduction des déchets. Pour en mettre plein les yeux !

Sur cette enfilade de stores d’un ancien garage automobile, chaque artiste a réalisé une œuvre qui lui ressemble. A découvrir au bon moment lorsque la Ressourcerie est fermée et que tous les rideaux sont baissés.

Sur toute la largueur de la façade dans sa partie supérieure, les artistes Flaco et Ader Pop ont recréé à leur façon le mot Ressourcerie.

Sur le rideau le plus à gauche Camille Berger auteure française de bande dessinées et illustratrice à l’humour grinçant a puisé dans son univers graphique en reproduisant un monstre aux imposantes défenses.

Au centre Mosko, alias Gérard Laux, s’affiche avec l’une de ses transpositions d’animaux dans la rue, son tigre emblématique. A sa droite sur deux stores on retrouve une version des personnages protéiformes de Kashink et à l’extrême droite le portrait de la super héroïne issue de l’univers psychédélique de Kaldéa.

L’ensemble forme un vaste ensemble de personnages dont les yeux fixent les passants. Ici on retrouve les partis pris de chaque artiste, dont certains habillent des murs dans d’autres parties de la ville de Malakoff.

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ART URBAIN SUR LE BATI
La princesse énigmatique

Avec l’’oeuvre située Passage du Petit Vanves à l’angle du 56 avenue Pierre Brossolette, Anis s’écarte du végétal mais pas de la figure féminine. Il s’agit ici d’une « Princesse » debout, un corps allongé au visage expressif, coiffée d’une petite couronne. Elle tient à la main une sorte de pointe de cristal. La jeune femme est prise dans une spirale figurative, une sorte de tourbillon de couleurs aux multiples éclats. C’est une princesse énigmatique qui semble inviter les passants à la suivre !

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Avec l’’oeuvre située Passage du Petit Vanves à l’angle du 56 avenue Pierre Brossolette, Anis s’écarte du végétal mais pas de la figure féminine. Il s’agit ici d’une « Princesse » debout, un corps allongé au visage expressif, coiffée d’une petite couronne. Elle tient à la main une sorte de pointe de cristal. La jeune femme est prise dans une spirale figurative, une sorte de tourbillon de couleurs aux multiples éclats. C’est une princesse énigmatique qui semble inviter les passants à la suivre !

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STREET ART A L’ECOLE
La symphonie culturelle qui donne des couleurs à la cour du collège Paul Bert

A Malakoff le street art ne se découvre pas seulement au détour d’une rue, il s’intègre aussi dans la cour des établissements scolaires. Au collège Paul Bert un projet d’envergure a mobilisé en septembre 2018 plusieurs dizaines de collégiens pour une performance avec l’artiste salvadorien Renacho Melgar. Une belle expérience et une belle oeuvre collective.

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A Malakoff le street art ne se découvre pas seulement au détour d’une rue, il s’intègre aussi dans la cour des établissements scolaires. Au collège Paul Bert un projet d’envergure a mobilisé en septembre 2018 plusieurs dizaines de collégiens pour une performance avec l’artiste salvadorien Renacho Melgar. Une belle expérience et une belle oeuvre collective.

Le grand mur qui conduit au réfectoire du collège était bien triste. Il ne l’est plus depuis qu’il a été mis en couleur par les élèves associés à la réalisation d’une oeuvre de street art proposée par l’artiste international Renacho Melgar, une connaissance de leur professeur d’espagnol madame Dora Callejas. L’artiste est l’auteur du motif de cette fresque de plus de 30 mètres. « J’ai fais le choix dit-il de dessiner une symphonie multiculturelle avec des visages venus de tous les continents ».

Peintre autodidacte sur tous supports il a réalisé au Salvador et dans de nombreux pays du continent sud américain des oeuvres marquantes. Fidèle au graphique, l’acrylique et l’huile ses fresques éclairent aussi bien des murs que des objets et des toiles de grandes dimensions exposées dans des expositions prestigieuses. Mais comme il l’affirme régulièrement, il reste toujours fidèle à ses racines familiales, l’histoire tragique de son pays, ses émotions de voyages à travers le monde... « Je me sens plus identifié aux artistes qui fondent leurs dialogues sur l’identité latino américaine et la mémoire collective. Mes dessins reflètent toujours la ville et l’être humain, les personnages oubliés du quotidien... »

Avec les jeunes de la sixième à la troisième

Souvent Renacho Melgar participe a des performances collectives comme à Malakoff lors de son passage en France. Au collège Paul Bert « C’est un vrai travail collectif dans lequel les jeunes se sont engagés avec beaucoup de dynamisme » reconnaissait-il lors de la réalisation de la fresque début septembre 2018.

Durant dix jours des dizaines d’élèves des classes de sixième à la troisième , pinceaux en main, se sont relayés et bien conseillés pour mettre en couleur la fresque crayonnée par Renacho Melgar.

Le résultat est là ; un beau jeu de formes abstraites à dominante bleue au milieu desquelles se détachent une dizaine de personnages de différents continents tous très typés et donc reconnaissables par les jeunes. Ils accrochent le regard et parlent de multiculturalisme. Pas étonnant alors que Renacho Melgar a intitulé son travail « La symphonie multiculturelle ».

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ART URBAIN SUR LE BATI
Kaldéa et ses deux reines maléfiques

L’artiste est venue en 2018 décorer un morceau de mur de l’un des grand immeubles de Malakoff proche du périphérique parisien, bien en vue sur une petite placette face à l’école primaire Fernand Léger. Artiste française autodidacte d’origine japonaise, Kaldéa Nakajima reproduit dans ses œuvres un univers psychédélique coloré et très graphique.

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L’artiste est venue en 2018 décorer un morceau de mur de l’un des grand immeubles de Malakoff proche du périphérique parisien, bien en vue sur une petite placette face à l’école primaire Fernand Léger. Artiste française autodidacte d’origine japonaise, Kaldéa Nakajima reproduit dans ses œuvres un univers psychédélique coloré et très graphique.

Kaldéa est comme beaucoup de streetartistes reconnaissable par un style de personnages peints nombreux en région parisienne. Elle réalise dans un style japonisant des êtres visiblement maléfiques, féeriques, en fait des supers héroïnes dont la bouche est toujours en forme de trèfle. Une marque de fabrique ? Et les couleurs persistantes, agréables, du violet, du bleu et du rose.

A Malakoff on lui doit aussi une œuvre sur deux rideaux métalliques de la « Ressourcerie » rue Raymond Fassin, là aussi une super héroïne masquée aux cheveux longs.

Oeuvres à découvrir 19, rue Ernest Renan et 5 bis, rue Raymond Fassin.

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ART URBAIN TEMOIN DE L’HISTOIRE
Le portrait de Clarissa par C215 comme devoir de mémoire

Certaines oeuvres de streetart sont aussi des témoins de l’histoire. Au 91 avenue Pierre Brossolette le streetartiste C215 a rendu hommage à la jeune policière martiniquaise sur les lieux de son assassinat par le terroriste islamique Ahmédy Coulibaly le 8 janvier 2015. Un portrait au pochoir pour ne pas oublier cet événement tragique.

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Certaines oeuvres de streetart sont aussi des témoins de l’histoire. Au 91 avenue Pierre Brossolette le streetartiste C215 a rendu hommage à la jeune policière martiniquaise sur les lieux de son assassinat par le terroriste islamique Ahmédy Coulibaly le 8 janvier 2015. Un portrait au pochoir pour ne pas oublier cet événement tragique.

L’oeuvre mémorielle de 2017 porte le style reconnaissable de Christian Guémy, alias C215 à qui l’on doit de nombreux portraits de personnes célèbres sur de nombreux support notamment à Paris. L’artiste français de Vitry-sur-Seine adopte ici un style d’illustration qui révèle la physionomie de la jeune policière de Montrouge. Un bel hommage qui renforce le devoir de mémoire.

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ART URBAIN TEMOIN DE L’HISTOIRE
Le Chibani, l’hommage de Vince aux travailleurs immigrés des Trente Glorieuses

On ne peut pas la rater du regard, même du périphérique intérieur entre la Porte de Chatillon et la Porte de Vanves, la fresque du Chibani couvre sur plus de 60m2 tout le pignon d’un immeuble de l’OPHLM rue de la Tour à Malakoff. Une oeuvre du streetartiste Vince à l’impact visuel fort.

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On ne peut pas la rater du regard, même du périphérique intérieur entre la Porte de Chatillon et la Porte de Vanves, la fresque du Chibani couvre sur plus de 60m2 tout le pignon d’un immeuble de l’OPHLM rue de la Tour à Malakoff. Une oeuvre du streetartiste Vince à l’impact visuel fort.

Dans la continuité des nombreuses oeuvres monumentales réalisées au fil des ans à travers la ville de Malakoff, Vince a reproduit en très grand le portrait de Mohand Dendoune du photographe Jérôme Bonnet. La photo a reçu le 3ème prix du World press Photo en 2010. Sensible à l’humain, Vince trouve sa source d’inspiration d’après les gens qu’il rencontre, la banalité de la vie quotidienne où le personnage tient toujours la vedette. Avec le portrait de Mohand Dendoune, Algérien (1) venu travailler en France à l’âge de 22 ans en 1950, Vince met ainsi en lumière la trame de multiples histoires de ces hommes déracinés, retraités et isolés pour la plupart, qui se battent toujours pour leurs droits et la reconnaissance.

Un portait symbole

L’image est forte et colorée. L’expression du personnage marquante ; un homme d’origine maghrébine, les yeux fermés, ajustant sa cravate. A côté de lui en plus petit et sur un fond bleu un homme d’origine subsaharienne, un casque de chantier sur la tête, l’un des ouvriers qui a participé à la réalisation technique de la fresque. Au-dessus d’eux le mot Chibani inscrit en grosses lettres blanches, une sorte de dédicace.

Vince dont le studio est désormais installé au Québec a eu carte blanche de la Mairie de Malakoff et de l’OPHLM pour la réalisation de la fresque. Le projet a bénéficié du soutien financier du Ministère de la Culture et de la communication, la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France et la société Citéos. 

Inaugurée le 17 octobre 2016 la fresque restera un bel exemple du streetart témoin de l’histoire 

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(1) Mohand Dendoune est décédé le 18 janvier 2019

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ART URBAIN BIEN DANS LE CADRE
La toile de Malakoff

Le panneau administratif sur le mur de l’ancienne Mairie des années 1920, conservé lors de la construction de la Maison de la Vie Associative, est devenu un espace pour l’art urbain éphémère. Le Centre d’Art Contemporain de la Maison des Arts de Malakoff pilote désormais un nouvel espace artistique hors les murs sur ce panneau officiel des annonces administratives municipales vide depuis des années..

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Le panneau administratif sur le mur de l’ancienne Mairie des années 1920, conservé lors de la construction de la Maison de la Vie Associative, est devenu un espace pour l’art urbain éphémère. Le Centre d’Art Contemporain de la Maison des Arts de Malakoff pilote désormais un nouvel espace artistique hors les murs sur ce panneau officiel des annonces administratives municipales vide depuis des années..

 

Depuis 2018 les artistes Brase, Bojan, Louise Pressager, Martine Camillieri ont déjà rendu des couleurs et du sens au mur mémoire de la rue Ernest Renan.

Des artistes sont invité-es à investir l’endroit insolite de quelques mètres carrés pour y créer durant un temps une oeuvre personnelle sur ce vieux panneau d’affichage administratif. Ce qui n’est pas pour déplaire aux artistes de l’art urbain. « L’idée de ce projet baptisé "La toile de Malakoff" est de créer un rythme, une attente, en conservant un aspect éphémère, explique Aude Cartier, directrice de la Maison des Arts. Cela doit surprendre les passants tout en valorisant la diversité des talents Malakoffiots.. »

Les bandes paralèles de Brase

L’artiste malakoffiot avait construit son oeuvre sous le regard curieux des passants. Il était le premier à occuper l’espace inerte depuis des lustres. « Les gens posent des questions disait-il en 2018, regardent comment je peins. Il y a de vrais échanges avec une proximité qu’on ne trouve pas quand le travail est clandestin comme dans les années 2000 ». Brase qui a commencé par le graffiti à l’âge de 12 ans décline un univers peuplé de courbes, de lignes, de géométries pour évoquer ses inspirations urbaines. Ses toiles géométriques possèdent leur rythme propre par la composition des lignes dans lesquelles des reliefs se créent et dessinent une oeuvre en trois dimensions par la simple mobilité du spectateur. Son oeuvre éphémère sur « La toile de Malakoff » répondait a cette exigence.

Les dents de la mer de Louise Pressager

L’artiste de Malakoff, lauréate du prix du 59ème Salon de Montrouge 2014 porte dans toutes ses oeuvres un certain regard tranchant sur l’existence et les choses. Sans concession aussi et souvent avec humour sur les domaines du travail, de la santé, de la religion... Avec sa performance sur "la toile de Malakoff" fin 2018, elle offrait une vision personnelle en aiguisant les dents de la mer avec une grande économie de moyens plastiques : quelques mots, vague en bleu, noir pour requin. Tout simplement !

Le monde fantasmagorique selon Bojan

Ancien graffeur installé depuis 2013 à Malakoff, Bojan est un adepte de l’art brut. Son univers est reconnaissable entre mille. Sa performance interrogative sur "la toile de Malakoff" en 2019 fut assurément très interrogative avec ses figures squelettiques. Comme il le dit lui-même son art « reflète la réalité du corps , la dualité entre vie et mort, le masculin et le féminin ». Alors, on aime ou on aime pas !

L’herbier de Malakoff de Martine Camillieri

Avec sa performance sur la mur de l’ancienne Mairie en 2019/2020 Martine Camillieri a rassemblé dans un même espace une dizaine de plantes grâce à une sorte de GPS végétal qu’elle situe à moins de « 100 pas de là » en réalité, et comme titre de son oeuvre éphémère. Pour construire son herbier d’ombre, l’artiste vivant à Malakoff s’était fixée comme limite 100 pas de chez elle pour collecter les végétaux qui se trouvaient sur sa route. L’ancien panneau administratif s’est alors transformé en une galerie de portraits, sorte de radiographie des espèces vivantes dans le nord de Malakoff.

 

Sources : Archives Maison des Arts, Malakoff info

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ART URBAIN SUR LE BATI
Stars de jeunes au Club Ados

Par son savoir-faire artistique et sa passion pour le streetart Raphaël Etiévant, plus connu sous son nom d’artiste « Monkiz » amène les jeunes à s’approprier des thèmes qui les touchent dans des ateliers de streetart aux multiples enjeux éducatifs. Au Club Ados de Malakoff les stars des jeunes embellisent l’espace extérieur.

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Par son savoir-faire artistique et sa passion pour le streetart Raphaël Etiévant, plus connu sous son nom d’artiste « Monkiz » amène les jeunes à s’approprier des thèmes qui les touchent dans des ateliers de streetart aux multiples enjeux éducatifs. Au Club Ados de Malakoff les stars des jeunes embellisent l’espace extérieur.

Dans le cadre des activités du Club Ados de Malakoff durant les vacances scolaires 2021-2022, les adolescents ont pu participer à différents ateliers de streetart. Ils ont eu ainsi l’occasion de faire jouer leur curiosité et à exprimer collectivement des valeurs fortes qui leur paraissent essentielles par la peinture murale.

Pour animer les murs nus de la cour du club, les adolescents après discussion ont retenu plusieurs thèmes porteurs de très bonnes valeurs : le sport, l’univers des Mangas, du dessin animé et de la Bande Dessinée.

Encadrés par Raphaël Etievant les streetartistes en herbe ont pu s’exercer aux rudiments du maniement de la bombe, instrument de peinture difficile à maîtriser : distance du support, inclinaison de la bombe de couleur, la vitesse de la main et la pression exercée sur l’embout. Ils ont du tenir compte des effets de perspectives, de la reproduction des personnages en volume et à l’équilibre de l’ensemble des compositions. « C’est super de pouvoir sensibiliser les jeunes à l’art et à la culture, enthousiasme le streetartiste, de leur faire découvrir un art nouveau pour eux, mais également les faire décorer eux mêmes des lieux qu’ils fréquentent régulièrement et dans lesquels ils seront fier d’évoluer, et se sentiront valorisés... »

Désormais, après plusieurs ateliers la cour du Club Ados est méconnaissable. Sur plusieurs dizaines de mètres carrés une œuvre originale embellit l’espace et porte visuellement des images fortes à travers des personnages choisis par les adolescents.

Le sport est représenté par le football avec la figure incontournable de Zidane porteur de l’esprit d’équipe et le basket par un joueur d’une grande équipe américaine pour manifester le dépassement de soi, la persévérance et le rêve.

La peinture murale exprime par ailleurs l’intérêt des ados pour l’univers des mangas, de la Bande Dessinée avec Naturo, le héros de la série des mangas à succès qui représente la force de l’amitié dans un monde rétro-futuriste ; Princesse Mononoké autre héroïne de fantasy pour l’environnement et l’esprit de tolérance ; Superwoman et autre Batman pour marquer l’importance de la force, du courage et le sens de la justice...

Une belle œuvre de streetart collaborative pleine de bons sentiments.

 

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ART URBAIN SUR LE BATI
Le rêve et la galaxie

L’entrée de la station de métro « Malakoff-Etienne Dolet » invite depuis 2019 à un voyage dans le temps et l’espace avec une oeuvre de street art « Le rêve et la galaxie » du streetartiste reconnu sur la scène internationale Raphaël (alias Raph Hec TPN GB). La composition couvre à la fois les murs de l’extérieur et l’intérieur du bloc d’entrée au métro et offre aux voyageurs des visuels forts restituant un univers de science fiction.

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L’entrée de la station de métro « Malakoff-Etienne Dolet » invite depuis 2019 à un voyage dans le temps et l’espace avec une oeuvre de street art « Le rêve et la galaxie » du streetartiste reconnu sur la scène internationale Raphaël (alias Raph Hec TPN GB). La composition couvre à la fois les murs de l’extérieur et l’intérieur du bloc d’entrée au métro et offre aux voyageurs des visuels forts restituant un univers de science fiction.

Près du double pont métro/TGV, le regard du passant est attiré par un grand personnage féminin « Armanoïde, une androïde. Niché dans un coin du mur s’affiche un lettrage géant HEC (Haut En Couleur) initiales du collectif auquel appartient lestreetartiste.

La façade de l’entrée affiche une vision de l’espace avec ses planètes et la mystérieuse voie lactée. Les murs de l’intérieur de l’entrée qui précède la salle des billets ont des visuels qui veulent signifier l’idée de liberté de voyager. Ils confortent les illustrations d’un voyage possible dans l’espace à l’aide de vaisseaux spatiaux dans une version stylisée de tags.

A voir 60 rue Etienne Dolet, Malakoff 

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