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SOMMAIRE :
Les activités
Un territoire Le bâti Le sacré
ETAT DES LIEUX EN 1900
12 écoles à Malakoff pour 2041 enfants Les chiffres récoltés en 1899 et publiés sous les auspices du Conseil Général de la Seine en 1900 révèlent un nombre important d’écoles assurant l’instruction publique (2041 enfants en maternelles et primaires élémentaires) sur le territoire de la commune de Malakoff : 3 écoles publiques, 7 écoles privées non confessionnelles, 2 établissements privés confessionnels dirigés par des religieuses . En savoir +Les chiffres récoltés en 1899 et publiés sous les auspices du Conseil Général de la Seine en 1900 révèlent un nombre important d’écoles assurant l’instruction publique (2041 enfants en maternelles et primaires élémentaires) sur le territoire de la commune de Malakoff : 3 écoles publiques, 7 écoles privées non confessionnelles, 2 établissements privés confessionnels dirigés par des religieuses .
-Ecole publique des garçons située place des écoles comprenait 9 classes primaires élémentaires qui étaient fréquentées durant l’année scolaire 1899-1900 par 553 élèves, parmi lesquels 539 avaient de 6 à 13 ans et 14 de plus de 13 ans. L’école était tenue par 1 directeur et 6 instituteurs titulaires, 2 stagiaires et 1 institutrice stagiaire.
-Ecole publique des filles située dans le même groupe scolaire que les garçons place des écoles comprenait 8 classes primaires élémentaires, fréquentées durant l’année scolaire 1899-1900 par 552 élèves, parmi lesquelles 540 avaient de 6 à 13 ans et 12 plus de 13 ans. L’école était tenue par 1 directrice assistée de 4 institutrices titulaires et 4 stagiaires.
-Ecole maternelle publique de garçons et de filles dans un seul groupe comprenait 1 classe enfantine et 2 classes maternelles, fréquentées durant l’année scolaire 1899-1900 par 337 enfants, dont 147 garçons et 126 filles âgés de moins de 6 ans, 33 garçons et 31 filles de plus de 6 ans. L’école était tenue par 1 directrice, 1 adjointe titulaire et 1 adjointe stagiaire.
-Ecole laïque de garçons au 5 rue d’Hébécourt, comprenant 1 classe enfantine et 3 classes primaires élémentaires. Au cours de l’année 1899-1900 elle était fréquentée par 133 enfants, dont 9 âgés de moins de 6 ans, 113 âgés de 6 à 13 ans et 11 de plus de 13 ans.
L’établissement était tenu par 1 instituteur et 3 adjoints.
-Ecole laïque de garçons au 8 rue du marché, comprenant 2 classes primaires élémentaires. Elle était fréquentée au cours de l’année 1899-1900 par 29 enfants, dont 27 âgés de 6 à 13 ans et 2 de plus de 13 ans. L’école était tenu par un instituteur assisté d’un adjoint.
-Ecole mixte au 11 rue Voltaire, fréquentée par 23 garçons et 19 filles âgés de moins de 6 ans. Elle était dirigée par une institutrice.
-Ecole mixte au 37 rue Chauvelot com
prenant une classe primaire élémentaire fréquentée durant l’année scolaire 1899-1900 par 10 garçons et 6 filles, dont 8 garçons et 2 filles de moins de 6 ans et 2 garçons et 4 filles de 6 à 13 ans. L’école est dirigée par une institutrice.
-Ecole laïque de filles au 16 rue de Turgie, comprenant 2 classes primaires élémentaires qui était fréquentée au cours de l’année scolaire 1899-1900 par 69 enfants dont 8 âgés de moins de 6 ans, 40 de 6 à 13 ans, et 21 de plus de 13 ans. L’établissement était dirigé par une institutrice et une adjointe. A cette école était annexé un orphelinat.
-Ecole de filles au 58 rue Gambetta, comprenant une classe primaire élémentaire, fréquentée durant l’année scolaire 1899-1900 par 33 enfants dont 7 âgés de moins de 6 ans, 24 de 6 à 13 ans et 2 de plus de 13 ans. L’école était dirigée par une institutrice et une adjointe.
-Ecole laïque mixte au 35 rue de la Tour, comprenant une classe enfantine et une classe primaire élémentaire qui était fréquentée durant l’année scolaire 1899-1900 par 13 garçons et 38 filles, dont 8 garçons et 4 filles âgés de moins de 6 ans et 5 garçons et 27 filles de 6 à 13 ans et 7 filles de plus de 13 ans. L’école était dirigée par une institutrice et une adjointe.
-Ecole congréganiste catholique de filles comprenant 1 classe enfantine et 5 classes primaires élémentaires, fréquentée durant l’année 1899-1900 par 177 enfants, dont 22 âgées de moins de 6 ans, 117 de 6 à 13 ans et 38 de plus de 13 ans. L’établissement était dirigé par une institutrice et 6 adjointes appartenant à la congrégation des soeurs de la Providence. A cette école était annexé un internat.
-Ecole congréganiste catholique de filles au 26 rue Victor Hugo, comprenant 2 classes primaires élémentaires, fréquentée durant l’année scolaire 1899-1900 par 68 enfants. A la tête de cette école se trouvait une institutrice et une adjointe appartenant à la congrégation des soeurs de la Providence.
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1936 AU GROUPE SCOLAIRE JEAN JAURES
Un établissement à bout de souffle, usé et inadapté Le rapport de l’architecte communal Armand Guérard réalisé à la demande du Conseil municipal en 1936 révèle une situation catastrophique pour la principale école publique de la ville. Le groupe scolaire Jean Jaurès bâtiment construit en 1875 sur la place principale du quartier Malakoff sur les hauts de Vanves pouvait-il être restauré, correspondait-il toujours aux besoins éducatifs du moment ? Le rapport donne de nombreuses indications. En savoir +Le rapport de l’architecte communal Armand Guérard réalisé à la demande du Conseil municipal en 1936 révèle une situation catastrophique pour la principale école publique de la ville. Le groupe scolaire Jean Jaurès bâtiment construit en 1875 sur la place principale du quartier Malakoff sur les hauts de Vanves pouvait-il être restauré, correspondait-il toujours aux besoins éducatifs du moment ? Le rapport donne de nombreuses indications. Démoli en 1969 pour faire place au théâtre 71 et au nouvel Hôtel de Ville, seules désormais les très nombreuses cartes postales des bâtiments vus uniquement de l’extérieur rappellent la présence de ce groupe scolaire dans lesquelles des générations de filles et garçons ont étudié souvent dans de mauvaises conditions. Construit en 1875 le nouveau groupe scolaire était encore l’une des écoles publiques de la commune de Vanves. Le quartier Malakoff ne deviendra officiellement commune en 1883. Le rapport de l’architecte montre comment l’école a subit dès sa construction des transformations et par la suite des agrandissements successifs. Visiblement ce bâtiment construit sous la pression démographique du quartier ouvrier du nord de Vanves était de mauvaise qualité et ne respectait même pas les règles établies pour les écoles par le Ministère de l’Education. Une ouverture dans l’urgence Les bâtiments d’origine étaient uniquement constituées de trois grandes halles de six mètres vingt de hauteur, destinées à être divisées au fur et à mesure des besoins, par des cloisonnages en bois, et d’une partie centrale divisée en logements et chambres pour le personnel enseignant. Aucun autre aménagement n’y avait été prévu pour le bon fonctionnement de l’école et l’accueil des élèves. Ainsi, pas d’école maternelle, pas de cantine, pas de lavabos ni de vestiaires, encore moins de salles de maître et de maîtresse, ni de bureau de directeur et de directrice, en fait, rien de ce qui constitue une école de la République. Elle ouvrira pourtant ses portes en l’état à la rentrée scolaire de 1876 C’est l’ensemble architectural qui semble avoir préoccupé l’architecte et les constructeurs. Armand Guérard l’architecte communal en 1936 l’affirme dans son rapport « sans exagération, ces bâtiments étaient véritablement impropres à l’usage scolaire, dès leur construction ». Et il décrit scrupuleusement l’état des lieux inouï du groupe scolaire « L’école maternelle est installée dans un préau destiné aux filles, avec une classe unique. Probablement suffisante à l’ouverture de l’école, destiné pourtant à servir de préau pour l’école des garçons. La cour était devenue commune avec celle des filles, car la division faite au début, ne pu être maintenue vu l’insuffisance de la partie réservée aux filles. Les filles ont occupé l’aile droite et les garçons l’aile gauche. Dès le début de fonctionnement pour les deux écoles, il ne fut plus question de préau, la maternelle utilisant ce seul emplacement disponible. Jusqu’en 1888 le Groupe scolaire resta confiné dans ces bâtiments à l’organisation précaire. Le jeu des cloisons en bois suffirent pour avoir quatre à cinq classes pour chaque école ». Toujours des problèmes de place Mais pour faire face au nombre grandissant d’élèves, le grand chambardement commença. L’évacuation d’une partie des locaux d’habitation du bâtiment central devint indispensable pour y aménager deux nouvelles classes. Du côté garçons, deux petites constructions, situées dans le fond près de la rue Leplanquais furent adjointes au groupe scolaire et aménagées en classes. Une cour spéciale servait à ces deux nouvelles classes, cour qui portait le nom de « Champs des pompiers » à cause d’un échafaudage servant à la manoeuvre de la caserne des pompiers. Un portique de gymnastique y était également installé. La bibliothèque, installée dans l’unique classe maternelle due être évacuée pour laisser plus de place. Cette situation s’est maintenue tant bien que mal jusqu’à l’année 1897. A la même époque 3 nouvelles classes seront construites adossées au mur du fond du préau de l’école maternelle avec elles aussi une façade sur le champ de pompiers. La salle dite de dessin disparaîtra ensuite pour accueillir une classe supplémentaire des garçons. En 1907 grand chambardement, l’évacuation totale des locaux d’habitation dans la partie centrale du bâtiment principal fut décidée pour faire place à quatre nouvelles classes de filles portant à six classes cette partie du bâtiment totalement inadapté à un tel usage. Pour palier à l’insuffisance d’éclairage et d’aération de ces locaux, on dû avoir recours à des ouvertures sur les combles. La hauteur sous plafond de ces classes n’étant que de 2,60m. On procéda au réaménagement de la maternelle dans les classes adossées au préau. Une entrée particulière fut ouverte pour cette école rue Le planquais. Des classes de garçons furent alors aménagées dans l’ancienne classe maternelle donnant sur la cour des garçons. Celles situées dans l’ancien champ des pompiers furent abandonnées pour y installer la bibliothèque. Ce fut la dernière extension possible. C’est a cette époque que l’on pris la décision de construire un nouvel établissement scolaire, le groupe Paul Bert, qui libéra un certain temps les classes de Jean Jaurès surchargées. 1930 : manque de place et des rats dans les classes Vers 1930 la situation devint de nouveau intenable à tel point qu’une classe de garçons fut aménagée dans le vestibule d’entrée. La construction d’une école maternelle rendit disponible des locaux, mais encore insuffisants pour accueillir tous les enfants à scolariser de plus en plus nombreux. Une classe provisoire en préfabriqué sera placée dans la cour. Ce fut le dernier agrandissement possible. Il fallu aussi durant cette période aménager la cantine scolaire dans l’unique préau et y adjoindre une cuisine. Quand au WC, ils étaient simplement constitués de cabanons étroits, garnis d’un siège en forme de marche, percé d’un trou rond, dit lunette, l’unique aménagement de ce lieu d’aisance. C’est cette organisation provisoire que déplore l’architecte communal dans son rapport à la Mairie. Le groupe Jean Jaurès se divise en 1936 en deux parties distinctes Pour les 700 élèves réparties sur deux cours l’une de 732m2 pour 11 classes de 550 élèves soit 1m35 de cour par enfant. L’autre de 565m2 pour 4 classes de 200 élèves, soit 2,80m2 par enfant. Pour l’école de filles la situation n’est guère meilleure. Avec ses 14 classes de 600 élèves, la superficie totale de l’unique cour est de 968m2, soit 1,60m2 par élèves. Le rapport de l’architecte est sans appel et il en rajoute pour que la Mairie trouve des solutions. "Tous les bâtiments du groupe scolaire sont infestés de rats. Les parquets en particulier et les sols carrelés de l’école des filles notamment en étage, sont absolument hors d’usage. Toute réparation, dite d’entretien, même réduite devient impossible. A cela s’ajoute dit l’architecte l’orientation défavorable d’une grande partie des locaux, l’absence absolue de tout confort, l’impossibilité de chauffer normalement en hiver les classes pourvues de plafonds exagérément hauts. Et de conclure "aucune transformation sérieuse ne peut-être entreprise et la surélévation des classes, en façade sur la place, envisagée à plusieurs reprises, n’aboutirait qu’à une aggravation de la situation... ". -------------------- Sources : Archives municipales Dossier Rapport d’Armand Guérard au Consiel Municipal le 14 mai 1936 X Fermer
L’ACCUEIL DES PETITS A MALAKOFF
La belle aventure de l’école maternelle Jean Jaurès L’école maternelle Jean Jaurès (place du 11 novembre 1918) mise en service en octobre 1931 relève d’une véritable aventure architecturale, éducative et administrative novatrice qui due son succès à une collaboration exemplaire pour l’époque entre le maire Léon Piginnier, l’architecte communal Armand Guérard, la jeunes directrice de l’école Marthe Fonteneau et de l’inspectrice de l’enseignement primaire de la Préfecture de la Seine Renée Mouflard. Une belle histoire qui a été résumée dans une exposition présentée à Malakoff en 2005 En savoir +L’école maternelle Jean Jaurès (place du 11 novembre 1918) mise en service en octobre 1931 relève d’une véritable aventure architecturale, éducative et administrative novatrice qui due son succès à une collaboration exemplaire pour l’époque entre le maire Léon Piginnier, l’architecte communal Armand Guérard, la jeunes directrice de l’école Marthe Fonteneau et de l’inspectrice de l’enseignement primaire de la Préfecture de la Seine Renée Mouflard. Une belle histoire qui a été résumée dans une exposition présentée à Malakoff en 2005 Retrouvez sur le site de l’école quelques documents et photos issus de cette exposition concernant l’histoire de cette expérience scolaire peu ordinaire. L’exposition Bâtir la banlieue, construire Malakoff (1918-1939). Apprentissages et maîtrises, sous la direction de Catherine Bruant a été présentée à la bibliothèque Pablo Néruda de Malakoff, à l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles puis à la Maison de l’architecture d’Île-de-France, d’octobre 2005 à juin 2006.
FORMATION PROFESSIONNELLE
Le lycée Louis Girard Chronologie 1944-2013 Le lycée Louis Girard est implanté sur la ville de Malakoff depuis 1944, d’abord dans des locaux prêtés par la ville, puis à partir de 1954 dans un établissement tout neuf. Il a fait l’objet d’une réhabilitation complète. L’inauguration du nouveau lycée professionnel a eu lieu en 2013. En savoir +Le lycée Louis Girard est implanté sur la ville de Malakoff depuis 1944, d’abord dans des locaux prêtés par la ville, puis à partir de 1954 dans un établissement tout neuf. Il a fait l’objet d’une réhabilitation complète. L’inauguration du nouveau lycée professionnel a eu lieu en 2013.
Vue aérienne de l’ensemble des bâtiments du nouveau lycée (Années 1960) 1944 : Le Centre d’apprentissage de Malakoff est abrité dans une école primaire de la ville, 2 rue Jules Guesde, mais il ne pouvait demeurer dans cet établissement, non prévu pour cet usage, dont les planchers n’étaient pas calculés pour subir les charges imposées par les machines-outils.
La structure pédagogique prévoyait un effectif de 450 élèves répartis dans les préparations au C.A.P. ajusteur, tourneur et fraiseur, en trois ans, et de dessinateur industriel (4ème année).
1950 : début des travaux de construction du nouveau bâtiment 1954 : fin des travaux et inauguration du bâtiment actuel 1956 : le collège absorbe une section aéronautique appartenant au Ministère de l’air et comprenant plusieurs spécialités : ajustage d’étude d’aviation, mécanique en instrument de bord d’aéronautique et d’électricité d’aviation. 1957 : lancement des cours de promotion sociale qui comptèrent jusqu’à 600 auditeurs. 1958 : création des sections d’ajustage et de fraisage sur meules métalliques Les élèves recrutés à partir de la classe de troisième préparaient à la fois, le C.A.P. de leur spécialité et le B.E.I. 1960 : le C.E.T de Malakoff est chargé avec le C.E.T. de Clamart et de Montrouge de préparer aux E.N.N.A. 229 professeurs africains et malgaches de l’ex-communauté furent ainsi formés jusqu’en 1972. 1965 : premières exhibitions sportives des élèves du CET 1967 : exhibitions sportives 1968 : les spécialités de l’aéronautique sont supprimées et remplacées par les préparations, en deux ans, au B.E.P. mécanicien-monteur micromécanique et électromécanique. 1984 : le lycée adopte officiellement le nom de Louis Girard, militant syndicaliste de la CGT et du Parti communiste, déporté à Auschwitz où il y meurt en 1942. Pose d’une plaque commémorative en présence de son fils Claude Girard. 2009 : en juin, début d’une rénovation complète de l’établissement et de sa restructuration 2013 : inauguration du lycée totalement rénové ----------------------------------------------------
Louis Girard (1904-1942)
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