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SOMMAIRE :
Le bâti
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TRADITIONS
La chasse au lévrier Le bas-relief qui décore le centre de la façade d’une maison de ville au 48 rue Vincent Morris représente une scène de chasse au lévrier. Allégorie de la chasse dans le monde ancien, l’oeuvre a été imaginée par Monsieur Sauré, sculpteur qui habitait la maison dans les années 30. En savoir +Le bas-relief qui décore le centre de la façade d’une maison de ville au 48 rue Vincent Morris représente une scène de chasse au lévrier. Allégorie de la chasse dans le monde ancien, l’oeuvre a été imaginée par Monsieur Sauré, sculpteur qui habitait la maison dans les années 30. Le bas-relief met en avant trois lévriers dans une poursuite à vue du gibier retenus difficilement en laisse par un chasseur à pied athétique et doté d’une belle force musculaire. Un cavalier en arrière plan, tunique au vent, est prêt à utiliser son arc pour tuer le gibier débusqué par les lévriers. Il est monté sur un superbe cheval piaffant d’impatience. Cette sculpture en stuc reprend un imaginaire de la chasse au lévrier, une race très ancienne caractérisée par une grande minceur et une rapidité à la course difficile à égaler pour rattraper sa proie de prédilection : le lièvre.
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GARDIENS PROTECTEURS
Les étonnants dragons de la rue Victor Hugo Les bas-reliefs qui agrémentent les portes d’entrées sont fréquents sur les façades principales des immeubles cossus du début du 20ème siècle. Ils animent l’accès principal tout en se fondant discrètement souvent dans le décor. C’est le cas des deux petits bas-reliefs représentant le dragon ailé sur un immeuble de la rue Victor Hugo à Malakoff. En savoir +Les bas-reliefs qui agrémentent les portes d’entrées sont fréquents sur les façades principales des immeubles cossus du début du 20ème siècle. Ils animent l’accès principal tout en se fondant discrètement souvent dans le décor. C’est le cas des deux petits bas-reliefs représentant le dragon ailé sur un immeuble de la rue Victor Hugo à Malakoff. L’immeuble du 44 rue Victor Hugo comporte une belle façade sur rue avec un décor en faïence et de frises émaillées, des balcons rampants avec gardes corps en feronneries ouvragées. Mais ce qu’on remarque le plus c’est la porte d’entrée de l’immeuble au cachet singulier. La porte en plein cintre en chêne est surmontée d’une imposte vitrée, protégés par une élégante ferronnerie florale stylisée. Mais le regard est surtout attiré par les petits bas-reliefs situés de chaque côté représentant le dragon, monstre fabuleux doté d’ailes, de griffes et d’une longue queue de serpent. Les symboles sur les maisons traditionnelles rurales sont très fréquents notamment en Auvergne, Alsace et Bretagne, un peu moins dans les villes. Ils synthétisent dans une expression artistique les influences de l’inconscient et de la conscience, ainsi que les forces instinctives et souvent spirituelles. Ici au 44 de la rue Victor Hugo de part et d’autre du passage principal d’entrée de l’immeuble le dragon peut être assimilé à un gardien farouche, un rôle protecteur contre les intrus, une représentation symbolique de la vigilance. En tout cas, ces deux dragons ailés donnent à la porte un certain prestige.
ART DECO
Les bas-reliefs antiquisants de Supelec aux portes de Malakoff L’ancienne Ecole Supérieure de l’Electricité, située à la porte de Malakoff aujourd’hui occupée par l’Université de Droit Paris-Descartes, possède sur sa façade principale rue Pierre Larousse un décor art déco d’une grande originalité, typique des années de la construction du bâtiment (1925-1927) . Il incarne le prestige de cette grande école. Deux bas-reliefs du sculpteur-statuaire Paul-Moreau-Vauthier empruntent à la mythologie grecque les symboles de l’énergie et du savoir chez Zeus et Athéna. En savoir +L’ancienne Ecole Supérieure de l’Electricité, située à la porte de Malakoff aujourd’hui occupée par l’Université de Droit Paris-Descartes, possède sur sa façade principale rue Pierre Larousse un décor art déco d’une grande originalité, typique des années de la construction du bâtiment (1925-1927) . Il incarne le prestige de cette grande école. Deux bas-reliefs du sculpteur-statuaire Paul-Moreau-Vauthier empruntent à la mythologie grecque les symboles de l’énergie et du savoir chez Zeus et Athéna. Sur la longue et imposante façade du l’école Supelec (1927-1975) sont évoqués au sommet de la frise en lettres romaines tous les grands chercheurs et inventeurs de l’électricité. Mais c’est sur la partie haute du pavillon d’entrée monumental de l’école que sont placés deux bas-reliefs d’un grand intérêt architectural en grès flammé dont la thématique symbolique ne s’écarte pas de la fonction du bâtiment : apprendre à maîtriser et à développer l’industrie électrique. Le sculpteur-statuaire de grande renommée Paul-Moreau-Vauthier (1) a représenté dans un style « antiquisant » Zeus brandissant l’éclair et Athéna la fée électricité mettant cette nouvelle énergie à la disposition des activités humaines. Produits par la manufacture Gentils-Bourdet de Boulogne-Billancourt, spécialiste de la céramique architecturale décorative, les deux bas-reliefs sont composés par une série de carreaux de grès flammé obtenus à partir d’une argile cuite à très grande température et qui prend à la cuisson une couleur assez foncé, entre le gris et le marron. Les deux bas-reliefs datés de 1926 formés de l’un des matériaux le plus représentatif de l’art du premier tiers du XXème siècle habillent avec éclat le sommet du pavillon d’entrée de la nouvelle école supérieure.
Zeus, tout un symbole Paul-Moreau-Vauthier a voulu marquer la force de l’énergie électrique en empruntant à la mythologie grecque la majesté théâtrale du dieu de l’Olympe : Zeus dieu du ciel et de la foudre. La représentation de Zeus sur le bâtiment de Supelec n’est donc pas anodine. Zeus a dans sa dépendance tous les grands phénomènes où se manifeste la vie cosmique. Il règle la succession du jour et de la nuit. Il est le maître du temps météorologique. Sur le bas-relief, l’artiste a choisi de le représenter en dieu tout puissant. L’énergie en ce début du XXème siècle est loin d’avoir révélé tout son potentiel et ses secrets. L’école d’application est là pour former tous ceux qui vont faire avancer la science et devenir les cadres supérieurs de l’industrie électrique. Le bas-relief présente Zeus assis sur un trône le corps amplement drapé. Sa tête d’homme mûr est couverte de cheveux épais formant une sorte de crinière et continuée par une barbe abondante. Il tient serré avec force dans ses deux mains l’égide, son arme merveilleuse symbole de sa puissance souveraine et d’invulnérabilité. L’égide est ici représentée par un faisceau de dards en feu et en zigzags terminés par une flèche. A ses côtés se tient un soldat traditionnel de l’armée grecque coiffé de son casque Troyen et qui garde le bouclier de Zeus son symbole de protection. Le bouclier porte la signature de l’oeuvre originale : 1926 Paul-Moreau-Vauthier. Athéna protectrice des nouvelles activités Athéna, fille préférée de Zeus, déesse de la sagesse, des arts, de la science qui s’appuie sur un savoir raisonné fait l’objet de l’autre bas-relief. Elle est ici évoquée par Paul-Moreau-Vauthier comme la fée électricité mettant à la disposition de l’humanité la nouvelle énergie électrique. La déesse est présentée avec plusieurs de ses symboles : la branche d’olivier qu’elle tend dans une main bras tendu, arbre de la sagesse. Son visage est encadré par une longue chevelure et par une sorte d’auréole qui peut rappeler la tête de la méduse qu’elle contribua à tuer. Près de sa tête un poteau électrique vertical supporte des conducteurs. Figure aussi en arrière plan l’autre symbole qu’elle partage avec Zeus, le bouclier protecteur. Près d’Athéna un autre personnage fait le lien entre la symbolique qu’elle représente et les fonctions de l’école. Une jeune femme coiffée à la garçonne, portant un casque audio, est assise devant une table-standart téléphonique manuel. L’électricité engendre de nouvelles technologies et a besoin d’ingénieurs compétents. C’est le but de l’’école. --------------------------- 1). On doit notamment à Paul-Moreau-Vauthier une sculpture de plein air de 1909 située dans la partie basse du Jardin Samuel de Champlin (Paris 20ème) qui rend hommage aux victimes des Révolutions et qui porte la dédicace de Victor Hugo « Nous voulons la justice non la vengeance », élevée en hommage au 2000 communards fusillés. Le bas-relief a été réalisé avec les pierres du mur où les derniers combattants ont été adossés pour être fusillés.
TECHNIQUE DECORATIVE
Les bas-reliefs en stuc de plâtre Plusieurs habitations modestes de l’époque Chauvelot exposent au regard public leurs sculptures en stuc blanc sur des façades dénudées (rues Salvador Allende, Eugène Varlin, Danton, des Roissy...). Ces décors en plâtre donnent un cachet unique à ces façades qui sans cela seraient ordinaires. Les motifs se détachent du fond plat et déclinent des guirlandes, feuillages, scènes d’enfants espiègles, masques et mascarons. En savoir +Plusieurs habitations modestes de l’époque Chauvelot exposent au regard public leurs sculptures en stuc blanc sur des façades dénudées (rues Salvador Allende, Eugène Varlin, Danton, des Roissy...). Ces décors en plâtre donnent un cachet unique à ces façades qui sans cela seraient ordinaires. Les motifs se détachent du fond plat et déclinent des guirlandes, feuillages, scènes d’enfants espiègles, masques et mascarons. X Fermer
32 RUE SALVADOR ALLENDE
La copie d’une grande oeuvre parisienne La façade d’une maison de ville du 32 rue Salvador Allende affiche une décoration composée de panneaux décoratifs qui reprennent les bas-reliefs originaux en pierre de la fontaine des Quatre Saisons sculptés vers 1744 par Edme Bouchardon située au 57 rue de Grenelle à Paris. Une copie insolite dans une rue du centre ville de Malakoff En savoir +La façade d’une maison de ville du 32 rue Salvador Allende affiche une décoration composée de panneaux décoratifs qui reprennent les bas-reliefs originaux en pierre de la fontaine des Quatre Saisons sculptés vers 1744 par Edme Bouchardon située au 57 rue de Grenelle à Paris. Une copie insolite dans une rue du centre ville de Malakoff
On se dit spontanément que c’est une idée amusante d’avoir représenté sur une façade de maison de ville un bas-relief en stuc représentant des jeux d’enfants pour évoquer les saisons. En fait, cette fantaisie est bien présente sur de nombreux bas-reliefs un peu partout en région parisienne, en France de façon générale, et aussi à l’étranger.
Ces compositions en stuc sont les rejetons d’une tradition très ancienne. On nomme ce type de représentation des Bacchanale d’Enfants. En effet, à l’origine il y a dans ce qui paraît être l’image de jeux innocents, une lointaine évocation des cultes rendus à Bacchus, l’équivalent romain du Dionysos grec (1). On retrouve dès l’Antiquité l’utilisation d’enfants pour décrire la liberté de comportement du culte bachique, mais aussi tout simplement pour dépeindre la vie quotidienne. Ces enfants sont quelquefois des Amours, proches parents d’Éros, des Esprits et dans ces deux cas porteurs d’ailes. Le culte autour de Bacchus avait à voir avec le pouvoir de régénération permanente de la Nature, quoi de plus naturel que de l’évoquer avec les jeunes générations ! Un décor très en vogue Ce thème des quatre saisons était très répandu dans les décors des maisons, des hôtels particuliers, très en vogue au XVIIIe siècle, même encore au XIXe siècle, la façade de la maison de la rue Salvador Allende construite à la fin du 19ème siècle en est la preuve concrète. Sur la maison de Malakoff il n’y a que trois scènes pour les quatre saisons, il manque l’hiver. Sur la fontaine de Bouchardon à Paris (2) il y a pourtant bien un bas-relief représentant l’hiver. Il s’agit donc ici d’un choix de décor des propriétaires initiaux de cette maison, d’écarter cette saison. Apparemment cette saison était la moins demandée pour la décoration, la moins présente aussi sur les façades parisiennes et banlieusardes. Lecture des bas-reliefs En lisant la façade de gauche à droite, nous découvrons d’abord l’Été : les enfants moissonnent le blé à la faucille, ce qui chasse un lièvre de son gîte. Un des petits moissonneurs s’est endormi, à cause de la chaleur et de la fatigue, une gourde près de lui. Le bas-relief du milieu, au dessus de la porte représente le Printemps : nos protagonistes tressent des couronnes de fleurs dont ils se couvrent, allusion au culte bachique dans lequel on se couvrait de tressages de feuillages. Un enfant joue avec un couple de pigeons ou de colombes, évoquant l’amour. Sur ces bas-reliefs marqués par le temps et couverts de plusieurs couches de badigeon, les détails sont un peu effacés, ce qui rend la présence des oiseaux illisible. La troisième scène à droite de la façade évoque l’Automne : nos putti (enfants en italien) luttent avec un bouc, ou une chèvre, qui a renversé le petit porteur d’un panier rempli de grappes de raisin. Pendant ce temps ses partenaires de jeu s’empiffrent de ce fruit de la vigne. A droite de l’enfant du milieu on voit une coupe et un couteau recourbé, qui peuvent signifier la récolte du raisin et sa transformation en vin, ou le sacrifice de la chèvre importune. Composition centrale à l’étage La belle composition du haut de la façade au dessus de la porte d’entrée représente une chimère, créature fantastique mi-lion, mi chèvre reconnaissable à ses cornes, qui tient dans sa gueule un anneau supportant une petite pancarte sans inscription retenue par un cordon. Celle-ci supporte une grappe de fleurs stylisées et un ruban flottant. André Fantelin ------------------------------------ 1) La fontaine des Quatre Saisons, nommée ainsi en raison des quatre bas-relief set des quatre statues représentant les saisons qui la décorent, est une fontaine unique à Paris de par son ampleur, son décor et son architecture. Elle se présente comme une façade de palais de style classique d’une dizaine de mètres de hauteur et qui se développe sur près de vingt mètres au long de la rue de Grenelle, intégrant deux portails de part et d’autre d’un ressaut central à colonnes ioniques et fronton. Le portail de droite donne accès au musée Maillol. 2) Les sacrifices d’animaux : Cérès, la première, vit couler avec plaisir le sang de la truie avide, justement punie de mort pour avoir détruit, dans leur germe, les trésors de la moisson. La déesse, au retour du printemps, avait vu la bête aux rudes soies déterrant la semence, gonflée déjà d’un suc laiteux ; la vengeance avait suivi le crime. Ce terrible exemple ne devait-il pas t’apprendre, ô bouc, à respecter les sarments ? Quelqu’un l’aperçoit mordant à belles dents la vigne, et l’indignation lui arrache ces paroles : "Bouc, tu as rongé la vigne, mais elle ne laissera pas de produire une liqueur qui te sera versée sur les cornes au pied des autels !" La menace s’accomplit, et les cornes du bouc sont arrosées de vin avant qu’on ne te l’immole, ô Bacchus, en expiation de son attentat. Ainsi, le bouc et la truie portent la peine de leur crime. Ovide, Les Fastes, chant 1 (vers 15 après notre ère).
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AVENUE JULES FERRY
Les bas-reliefs animaliers de l’école Jean-Jaurès La façade principale en brique rouge du bâtiment de l’école élémentaire Jean Jaurès, avenue Jules Ferry, bâti en 1953, possède quatre bas-reliefs dont l’objet exclusif est le thème animalier. On doit ces sculptures à l’artiste Jean Joachin qui, à la façon d’une ancienne carte scolaire figurative qui ornait les classes primaires, à réalisé cette série de tableaux. On peut imaginer qu’elle exprime une sorte de représentation symbolique des principaux animaux que connaissent les enfants. Etonnant de retrouver cela sur un mur d’école à Malakoff. En savoir +La façade principale en brique rouge du bâtiment de l’école élémentaire Jean Jaurès, avenue Jules Ferry, bâti en 1953, possède quatre bas-reliefs dont l’objet exclusif est le thème animalier. On doit ces sculptures à l’artiste Jean Joachin qui, à la façon d’une ancienne carte scolaire figurative qui ornait les classes primaires, à réalisé cette série de tableaux. On peut imaginer qu’elle exprime une sorte de représentation symbolique des principaux animaux que connaissent les enfants. Etonnant de retrouver cela sur un mur d’école à Malakoff. Lorsqu’on s’arrête devant ces sculptures on est frappé par le style de représentation des animaux qui s’entremêlent : animaux fascinants, puissants, ou bien frêles, disgracieux, sauvages, félins. L’art animalier est un art populaire, Jean Joachin avec ces figures animalières offre une sorte de répertoire en quatre tableaux ,comme s’il avait voulu présenter sa ménagerie type. Chacun des quatre bas-reliefs (1954) représente une série d’animaux connus ;
Bas-relief 1 : paon, canard, renard, biche, cigogne, bélier…
Bas-relief 2 : cerf, hibou, lapin, renard…
Bas-relief 3 : lion, lionne, éléphant, babouin, singe (qui nous regarde avec un air malicieux)
Bas-relief 4 : phoques, renne, pingouin, ours blanc…
Qui était Jean Joachin ?
Jean Joachin à qui l’on doit plusieurs sculptures et bas-reliefs à Malakoff (1) est né en 1905 dans la banlieue parisienne. Fils du sculpteur Joseph Joachin, grand ami de François Pompon, vécu dès son plus jeune âge dans une ambiance propre à favoriser ses aspirations artistiques.
Son père le fit travailler la pierre, le granit, le marbre et le bois, ciseler le bronze, grâce à quoi il devint un habile praticien.
Tout naturellement, il poursuivit ses études à l’école nationale supérieure des beaux-arts et fut élève de Pompon. (2) Suivant la tradition du grand animalier, il se livre à une série de recherches attachantes sur le monde animal.
Professeur de sculpture sur pierre à l’Ecole des Arts Appliqués, Jean Joachin s’efforça de faire partager à ses élèves son amour de l’art, du beau métier, son culte de la vérité dans l’expression. Homme de rigueur, plusieurs de ses œuvres ont été éditées à la monnaie de Paris. (3)
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(1) Le monument aux morts place du 14 juillet et la statue de la Vierge à l’école Notre-Dame de France 2) François Pompon (1855-1933) est le sculpteur français connu pour ses sculptures animalières. Son style qui fera des émules se caractérise par une simplification des formes et des surfaces polies. (3) Sources : Revue Le club français de la médaille, numéro 11, 1966. Documentation du musée des années trente, Boulogne-Billancourt
197 AVENUE PIERRE BROSSOLETTE
Hercule terrassant le taureau de Némée Le bas-relief qui orne le dessus de l’entrée d’un espace dentaire au 197 avenue Pierre Brossolette à Malakoff est l’œuvre du sculpteur Yves Helbert. La sculpture en ciment-pierre a été créée en 1953 à l’occasion de la construction de l’immeuble à la demande de l’architecte qui souhaitait une œuvre sur le thème du taureau. Une œuvre de jeunesse de l’artiste à découvrir qui reflète la dynamique du mouvement et l’expression de la vie par les formes. En savoir +Le bas-relief qui orne le dessus de l’entrée d’un espace dentaire au 197 avenue Pierre Brossolette à Malakoff est l’œuvre du sculpteur Yves Helbert. La sculpture en ciment-pierre a été créée en 1953 à l’occasion de la construction de l’immeuble à la demande de l’architecte qui souhaitait une œuvre sur le thème du taureau. Une œuvre de jeunesse de l’artiste à découvrir qui reflète la dynamique du mouvement et l’expression de la vie par les formes.
Les représentations sur des supports aussi variés que la peinture, la céramique et bien sûr la sculpture ont représenté tout au long de l’histoire de l’art, le personnage d’Hercule. Incarnant la force physique il est toujours mis en scène combattant des créatures puissantes. Personnages de la mythologie gréco-romaine, Hercule, demi-dieu, fils de Jupiter et d’Alcmène est célèbre par ses douze travaux. C’est au cours du premier d’entre eux, la chasse du lion de Nemée qu’il acquière ses principaux attributs : la massue taillée dans un olivier sauvage et la léonté, c’est-à-dire la peau du lion.
« En tant qu’artiste, j’aime le mouvement, car le mouvement c’est la vie. C’est ce qui s’est reflété dans le bas-relief d’Hercule terrassant le taureau de Némée qui j’ai crée sur l’immeuble de Malakoff. La commande de l’architecte tombait bien raconte Yves Helbert parce que j’aime beaucoup les animaux. Durant deux mois j’ai d’abord fait une maquette, puis un modelage en terre glaise recouvert de plâtre pour faire le moule dans lequel fut coulé le ciment pierre. Ensuite, l’œuvre a été recouverte de ciment ordinaire. Le tout est armé de barres de fer. La sculpture a été réalisée au sol sur le chantier et elle a été montée par les ouvriers avec de grandes précautions. ».
Une autre sculpture sur le thème d’Hercule figure également sur la façade du 16 avenue de Versailles à Paris, immeuble où habita l’architecte commanditaire de trois œuvres à Yves Helbert.
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Yves Helbert durant sa formation a fréquenté de grand artistes de la gravure et de la sculpture. Il a réalisé tout au long de sa carrière des œuvres diverses (sculptures, peintures et dessins, bas-reliefs, figurines…). Il a reçu de nombreuses récompenses et prix pour la dynamique du mouvement de ses sculptures et l’expression de la vie dans la forme.
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