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IMAGES RELIGIEUSES
Le vitrail, décor de l’imagerie chrétienne Le vitrail est l’un des éléments majeurs du décor des églises chrétiennes, surtout depuis le Moyen-Age. Les constructions du 19ème siècle n’ont pas échappé à cette tradition où les baies vitrées des églises sont dotées de verrières peintes fabriquées par des ateliers spécialisés. La Vierge Marie est quasiment présente d’une façon ou d’une autre sur les 11 vitraux de l’église de Malakoff. En savoir +Le vitrail est l’un des éléments majeurs du décor des églises chrétiennes, surtout depuis le Moyen-Age. Les constructions du 19ème siècle n’ont pas échappé à cette tradition où les baies vitrées des églises sont dotées de verrières peintes fabriquées par des ateliers spécialisés. La Vierge Marie est quasiment présente d’une façon ou d’une autre sur les 11 vitraux de l’église de Malakoff.
En général, les vitraux répondent aux préoccupations du moment de l’Eglise catholique. Le 19ème siècle a particulièrement été marqué par une grande place accordée à la Vierge Marie, accentuée par les nombreuses apparitions de la mère de Jésus à travers le monde, notamment en France (Lourdes, rue du Bac à Paris, La Salette, Pontmain...).
L’iconographie des vitraux se plait à rappeler ce mouvement. C’est le cas à Malakoff, d’autant plus que le vocable de la nouvelle église était la nativité de la Vierge, les vitraux devaient raconter des épisodes de sa vie et fonder la théologie mariale et certaines dévotions afin de toucher la population.
La seconde partie du 19ème siècle a été particulièrement marquée par le culte marial renforcé par un contexte religieux de reconquête. C’est en partie la promulgation du dogme de l’Immaculé conception par le pape Pie IX le 8 décembre 1854 qui a encouragé une dévotion accrue à la Vierge Marie chez les catholiques. De nombreuses nouvelles églises et chapelles ont été durant cette période dédiées à la mère du Christ. L’église de Malakoff en fait partie.
Tous les vitraux de l’église Notre Dame de Malakoff font un lien entre les épisodes de la vie de la Vierge et des épisodes de l’ancien Testament. Ce mélange est parfois difficile à comprendre surtout lorsqu’on à pas de culture chrétienne. Nous essayerons donc dans ce site de donner des clés pour comprendre et décoder le sens de l’iconographie et les intentions des commanditaires.
EGLISE NOTRE DAME
Les verrières de l’église paroissiale L’église paroissiale de Malakoff possède des verrières peintes de la fin du 19ème siècle qui répondaient à une exigence iconographique précise, celle de raconter la vie de la Vierge dans une église nouvelle dont les baies étaient jusqu’alors fermées que par de simples verres. L’église paroissiale de Malakoff possède des verrières peintes de la fin du 19ème siècle qui répondaient à une exigence iconographique précise, celle de raconter la vie de la Vierge dans une église nouvelle dont les baies étaient jusqu’alors fermées que par de simples verres. Les verrières de l’église Notre Dame ont été produites par l’atelier de monsieur Huet, peintre-verrier local, dont les ateliers se situaient rue Chauvelot, à Malakoff. L’artiste a su exploiter le potentiel lumineux des baies pourtant étroites dans un style néo-roman très à la mode au 19ème siècle, tout en tenant compte de la signification chrétienne de l’iconographie exigée par les commanditaires.
Au 19ème siècle encore, le clergé catholique considéra de nouveau l’utilité d’un vitrail comme un moyen pédagogique par lequel la foi chrétienne pouvait être exprimée. Cette renaissance du vitrail avait débuté vers 1830 grâce à la manufacture de Sèvres qui donna une grande impulsion à la profession de peintres-verriers. Des fabriques de vitraux s’ouvrirent un peu partout en France. L’une d’elle à Malakoff, rue Chauvelot.
Ces verrières sont intéressantes par leur conception et par les histoires qu’elles racontent dans lesquelles le rôle de la Vierge est central. Mais force est de constater que sans culture chrétienne la signification des récits bibliques présentés risque d’en surprendre plus d’un. (voir nos fiches explicatives de chaque vitrail).
Pour évoquer des scènes fortes de l’histoire de la foi chrétienne, expression d’une philosophie et d’une conception du monde, deux types de verrières ont été utilisés par le peintre verrier : la verrière figurée ou historiée, et la verrière hagiographique.
Les matériaux employés par l’atelier de Malakoff pour réaliser les onze vitraux sont classiques dans l’art du vitrail peint, à savoir l’utilisation du verre transparent coloré, le verre opacifié, le gravé, le jaune d’argent, la grisaille sur verre surtout utilisée en bas et en haut des vitraux, la sanguine sur verre et bien sûr le plomb pour renforcer les différents morceaux dans les baies en plein cintre.
Toutes les verrières sont étagées sur trois niveaux de la même façon : au bas, insérés dans une cartouche, la signature de l’artiste, la date de création du vitrail et le nom ou les initiales du donateur. Dans la partie noble du vitrail la scène principale : récits marquants de l’Ancien Testament qui annoncent le rôle de Marie et de Jésus, récits des évangiles où Marie tient une place prépondérante. Seules deux verrières illustrant les vérités de l’Eglise catholique autour de la Vierge peuvent être classées à part. La partie supérieure des vitraux est consacrée à une vision céleste de Dieu le Père et à la Vierge Marie reine des cieux.
Les verrières présentent une cohérence iconographique rare dans les églises et forment un certain équilibre accentué par un thème unique peu commun, probablement dû à la volonté des commanditaires (donateurs, évêque, clergé, conseil de fabrique), et à la période de création relativement courte (1890-1895).
Thèmes des onze verrières peintes :
- La Nativité de Marie
La naissance de Marie, alors que sa mère Anne était stérile, est présentée comme une promesse, un signe de Dieu.
- La présentation de Marie au Temple de Jérusalem
Episode donné par la Tradition qui exprime l’idée que Marie a grandi dans la prière et s’est préparée à devenir la mère du Christ
- Le couronnement de Marie et d’Esther
Esther, femme juive, est couronnée par Assuerus ,reine de Perse, et obtiendra par amour de son roi le salut du peuple juif. Marie,couronnée par Dieu le Père, accomplit le projet de Dieu pour l’humanité.
- La victoire de Judith et de Marie
Une préfiguration du rôle de la Vierge Marie qui libère l’humanité en acceptant de porter la destinée du salut qui arrivera par son fils Jésus.
- La Nativité de Jésus
Figure classique de la naissance de Jésus, où Marie est penchée vers l’enfant en adoration, acte de foi qui reconnaît la souveraineté de Dieu.
- L’Annonciation et la naissance d’Isaac
Une relecture de l’annonce à Sara et Abraham de la naissance d’Isaac, préfiguration de la promesse du Messie faite à Marie par l’ange Gabriel.
- La création d’Eve au jardin d’Eden
Interprétation classique où la création d’Eve préfigure la Vierge Marie, nouvelle Eve, Mère de l’Eglise.
- L’Assomption et le couronnement de Marie
Thème marquant de la fin du 19ème siècle qui donne l’occasion au peintre verrier d’introduire de nombreux symboles de la théologie mariale
- La Vierge au pied de la croix
L’artiste verrier transforme la souffrance de Marie en offrande pour le monde.
- Le Pape Pie IX proclamant le dogme de l’infaillibilité
Vitrail qui reflète la pensée de l’Eglise catholique du 19ème siècle après la promulgation du dogme de l’Immaculée conception et de l’infaillibilité du Pape concernant le dogme catholique.
- Le destin de Marie annoncé par les Ecritures
L’annonce faite au roi Akhaz, fils du grand roi David, de la venue du Messie qui sera enfanté par une vierge. Cette pré-annonciation est considérée par les chrétiens comme celle de la naissance du Christ enfanté par la Vierge Marie.
EGLISE NOTRE DAME
Des symboles repérables sur les vitraux Les verrières de l’église Notre-Dame révèlent en y regardant de près plusieurs symboles de la tradition chrétienne. Ils viennent exprimer et appuyer la démonstration théologique de la foi catholique : l’auréole des saints, les anges, le lys blanc, la colombe. Les reconnaître permet de mieux comprendre le sens de l’œuvre d’art, notamment sur les vitraux de l’église de Malakoff. En savoir +Les verrières de l’église Notre-Dame révèlent en y regardant de près plusieurs symboles de la tradition chrétienne. Ils viennent exprimer et appuyer la démonstration théologique de la foi catholique : l’auréole des saints, les anges, le lys blanc, la colombe. Les reconnaître permet de mieux comprendre le sens de l’œuvre d’art, notamment sur les vitraux de l’église de Malakoff. L’auréole des saints
Sur tous les vitraux, les principaux personnages Marie, Jésus, Joseph, Joachin... ont un disque qui entoure leur tête. Dans la tradition chrétienne, ce cercle veut signifier que le personnage qui le possède rayonne de la lumière de Dieu. Cette représentation se retrouve dans plusieurs religions notamment le Christianisme, le Bouddhisme et l’Islam.
Les anges
L’Ancien Testament parlait déjà des anges, des personnages célestes qui sont décrits comme ayant des ailes. Les anges sont les messagers de Dieu, des ambassadeurs étroitement associés à sa gloire. Leur principale tâche est de transmettre ses ordres au monde. C’est pourquoi on constate une omniprésence des anges sur les vitraux. Les personnages sont entourés de chérubins, gardiens et défenseurs de la sainteté de Dieu. Ils sont donc sur le haut de plusieurs vitraux de l’église Notre-Dame, proche du trône de Dieu ou du « Père Eternel ». Ils sont aussi associés à la louange dans le temple, symbolisant les choses célestes. Ils sont parfois incorporés aux ornements.
Les lys blancs
Présents sur plusieurs verrières la fleur de lys a en fait une signification précise. Elle est toujours associée à la pureté et à la sainteté. Le lys blanc est devenu le symbole marial évocateur de la pureté virginale et la sainteté de Marie.
Le lys d’une blancheur immaculée et ses fleurs sans étamines en fait une fleur asexuée. Il n’est donc pas étonnant qu’il symbolise la virginité de Marie.
D’autre part, dans la représentation de l’art chrétien, la tige du lys est souvent terminée par trois fleurs qui symbolisent la triple virginité de Marie (avant l’enfantement, dans l’enfantement et après l’enfantement). Visible sur quatre vitraux de l’église de Malakoff.
La colombe
Dans la Tradition chrétienne, la colombe est associée à l’Esprit Saint (Esprit de Dieu). On la retrouve figurée sur les vitraux (4 à Malakoff), les autels et les ornements des prêtres pour la messe.
Cette représentation vient des récits de l’Evangile qui rapportent que l’Esprit Saint est descendu sur Jésus sous la forme d’une colombe quand il a été baptisé dans les eaux du Jourdain. La colombe est aussi celle qui apporta, selon le premier texte de la Bible une branche d’olivier à Noé après le déluge.
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VERRIERE 1890
La Nativité de Marie Le vitrail de la Nativité de Marie est le plus ancien de l’église (1890), dédiée dès sa construction à la Nativité de la Vierge Marie.C’est le seul vitrail non signé et le seul qui n’a pas été exécuté par le peintre verrier de la rue Chauvelot à Malakoff. Le registre des Délibérations du Conseil de Fabrique indique que le 29 mai 1885, le Conseil approuvait l’achat d’un vitrail d’occasion mis en vente par une autre paroisse de la région parisienne pour le placer au dessus du grand autel. En savoir +Le vitrail de la Nativité de Marie est le plus ancien de l’église (1890), dédiée dès sa construction à la Nativité de la Vierge Marie.C’est le seul vitrail non signé et le seul qui n’a pas été exécuté par le peintre verrier de la rue Chauvelot à Malakoff. Le registre des Délibérations du Conseil de Fabrique indique que le 29 mai 1885, le Conseil approuvait l’achat d’un vitrail d’occasion mis en vente par une autre paroisse de la région parisienne pour le placer au dessus du grand autel.
Si la date de la naissance de la Vierge est inconnue, elle était toutefois fêtée le 8 septembre depuis le 7ème siècle de notre ère.
Les Evangiles ne font nulle mention de la famille de Marie, encore moins de sa naissance. On sait seulement qu’elle était parente d’Elisabeth qui habitait en Judée. C’est donc en s’appuyant sur la Tradition qu’on a demandé au peintre verrier de raconter ce qui pour les catholiques inaugure l’histoire du salut. Cette Tradition l’associe à la maternité de Sainte Anne évoquée par le vitrail. Cette histoire a été très souvent représentée dans l’art chrétien au cours des siècles, notamment sur les sculptures des cathédrales gothiques.
L’iconographie du vitrail montre Joachim, homme assez âgé, tenant dans ses bras l’enfant qu’un ange lui avait promis en songe. Devant lui, une femme est agenouillée et se prosterne. Selon certaines sources, le portrait serait celui de la patronne de la confrérie.Anne, la mère de Marie est encore allongée dans le lit où elle vient d’accoucher. Elle était pourtant stérile. Cette maternité tardive serait empruntée à l’Ancien Testament et à l’histoire d’une autre Anne, mère de Samuel (1 S, 2-11).
En arrière plan, trois femmes regardent l’enfant. Une quatrième femme dans une attitude éducative semble montrer le nouveau né à une jeune enfant.
Dans le ciel, une nuée d’où les anges portent leurs regards vers l’enfant. Au centre, un ange tient le lys blanc, symbole de pureté.
Marie est déjà présentée sur ce vitrail comme une promesse. Sa naissance est un signe de Dieu.
VERRIERE 1893
L’Annonciation et la naissance d’Isaac Le vitrail de l’Annonciation porte comme les autres verrières de l’église de Malakoff plusieurs significations et de nombreuses références à l’Ancien Testament. Il relit d’abord l’annonce à Sara et à Abraham de la naissance d’Isaac comme la préfiguration de l’Annonciation de la promesse du Messie faite à Marie par l’Ange Gabriel. L’annonce faite à Marie de sa future maternité est l’un des thèmes privilégiés de l’art chrétien et l’Annonciation est notamment très souvent représentée sur les verrières des églises et des cathédrales catholiques depuis le Moyen-Age. En savoir +Le vitrail de l’Annonciation porte comme les autres verrières de l’église de Malakoff plusieurs significations et de nombreuses références à l’Ancien Testament. Il relit d’abord l’annonce à Sara et à Abraham de la naissance d’Isaac comme la préfiguration de l’Annonciation de la promesse du Messie faite à Marie par l’Ange Gabriel. L’annonce faite à Marie de sa future maternité est l’un des thèmes privilégiés de l’art chrétien et l’Annonciation est notamment très souvent représentée sur les verrières des églises et des cathédrales catholiques depuis le Moyen-Age. Ce vitrail de l’apparition des trois anges au chêne de Mambré et le repas qui leur est offert raconte l’un des épisodes bibliques abondamment repris par les artistes chrétiens et les théologiens d’Orient et d’Occident (Livre de la Génèse XVII). Les deux personnages principaux sont Sara et Abraham, dont la foi est si forte qu’ils ne doutent pas que les trois visiteurs sont les envoyés de Dieu. Pour les croyants, l’hospitalité d’Abraham préfigure les évènements d’une nouvelle alliance qui arrivera avec le Christ par Marie.
Le vitrail fait donc le lien entre deux évènements improbables : Abraham était agé de 99 ans précise la Bible et Sara , stérile, avait 90 ans. Quant à Marie, quand l’ange vient la visiter elle n’a pas encore d’époux. Le vitrail veut souligner qu’il appartient à Dieu de rendre fécond ou stérile. Les deux femmes mettront au monde deux garçons à la destinée exceptionnelle : Isaac et Jésus, deux figures messianiques.
La partie supérieure du vitrail reprend l’une des représentations anciennes de l’Annonciation où Marie est présentée comme une lettrée, connaissant les Ecritures et les prophéties. L’ange Gabriel, personnage central de l’Annonciation, l’un des grands anges envoyé par Dieu pour annoncer les évènements importants, porte un lys, symbole de pureté. Marie est agenouillée devant un pupitre sur lequel repose un livre. La colombe, symbole de paix et messagère de l’Esprit Saint dirige vers elle un rayon lumineux assurant le lien direct avec les trois personnes divines.
VERRIERE 1894
La création d’Eve au jardin d’Eden Le vitrail représente l’épisode de la création d’Eve, tel qu’il est décrit dans le Livre de La Genèse (Ancien Testament). Adam est au premier plan, nu. Il porte sur la hanche gauche la marque de l’endroit où Dieu lui a pris une côte pour créer Eve sa compagne. Le vitrail représente l’épisode de la création d’Eve, tel qu’il est décrit dans le Livre de La Genèse (Ancien Testament). Adam est au premier plan, nu. Il porte sur la hanche gauche la marque de l’endroit où Dieu lui a pris une côte pour créer Eve sa compagne.
On remarque également plusieurs lys blancs cachant pudiquement la nudité d’Eve (le lys est le symbole de la pureté).
La création d’Eve est souvent interprétée dans l’art comme une allégorie de la création de l’Eglise.
Le vitrail représente Marie, dans sa partie haute, entourée d’anges et selon la vision de « la Dame de Lourdes » telle que l’a décrite Bernadette Soubirous en 1858.
Sur la nuée céleste, deux angelots portent le lys blanc, l’attribut marial.
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VERRIERE 1895
Le destin de Marie annoncé par les Ecritures Ce vitrail est entièrement consacré aux prophéties de la bible qui annoncent le destin de Marie. La verrière, peu visible car elle se trouve sur la tribune du fond de l’église, rapporte l’annonce faite au roi Akhaz, fils du grand roi David, de la venue du Messie qui sera enfanté par une femme. Cette pré-annonciation est considérée par les chrétiens comme celle de la naissance du Christ enfanté par une Vierge. En savoir +Ce vitrail est entièrement consacré aux prophéties de la bible qui annoncent le destin de Marie. La verrière, peu visible car elle se trouve sur la tribune du fond de l’église, rapporte l’annonce faite au roi Akhaz, fils du grand roi David, de la venue du Messie qui sera enfanté par une femme. Cette pré-annonciation est considérée par les chrétiens comme celle de la naissance du Christ enfanté par une Vierge. Cette révélation est indiquée au chapitre VII du Livre d’Esaïe qui indique un signe concret de Dieu, un évènement visuel dans un temps futur. « Ce signe que le Seigneur donnera est la naissance d’un garçon, né d’une femme qui lui donnera le nom d’Emmanuel ». La tradition chrétienne attribuera cet oracle à Marie, la mère de Jésus.
Et c’est justement le prophète Isaïe (700 ans avant notre ère) qui est le personnage central du vitrail. Celui-ci présente symboliquement au roi Akhaz le verset du chapitre VII de la bible. Celui-ci est reconnaissable à ses attributs : le sceptre et la couronne.
A la droite du vitrail, un homme, un lettré, main gauche placée devant ses yeux accompagnant son regard vers le lointain. De l’autre main, tenant une plume au dessus d’un parchemin où est écrit « Femina circ virum ». Il s’agit de Saint Mathieu qui présente au début de son évangile (1,22-24) la citation du prophète Isaïe qu’il applique à Marie et Jésus marquant ainsi l’accomplissement des Ecritures.
La partie supérieure du vitrail montre un ange imposant, accompagné d’une cohorte d’angelots. Il s’agit de l’ange Gabriel par qui Dieu communique. Sa représentation est classique. on lui donne en effet souvent les traits d’un jeune homme aux cheveux blonds, vêtu d’une tunique rouge. Cet ange-là se distingue des autres anges car il est l’annonciateur, il vient régulièrement rencontrer les hommes et les femmes quand sont en jeu la naissance ou la mort. L’ange Gabriel sera pour Marie l’ange de l’inattendu (Luc 1,26-38). Cette fonction est d’ailleurs commune à la Bible et au Coran.
VERRIERE 1892
La victoire de Judith et de Marie Ce vitrail, a l’apparence sanglante, est en fait la référence à l’acte héroïque de Judith qui, en sauvant la cité de Béthulie (aujourd’hui Safet, Haute Galilée), laissa un souvenir impérissable dans la mémoire du peuple juif. Cet épisode du « Livre de Judith » dans l’Ancien Testament montre une femme artisan du salut pour tout son peuple. Plus qu’un autre peut-être, ce vitrail mérite des explications. En savoir +Ce vitrail, a l’apparence sanglante, est en fait la référence à l’acte héroïque de Judith qui, en sauvant la cité de Béthulie (aujourd’hui Safet, Haute Galilée), laissa un souvenir impérissable dans la mémoire du peuple juif. Cet épisode du « Livre de Judith » dans l’Ancien Testament montre une femme artisan du salut pour tout son peuple. Plus qu’un autre peut-être, ce vitrail mérite des explications. Sur le vitrail, Judith tient par les cheveux la tête tranchée d’Holopherne , général assyrien qui avait conquis les principales villes de Judée et qui assiégeait Béthulie dont la position commandait l’accès au reste du pays et à Jérusalem.
Judith, jeune veuve de la cité, s’était offerte pour tuer le général ennemi. Elle partit au camp d’Holopherne accompagnée de sa servante. Celui-ci l’accueillit et l’invita à son festin. Retiré dans sa tente, il s’endormit. Judith qui l’avait suivi lui trancha la tête et l’emporta dans un sac à provision, comme le décrit le texte biblique. Après la mort du général, les Assyriens quittèrent le pays. Israël fut sauvé.
Dans la tradition chrétienne, il y a en Judith une préfiguration de la Vierge Marie qui libère l’humanité en acceptant de porter la destinée du salut en son fils Jésus.
On comprend donc mieux le sens de cette verrière et du lien entre les deux femmes : Judith et Marie. Cette libération est figurée en haut du vitrail par une représentation de Marie qui écrase le serpent. La religion catholique a fait du serpent le tentateur, le démon. Il personnifie les forces du mal. C’était déjà le cas dans l’Ancien Testament dans le « livre de la Genèse » avec le serpent, tentateur d’Eve.
Marie écrasant le serpent, c’est la victoire sur les forces du mal. En la montrant les mains jointes, on signifie qu’elle est elle-même engagée dans le combat spirituel.
VERRIERE 1893
La présentation de Marie au Temple de Jérusalem Le vitrail de la Présentation de Marie au Temple est un mélange d’époque sur les rites de passage qui engagent, à la fois chez les Juifs et chez les catholiques. Il montre Zacharie le Grand Prêtre du Temple de Jérusalem, accueillant Marie enfant, lors du rite juif traditionnel de la purification. Elle est accompagnée de Anne sa Mère et de Joachim son père. Le vitrail de la Présentation de Marie au Temple est un mélange d’époque sur les rites de passage qui engagent, à la fois chez les Juifs et chez les catholiques. Il montre Zacharie le Grand Prêtre du Temple de Jérusalem, accueillant Marie enfant, lors du rite juif traditionnel de la purification. Elle est accompagnée de Anne sa Mère et de Joachim son père. Chez les croyants (catholiques et orthodoxes), cette tradition a toujours eu une valeur symbolique, exprimant que la Vierge Marie a grandi dans la prière et s’est préparée à devenir la mère du Christ.
Le vitrail exprime donc l’idée d’une vie préparée et consacrée puisqu’elle enfantera Jésus. Le parallèle est également fait entre le temple vivant qu’elle représente et le temple bâti, préfiguration de l’Eglise.
La verrière comporte une référence à un rite contemporain : cinq jeunes filles vêtues de blanc, signe de pureté, le cierge allumé dans la main. On veut ici signifier le renouveau d’un rite de passage à l’adolescence au 19ème siècle chez les catholiques : la communion solennelle.
La partie supérieure du vitrail montre un Dieu le Père qui, du ciel, porte un regard bienveillant vers cette jeune fille prédestinée. Il a posé près de lui une tiare surmontée d’une croix, symbole du chef de l’Eglise. Marie est associée à l’Eglise en tant que Mère du Christ.
La fête de la Présentation est célébrée le 21 novembre.
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VERRIERE 1894
Le couronnement d’Esther et de Marie L’essentiel du vitrail évoque un épisode de l’Ancien Testament, relaté dans le Livre d’Esther. Esther, une femme juive d’une grande piété, est caractérisée par sa foi, son courage, son patriotisme, sa prudence et sa résolution. Elle est fidèle et obéissante vis-à-vis de son oncle Mardochée et déterminée face à son devoir de représenter le peuple juif et d’obtenir du roi leur salut. En savoir +L’essentiel du vitrail évoque un épisode de l’Ancien Testament, relaté dans le Livre d’Esther. Esther, une femme juive d’une grande piété, est caractérisée par sa foi, son courage, son patriotisme, sa prudence et sa résolution. Elle est fidèle et obéissante vis-à-vis de son oncle Mardochée et déterminée face à son devoir de représenter le peuple juif et d’obtenir du roi leur salut. Ce vitrail de l’église de Malakoff fait une nouvelle fois référence à une femme qui fait face à son destin. Assuerus, roi Perse, l’avait choisie parmi les jeunes vierges de grande beauté, sans savoir qu’elle était juive. Tombant sous son charme, il la fera reine.
Le vitrail montre le roi debout posant la couronne sur la tête d’Esther. Des hommes se prosternent devant Esther assise sur son trône. Au second plan, des soldats sont présents, manifestant la période troublée dans laquelle se déroule la scène.
Comme Judith représentée sur un autre vitrail, une femme sera signe du salut. Le lien avec Marie est évident avec un couronnement mis en scène dans la partie supérieure du vitrail, au milieu d’un décor céleste. Dieu le Père et la Vierge sont assis sur un trône commun. Dieu tient dans sa main gauche le sceptre, attribut et insigne des souverains. Il symbolise le pouvoir du roi qui conduit son peuple. Il rappelle aussi le bâton de berger de David, roi pasteur de l’Ancien Testament.
Le couronnement est le symbole du triomphe. Celui de Marie marque son triomphe sur toutes les forces destructrices.
Pour les catholiques, le couronnement de la Vierge est donc intimement lié à son Assomption dans les cieux. Cet épisode est très important dans la foi chrétienne catholique. Il se devait évidemment être représenté sur l’une des verrières de l’église.
Pour comprendre cette verrière, rappelons que l’Eglise catholique fait souvent le lien entre le jugement dernier et le couronnement de Marie. Le jugement dernier annonce chez les croyants chrétiens la fin des temps. Le couronnement de Marie est le symbole de l’Humanité rachetée, participant à la vie de Dieu. Pour l’Eglise catholique, Marie, est la première à accomplir le projet de Dieu pour la personne humaine, sa divinisation.
VERRIERE 1893
La nativité et l’adoration de Jésus Ce vitrail reprend une représentation populaire de la Nativité de Jésus, montrant l’enfant posé dans une mangeoire, emmailloté de langes, les bras ouverts en signe d’accueil. C’est la figure classique présentée dans toutes les crèches de Noël (Luc 2, 1-7).Les anges et Marie sont penchés vers le nouveau-né en attitude d’adoration. Le bœuf et l’âne de la crèche (qui ne figurent pas dans les Evangiles) sont aussi présents discrètement. Une particularité toutefois, Joseph, le père de Jésus, à l’écart, demeure pensif. Joseph souvent représenté à côté de Marie est ici curieusement en retrait. Médite-t-il sur cette naissance pour laquelle, selon la croyance chrétienne, il n’y serait pour rien, l’enfant ayant été conçu par le Saint-Esprit ? En savoir +Ce vitrail reprend une représentation populaire de la Nativité de Jésus, montrant l’enfant posé dans une mangeoire, emmailloté de langes, les bras ouverts en signe d’accueil. C’est la figure classique présentée dans toutes les crèches de Noël (Luc 2, 1-7).Les anges et Marie sont penchés vers le nouveau-né en attitude d’adoration. Le bœuf et l’âne de la crèche (qui ne figurent pas dans les Evangiles) sont aussi présents discrètement. Une particularité toutefois, Joseph, le père de Jésus, à l’écart, demeure pensif. Joseph souvent représenté à côté de Marie est ici curieusement en retrait. Médite-t-il sur cette naissance pour laquelle, selon la croyance chrétienne, il n’y serait pour rien, l’enfant ayant été conçu par le Saint-Esprit ? Le vitrail place Marie au premier plan. Elle est représentée à genoux devant son fils et dans ses habits ordinaires, signifiant probablement l’idée qu’elle n’a pas subi la fatigue liée à l’accouchement.
La mise en scène de cette nativité de Jésus est sur ce vitrail conforme à la tradition catholique. L’adoration est toutefois ici uniquement faite par Marie et les anges alors que très souvent les représentations populaires y ajoutent les bergers et leurs moutons ainsi que les mages venus d’Orient. C’est une atmosphère d’intimité que le peintre verrier a choisi de montrer.
La posture d’adoration est visiblement appuyée. On adore pas n’importe quel enfant. C’est dire combien Jésus n’est pas un simple enfant, c’est le fils de Dieu. Cette adoration est donc sur le vitrail un acte de foi, une attitude qui reconnaît la souveraineté de Dieu.
La partie haute du vitrail, théâtrale, place Dieu le Père (celui qui est éternel), dans la splendeur du ciel, les bras ouverts. Collée à lui, la colombe du Saint-Esprit (l’intercesseur) irradie d’un rayon de lumière l’enfant qui vient éclairer le monde. Ce faisceau lumineux symbolise le premier rayon du soleil du matin qui vient revitaliser la terre. La naissance de Jésus est associée au nouveau jour qui vient.
L’esprit de Dieu descend sur la terre au milieu d’une troupe d’anges chantant sa gloire. Ici, on affirme avec force le mystère de la Trinité. Le fils n’est pas au ciel, il est parmi les hommes et les femmes. Pour les croyants, c’est le mystère de l’incarnation, Dieu fait homme.
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VERRIERE 1893
Marie au pied de la croix ll ne s’agit pas d’un vitrail de la Passion du Christ, mais bien la volonté de mettre la Vierge au centre de la composition. L’artiste verrier transforme la souffrance de Marie en offrande pour le monde. ll ne s’agit pas d’un vitrail de la Passion du Christ, mais bien la volonté de mettre la Vierge au centre de la composition. L’artiste verrier transforme la souffrance de Marie en offrande pour le monde. La vierge occupe le devant de la scène. Elle porte un vêtement bleu. Depuis le Moyen-Age, c’est la couleur dite « bleu marial » qui a été utilisée pour colorier la robe de la Vierge par les peintres et les sculpteurs. La verrière est donc fidèle à la tradition. Cette couleur n’est autre que celle du ciel. Marie bras ouverts en orante, manifeste ainsi l’accueil de la volonté de Dieu.
La Vierge est soutenue par celui que la tradition chrétienne a reconnu être Jean, le disciple à qui Jésus, sur la croix, confie sa mère en disant : « Femme, voici ton fils », puis au disciple « Voici ta mère » (Jean 19. 26-27).
Au pied de la croix, le troisième personnage est Marie Madeleine, la deuxième femme après Marie signalée dans les récits de la Passion. Elle est généralement représentée avec une longue chevelure avec laquelle elle aurait essuyé les pieds de Jésus en signe de contrition. Agenouillée au pied de la croix, le visage tourné vers le crucifié, elle est dans une attitude d’imploration.
Jésus n’est pas mis en avant. Il est placé dans les ténèbres comme pour signifier que « la lumière du monde est un moment éclipsée par la méchanceté humaine et qu’il rejoint au ciel son Père ».
Au dessus des ténèbres, Dieu dans sa gloire, dans une posture d’enseignement, la main droite levée, manifeste sa puissance et son autorité. Il accueille à la fois Jésus et donne une mission universelle à sa mère, celle « de Mère de l’Eglise ».
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VERRIERE 1895
L’Assomption de Marie au ciel Le vitrail de l’Assomption de Marie et de son couronnement au ciel constitue une belle allégorie qui a donné l’occasion à l’artiste peintre verrier de Malakoff d’y introduire de nombreux symboles de la théologie mariale, sur demande sans doute de ses commanditaires. Le vitrail de l’Assomption de Marie et de son couronnement au ciel constitue une belle allégorie qui a donné l’occasion à l’artiste peintre verrier de Malakoff d’y introduire de nombreux symboles de la théologie mariale, sur demande sans doute de ses commanditaires. Pour l’Eglise catholique, Marie après sa vie terrestre aurait été élevée au ciel corps et âme selon la « Tradition ». En effet, aucun évangile ne parle de cet évènement pourtant devenu en 1950 un dogme de l’Eglise catholique, c’est-à-dire une vérité de la foi. Le corps humain qui a porté le Christ ne pouvait pas connaître la corruption de la mort.
Pour les croyants catholiques, l’accueil de Marie au ciel corps et âme devenait une évidence. Cette doctrine n’a jamais été partagée par le protestantisme.
Mais avant de devenir un dogme, l’Assomption de Marie était une croyance plus que millénaire reposant sur des traditions issues des premiers siècles de l’Eglise chrétienne.
Marie, auréolée d’étoiles, placée au centre du vitrail est transportée vers le ciel par les anges dont certains portent des attributs associés à la Vierge. L’un tient le lys blanc, symbole de pureté, un autre porte une rose rouge ; est-ce parce que « la rose mystique » est un nom qui a été fréquemment employé au cours des siècles et que la rose figure sur de nombreuses oeuvres d’art ?
Deux anges placés à l’entrée du paradis jouent de la harpe, instrument traditionnellement associé aux anges et dont la bible d’ailleurs fait souvent écho.
En haut du vitrail « la Reine des cieux » est attendue par son fils Jésus, reconnaissable par la croix qu’il tient contre son épaule, par Dieu le Père avec la tiare posée sur ses genoux, symbole du pouvoir spirituel et la colombe au centre représentant le Saint-Esprit. Cette Trinité tient la couronne dédiée à celle qui a participé à la « Rédemption de l’Humanité ».
VERRIERE 1895
La promulgation du dogme de l’Immaculée conception Ce vitrail daté de 1895, est le reflet de la pensée de l’Eglise catholique du 19ème siècle. Le pape Pie IX y figure au centre entouré de plusieurs personnages qui donnent du sens à la série des verrières consacrée à la Vierge dans l’église de Malakoff.. Ce vitrail daté de 1895, est le reflet de la pensée de l’Eglise catholique du 19ème siècle. Le pape Pie IX y figure au centre entouré de plusieurs personnages qui donnent du sens à la série des verrières consacrée à la Vierge dans l’église de Malakoff.. Contexte : promulgation du dogme de l’Immaculée conception (6-12-1854), de l’infaillibilité du pape, décision qui fit l’objet d’âpres débats au Concile Vatican I (1870), apparitions de la Vierge dans plusieurs régions de France, renouveau de la prière du rosaire (chapelet). Le peintre verrier s’est efforcé de présenter une sorte de raccourci à travers des personnages et des lieux symboliques. Au centre de ce vitrail, le pape Pie IX (1846-1878) qui tient dans sa main droite le parchemin de la promulgation de la bulle pontificale de l’Immaculée conception (Ineffabilis Deus, 6 décembre 1854) est reconnaissable par ses attributs : -la tiare conique formée de trois couronnes superposées se terminant en ogive et surmontée d’un globe et d’une croix. Elle exprime le pouvoir spécifique du pape dans l’Eglise catholique. Elle est distincte de la mitre, l’insigne des évêques. La triple couronne symbolise également les pouvoirs du pape sur le sacré, le juridique et le politique. -La croix papale qui termine le bâton comprend trois croisillons, insignes de la dignité du pape. Ces trois branches de la croix représentent l’autorité du pape sur l’Eglise catholique, le monde, le ciel. -Le palium qui recouvre le pape, manteau fermé par une épingle a toujours été dans le monde occidental un insigne de pouvoir. Il a été réutilisé par la papauté. Pie IX est entouré de personnages significatifs, en lien avec le culte marial : -A la droite du vitrail, Saint Dominique auquel l’hagiographie traditionnelle attribue la responsabilité de la prédication du rosaire, cette prière catholique à la Vierge avec le chapelet. Le pape Léon XIII (1878-1903) avait relancé cette pratique en 1886 en consacrant le mois d’octobre au rosaire. A noter également que la Vierge de Lourdes s’était montrée en 1858 à Bernadette Soubirous avec un chapelet. La présence de Saint Dominique sur le vitrail prend donc tout son sens. -Devant Saint Dominique, Bernadette Soubirous est représentée en jeune fille agenouillée témoin des dix-huit apparitions de la Vierge entre le 11 février et le 16 juillet 1858 dans la petite grotte de Massabielle à proximité immédiate du bourg de Lourdes. -Deux autres enfants figurent sur la gauche du vitrail. Il s’agit de deux bergers des Alpes Maximin Giraud (11 ans) et Mélanie Calvat (14 ans) à qui la Vierge est apparue en 1846 à La Salette (Isère) - Trois personnages en arrière plan complètent la verrière : un moine auréolé à gauche, un homme, peut-être un prêtre et sur la gauche un vieil homme portant une couronne de laurier sur la tête et présentant un livre sur lequel est inscrit une phrase en partie illisible. Et pour marquer le lien fort avec la Vierge, l’artiste verrier fait figurer trois hauts lieux français dédiés à la Vierge : -à gauche, l’église de La Salette (apparition le 19 septembre 1846, deuxième pèlerinage catholique en France après celui de Lourdes) -au centre, le sanctuaire de Lourdes, le plus grand centre de pèlerinage catholique français depuis que Bernadette Soubirous a vu une Dame déclarant être l’Immaculée conception, quatre ans après la proclamation du dogme de l’immaculée conception par le pape . -la cathédrale Notre-Dame de Chartres qui est depuis son édification un lieu traditionnel de pèlerinage marial. L’image de la cathédrale sur le vitrail est pour le peintre verrier une façon de rappeler que le culte à la Vierge Marie est très ancien dans l’histoire de la foi chrétienne. La partie haute du vitrail décline entièrement une nuée céleste avec chérubins et angelots et trois anges ailés portant des banderoles : « SALVE REGINA MISERICORDIE ». Les trois anges représentent souvent dans l’iconographie chrétienne l’image du Dieu-Trinité (Père, Fils, Esprit Saint). Une banderole traverse le sommet de la verrière sur laquelle est inscrite « CONTEMPLARE ET MIRARE »
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