SOMMAIRE :
Les activités

Un territoire


Le bâti


Le sacré


PARC SALAGNAC (1)
de la zone militaire à l’espace vert urbain

Dès la mise en œuvre des pourparlers du déclassement des zones de servitudes des forts détachés entourant les fortifications de Paris après la Première Guerre Mondiale, la Préfecture du Département de La Seine étudie les modalités d’acquisition à l’amiable de terrains notamment autour du fort de Vanves. La commune de Malakoff va y aménager un stade et un espace vert urbain.

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Dès la mise en œuvre des pourparlers du déclassement des zones de servitudes des forts détachés entourant les fortifications de Paris après la Première Guerre Mondiale, la Préfecture du Département de La Seine étudie les modalités d’acquisition à l’amiable de terrains notamment autour du fort de Vanves. La commune de Malakoff va y aménager un stade et un espace vert urbain.

Devant le Fort de Vanves la zone de servitude déclassée (Plan état en 1935)

 

En vertu de deux délibérations du 24 décembre 1929 et du 12 juillet 1933, le Département de la Seine se rend acquéreur de plusieurs parcelles d’une superficie totale de 34 000 mètres carrés situés sur la commune de Malakoff aux lieux-dits La Sablonnière et les Hauts-Nouzeaux.

Cette acquisition vise l’aménagement de l’ancienne zone de servitude du Fort de Vanves dans une opération comprise parmi les projets d’aménagement de la zone des ouvrages militaires de deuxième ligne des fortifications de Paris déclarée d’Utilité Publique par décret le 17 février 1927. Dans le cas relatif à l’aménagement du Fort de Vanves une trentaine de parcelles furent réservées à l’établissement d’espaces libres.

Préoccupé par un développement encadré du sud de la ville encore peu urbanisé, le Conseil Municipal de Malakoff adopte une délibération le 20 décembre 1937.

Cette délibération est approuvée le 6 décembre 1938, ce qui ouvre la voie à l’établissement d’une convention entre la Préfecture du Département de la Seine et monsieur Léon Piginnier, Maire, agissant au nom de la commune de Malakoff.

Le 16 janvier 1939 la convention est signée. Le Département de la Siene concède la jouissance à la ville de Malakoff des parcelles de terrains d’une superficie de 34 000 mètres carrés provenant de l’ancienne servitude du Fort de Vanves, face à son entrée principale. Cette convention ne rend pas la ville de Malakoff propriétaire du terrain qui reste au Département. Il est convenu que la commune « devra aménager les parcelles en espaces libres, c’est à dire soit en squares ou jardins publics, soit en terrain de jeux et les conserver indéfiniment à leur destination...Une partie de ces espaces libres pourra être concédée à titre gratuit ou onéreux à des Sociétés sportives... Pour constater les droits de propriété du Département de la Seine, la commune de Malakoff versera une redevance annuelle.. » .

Depuis la signature de cette convention en 1939 la ville de Malakoff a respecté ses engagements en aménageant le site couvert de maraîchages au début des années 1950 par la création du stade Marcel Cerdan, le Parc Léon Salagnac. Les deux équipements publics étant séparés par un vaste espace de jeux libres en terre battue. L’aménagement avait été retardé par la Seconde Guerre Mondiale et la faiblesse des ressources financières de la ville après la guerre et l’occupation. En 1951 est inauguré le stade Marcel Cerdan . A sa création, c’est déjà un bel équipement sportif : un terrain d’honneur de 100m par 60m, une tribune non couverte, un terrain d’entraînement, un terrain de boules, une piste de course à pied en « cendrée » de 350m comprenant quatre couloirs et divers sautoirs... Le stade ne tarde pas à connaître de très beaux évènements.. En 1952, l’équipe de Hongrie qui vient d’être vainqueur olympique rencontre les joueurs de Malakoff. 10.000 spectateurs payent leur place pour un match record inégalé.

A l’opposé du stade est crée un grand parc qui manquait dans cette partie de Malakoff en pleine urbanisation. Il est lui aussi inauguré en 1951. Planté et arboré il est conçu par le paysagiste Maurice Villette. Il comprend une vaste aire de jeux pour les enfants, un complexe architectural, culturel et récréatif en béton blanc qui regroupe un théâtre de verdure, un kiosque à musique et un passage couvert les reliant entre eux. En 1955 est creusé un petit lac avec son île aux cygnes et une fontaine-sculpture commandée à l’artiste Gilbert Privat. En 1964 on donne au parc le nom de Léon Salagnac, ancien Maire de Malakoff, à la suite de son décès.

En 2021 le Département des Haut-de-Seine est toujours propriétaire du terrain et la ville de Malakoff en jouissance assurant l’entretien et l’embellissement du parc.

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Sources : Archives Départementales 92/Archives Municipales

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PARC SALAGNAC (2)
Le grand espace vert de Malakoff (1951)

Le plus grand parc de Malakoff créé en 1951 sur les anciens glacis du Fort de Vanves est l’un des poumons vert de la ville. Il offre à la population un bel espace urbain végétalisé avec des arbres remarquables, un petit lac, un théâtre de verdure, et une importante aire de jeux pour les enfants. Un lieu à part, propice à la nostalgie, aux souvenirs d’enfance et à la détente.

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Le plus grand parc de Malakoff créé en 1951 sur les anciens glacis du Fort de Vanves est l’un des poumons vert de la ville. Il offre à la population un bel espace urbain végétalisé avec des arbres remarquables, un petit lac, un théâtre de verdure, et une importante aire de jeux pour les enfants. Un lieu à part, propice à la nostalgie, aux souvenirs d’enfance et à la détente.

Habilement inséré dans le tissu urbain du sud de Malakoff, le plus grand parc de la ville s’intègre dans un vaste complexe qui regroupe à la fois des installations sportives avec le gymnase et le stade Marcel Cerdan, un terrain de jeu au sol de terre non végétalisé. Il borde un beau mail de tilleul, le boulevard Stalingrad, ancienne route stratégique qui reliait les forts détachés entre eux au 19ème siècle.

Ce principal espace vert accessible au public fait face à la vaste emprise très peu anthropisée du Fort de Vanves, toujours zone militaire et interdite au public qui offre un réservoir de biodiversité.

Le parc porte le nom donné après le décès de l’ancien maire de Malakoff (1944-1964) , Léon Salagnac, l’une des figures marquantes de Malakoff au XXème siècle .
Crée en 1951, ce jardin de 15000 m2 caractéristique des années de l’après guerre mondiale est reconnaissable à son tracé alterné de courbes et contre-courbes. Il a pris la place des terrains de cultures maraichères qui s’étaient développés sur cette zone non constructible entourant le Fort de Vanves et qui fut déclassée en 1929. Le petit lac central et son ile aux cygnes est bordé d’une zone de sable qui accueille des aires de jeux pour les enfants. La plage en bordure de la pièce d’eau accueillait autrefois un petit chemin de fer en bois dont se souviennent encore le plus anciens Malakoffiots.

Le jardin a été conçu en donnant une grande importance aux aires de circulation (46%). Il se rattache à la catégorie des squares et jardins de jeux décorés assurant les fonctions de repos, de jeux et de fleurissement. Mais c’est bien la verdure que viennent chercher les habitués du parc, 52% de la superficie du parc sont d’ailleurs consacrées aux plantations.

Ambiance reposante et jardin de caractère

Plusieurs curiosités parsèment le parc : arbres remarquables venus des quatre coins du monde, la fontaine aux enfants de Gilles Privat inaugurée en 1955, hérons en fils de fer émergeant au dessus de la pièce d’eau, buste de Léon Salagnac...
Une construction originale termine la pointe du parc. Elle est formée d’un kiosque où est installé un manège depuis un demi-siècle et un grand déambulatoire couvert, piste de patins à roulettes qui peut servir d’abris. Il débouche sur un théâtre de verdure isolé par des haies de charmilles. Coquille de béton, le théâtre supporte un fronton qui arbore une version des anciennes armoiries de la ville de Malakoff.

Tous ces éléments placés dans différents endroits contribuent à faire de ce parc un lieu à part, propice à la nostalgie, aux souvenirs d’enfance. Il répond au besoin de détente au milieu de la ville, de contact avec la nature et apporte de vastes espaces de jeux pour les tout- petits.

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PARC SALAGNAC (3)
Un complexe architectural, culturel et récréatif

Le paysagiste Maurice Villette imagine lors de la création du parc en 1951 l’aménagement de l’espace disponible avec ses contraintes dont une pointe coincée entre deux voies de circulation. Renonçant à l’habituelle structure végétale propre aux espaces culturels classiques dans les parcs et jardins publics il demande à un architecte de créer un complexe architectural et récréatif.

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Le paysagiste Maurice Villette imagine lors de la création du parc en 1951 l’aménagement de l’espace disponible avec ses contraintes dont une pointe coincée entre deux voies de circulation. Renonçant à l’habituelle structure végétale propre aux espaces culturels classiques dans les parcs et jardins publics il demande à un architecte de créer un complexe architectural et récréatif.

Le promeneur au parc Léon Salagnac peut s’immerger dans un décor créé avec un matériau tendance dans le milieu du 20ème siècle, des compositions en béton. L’architecte a crée une coquille de scène théâtrale, un kiosque à musique et une allée couverte, le tout formant un bâti atypique des années 50 au coeur du parc et inédit en Ile-de-France.

Le théâtre de verdure

Le théâtre de plein air est un plateau couvert en forme d’abside précédé par un parterre enherbé. La coquille de scène présente une construction massive ouverte par un grand drapé stylisé lui aussi en béton qui rappelle un rideau de théâtre ouvert. La façade seulement décorée d’un fronton représente le blason de Malakoff de l’ère pétiniste.

Le kiosque à musique-manège

Prévu à l’origine pour un kiosque à musique, l’espace le plus avancé vers le centre du parc offre une construction circulaire qui comprend au centre une scène ouverte en demi cercle avec un fond fermé. Le toit soutenu par des colonnettes supporte un original dôme en pointe tout en béton. Un simple socle de soubassement met le kiosque au hauteur du reste du complexe. Un large espace de déambulation occupe l’avant de la scène qui comprend pour soutenir l’avant-toit des colonnettes obliques identiques au passage couvert qu’il prolonge vers la scène théâtrale.

L’ensemble rappelle visuellement à la fois le chapiteau d’un cirque ou celui d’un manège-carrousel ancien, qu’il deviendra d’ailleurs très vite pour le bonheur des enfants usagers du parc.

L’allée couverte

L’allée couverte en courbe harmonieuse relie la scène et le kiosque à musique devenu manège. Les poteaux-arcades qui soutiennent le toit forment une rangée oblique pour accentuer l’espace ouvert du déambulatoire pouvant servir d’abris et d’espace de jeux. Aujourd’hui deux tables de ping-pong en ciment attendent les amateurs et une boîte à livres est là pour booster les échanges par le partage libre et gratuit de la culture littéraire.

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PARC SALAGNAC (4)
Une aire de jeux attractive

Dès le début de l’aménagement du parc en 1951, une partie est réservée à une aire de jeux en harmonie avec les espaces verts plantés. Cette première aire de jeux pour les enfants dans la ville voulait encourager le tissage des liens sociaux entre les enfants et plus généralement entre les familles dans un secteur de la ville en plein développement. Depuis, les jeux ont bien évolué mais l’endroit est toujours autant attractif.

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Dès le début de l’aménagement du parc en 1951, une partie est réservée à une aire de jeux en harmonie avec les espaces verts plantés. Cette première aire de jeux pour les enfants dans la ville voulait encourager le tissage des liens sociaux entre les enfants et plus généralement entre les familles dans un secteur de la ville en plein développement. Depuis, les jeux ont bien évolué mais l’endroit est toujours autant attractif.

Au début, quelques équipements seulement, trois toboggans, un petit train en bois posé sur le sol ensablé, et s’ajoute très vite un petit tourniquet-manège terriblement attractif se souviennent les anciens de Malakoff.

Grand classique des espaces de jeux encore aujourd’hui, ce carrousel était apprécié des enfants comme un vrai petit manège avec une dizaine de chevaux en bois. Ce tourniquet enchanteur procurait aux jeunes cavaliers leurs premières sensation de vitesse. Celui du parc Salagnac avait belle allure bien que modeste car il reproduisait en miniature les grands manèges à carrousel présents dans les fêtes foraines.

Sur ces chevaux en bois « on était fier de monter dessus et de tourner sans fin . Il fallait souvent attendre son tour les jours quand il n’y avait pas d’école... ». Ce tourniquet était actionné par la force physique des parents qui le faisait tourner avec les mains par saccades. Puis viendra le manège permanent, un vrai qui prendra place dans ce qui était prévu pour un kiosque à musique au bout de l’allée couverte près du théâtre de verdure.

Depuis, l’aire de jeu du parc Salagnac a évolué, les jeux d’extérieur répondent davantage au besoin de bouger des enfants et contribuent à leur développement moteur et social. Mais l’endroit n’a pas changé, il attire toujours les enfants comme un aimant.

L’aire de jeux en 2021

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PARC SALAGNAC (5)
Le théâtre de verdure

Le théâtre de verdure aménagé à l’extrémité du parc Salagnac qui touche au rond-point Stalingrad est composé d’un espace scénique en béton blanc, inséré dans un espace de verdure entouré de charmilles. Son architecture caractérise les années de l’après Seconde Guerre Mondiale. Un bel endroit à la fois paysager et récréatif dans le quartier sud de Malakoff.

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Le théâtre de verdure aménagé à l’extrémité du parc Salagnac qui touche au rond-point Stalingrad est composé d’un espace scénique en béton blanc, inséré dans un espace de verdure entouré de charmilles. Son architecture caractérise les années de l’après Seconde Guerre Mondiale. Un bel endroit à la fois paysager et récréatif dans le quartier sud de Malakoff.

Le théâtre de verdure du parc Salagnac met en valeur le béton brut et le rattache au style architectural issu du mouvement moderne qui a connu une grande popularité entre les années 1950 et 1970.

Le bâti s’insère harmonieusement dans l’environnement naturel du plus grand espace vert de Malakoff et représente depuis la création du parc en 1951 un lieu emblématique du quartier propice à de nombreuses animations culturelles. Sa taille réduite et la simplicité du dispositif permet d’instaurer un rapport direct entre le public et la scène, ce qui produit à la fois un lieu convivial, une ambiance et un décor visuel.

Ce théâtre de plein air s’inscrit dans la tradition des scènes de plein air . Le plateau couvert en forme d’abside est précédé par un parterre enherbé sur lequel environ 200 spectateurs peuvent prendre place directement sur le gazon ou sur des chaises apportées selon les circonstances.

Son aspect est sans équivoque pour un lieu théâtral. La scène qui présente une construction massive ouverte par un grand drapé stylisé lui aussi en béton rappelle un rideau de théâtre ouvert qui donne de l’élégance. La façade seulement décorée d’un fronton représente le blason de Malakoff crée en 1942 lors de la grande épuration des anciens blasons des grandes villes par le gouvernement de Pétain. Ce blason restera en fonction pendant une dizaine d’années ce qui explique sa présence sur le théâtre construit peu de temps après la création du parc en 1951 par l’architecte paysager Maurice Villette. Sur chaque côté de la cage de scène une petite pièce éclairée par une fenêtre sert de coulisse.

L’édifice n’a pas trop souffert des inconvénients des oeuvres en béton alors que c’est un matériaux qui vieilli mal.

Les représentations accueillies dans ce petit oasis de verdure sont diverses, mais occasionnelles : spectacles de marionnettes, concerts de groupes locaux, fête de la musique, fête des écoles, chant choral, fête de la ville, bal du 14 juillet...

Le théâtre de verdure constitue l’un des trois ensembles patrimoniaux du parc Salagnac. Trois constructions en béton constituent en effet le site : la coquille de scène de théâtre en abside et un manège, kiosque à musique circulaire à l’origine, reliés par une allée couverte, sorte de grand déambulatoire propice au jeu. Un bel endroit à la fois paysager et récréatif.

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PARC SALAGNAC
Le kiosque à musique devenu manège

Prévu à l’origine pour un kiosque à musique, l’espace le plus avancé vers le centre du parc offre une construction circulaire en béton qui comprend au centre une scène ouverte de forme octogonale avec un fond fermé. Le toit soutenu par des colonnettes supporte un original dôme en pointe lui aussi tout en béton. Un simple socle de soubassement met le kiosque à hauteur du reste du complexe. Un large espace de déambulation occupe l’avant de la scène qui comprend pour soutenir l’avant-toit des colonnettes obliques identiques au passage couvert qu’il prolonge vers la scène théâtrale.

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Prévu à l’origine pour un kiosque à musique, l’espace le plus avancé vers le centre du parc offre une construction circulaire en béton qui comprend au centre une scène ouverte de forme octogonale avec un fond fermé. Le toit soutenu par des colonnettes supporte un original dôme en pointe lui aussi tout en béton. Un simple socle de soubassement met le kiosque à hauteur du reste du complexe. Un large espace de déambulation occupe l’avant de la scène qui comprend pour soutenir l’avant-toit des colonnettes obliques identiques au passage couvert qu’il prolonge vers la scène théâtrale.

L’ensemble rappelle visuellement à la fois le chapiteau d’un cirque ou celui d’un manège carrousel ancien, qu’il deviendra d’ailleurs très vite pour le bonheur des enfants usagers du parc.

Avant d’accueillir le manège ce fut une marchande de bombons qui occupait les lieux.

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PARC SALAGNAC (6)
Le manège Lady Pénélope

Avions, bateaux, voitures, motos, sujets aux personnages préférés des enfants... le manège du parc Léon Salagnac « Lady Pénélope » perpétue la tradition des petits manèges permanents implantés dans les jardins publics des villes. Son succès ne se dément pas. Il le doit à son emplacement au cœur du parc urbain, ses caractéristiques architecturales des années 1950 , comme à son antériorité plus que cinquantenaire.

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Avions, bateaux, voitures, motos, sujets aux personnages préférés des enfants... le manège du parc Léon Salagnac « Lady Pénélope » perpétue la tradition des petits manèges permanents implantés dans les jardins publics des villes. Son succès ne se dément pas. Il le doit à son emplacement au cœur du parc urbain, ses caractéristiques architecturales des années 1950 , comme à son antériorité plus que cinquantenaire.

Le manège du parc Léon Salagnac est devenu au fil du temps une véritable institution. Dénommé « Lady Pénélope » il est depuis les années 1960 abrité sous le chapiteau en béton prévu à l’origine pour un kiosque à musique. Les différents gestionnaires qui se sont succédés ont eu à cœur de le faire évoluer tout en gardant un univers très « séventies » .

La magie fonctionne toujours pour les petits d’aujourd’hui et ce manège là s’apprécie autant des adultes heureux de voir tourner les petits qui leur rappellent des souvenirs émus de leur enfance sur des attractions dont certaines tournent depuis des décennies. Le manège à même eu jusqu’à récemment le privilège d’avoir d’authentiques motos historiques, deux Cyclettes des années vingt vedettes des grands rallyes motocyclistes. Montés dans un cadre miniature et surmontés d’un réservoir en bois ces deux motos ont fait longtemps le bonheur des petits passagers fiers d’être motocyclistes d’un moment. Des petites motos plus actuelles les ont remplacé.

Un manège permanent bien abrité

En action les mercredis, week-end et vacances scolaires, le manège est bien à l’abri dans cette construction octogonale avec au centre une scène ouverte avec un fond fermé. Le manège utilise tout l’espace. Le toit soutenu par des colonnettes supporte un original dôme en pointe tout en béton. Un simple socle de soubassement met le bâtiment à hauteur du reste du complexe récréatif. Un large espace de déambulation occupe l’avant de la plate-forme tournante qui comprend pour soutenir l’avant-toit des colonnettes obliques identiques au passage couvert qu’il prolonge vers la scène théâtrale.

L’ensemble rappelle visuellement à la fois le chapiteau d’un cirque ou celui d’un manège-carrousel ancien. Un bien bel endroit.

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PARC SALAGNAC (7)
L’allée couverte

L’allée couverte en courbe harmonieuse relie la scène et le kiosque à musique devenu manège. Les poteaux-arcades qui soutiennent le toit forment une rangée oblique pour accentuer l’espace ouvert du déambulatoire pouvant servir d’abris et d’espace de jeux. Aujourd’hui deux tables de ping-pong en ciment attendent les amateurs et une boîte à livres est là pour booster les échanges par le partage libre et gratuit de la culture littéraire.

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L’allée couverte en courbe harmonieuse relie la scène et le kiosque à musique devenu manège. Les poteaux-arcades qui soutiennent le toit forment une rangée oblique pour accentuer l’espace ouvert du déambulatoire pouvant servir d’abris et d’espace de jeux. Aujourd’hui deux tables de ping-pong en ciment attendent les amateurs et une boîte à livres est là pour booster les échanges par le partage libre et gratuit de la culture littéraire.

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PARC SALAGNAC (8)
Le petit lac

L’eau fait partie de l’aménagement paysager du parc Léon Salagnac. Les aménageurs du site ont combiné différents équipements pour agrémenter les lieux dont la traditionnelle pièce d’eau créée en 1955 quelques années après l’ouverture du parc. Le petit lac en eau permanente peu profonde répond à une certaine mise en scène voulu par le paysagiste Maurice Villette pour créer une ambiance, une esthétique visuelle.

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L’eau fait partie de l’aménagement paysager du parc Léon Salagnac. Les aménageurs du site ont combiné différents équipements pour agrémenter les lieux dont la traditionnelle pièce d’eau créée en 1955 quelques années après l’ouverture du parc. Le petit lac en eau permanente peu profonde répond à une certaine mise en scène voulu par le paysagiste Maurice Villette pour créer une ambiance, une esthétique visuelle.

La pièce d’eau du parc Salagnac tout en courbe avec son fond cimenté blanc s’intègre bien dans l’espace paysager avec son ilôt aux cygnes.

On peut longer le bord du petit lac par un chemin qui en fait le tour complet. Il facilite la découverte de la fontaine aux enfants, permet de voir de plus près les trois échassiers en fils de fer plantés au beau milieu du lac, d’approcher les deux cygnes et les canards colvert.

L’eau est aussi utilisée comme support d’art. Le mascaron de la fontaine aux enfants crache un jet d’eau. L’eau jaillissante anime la surface du petit lac avec trois jets d’eau puissants qui créent un doux murmure procurant une impression de fraîcheur surtout l’été.

Il était possible pour les enfants peu de temps après la création du lac d’y faire voguer leurs petits bateaux colorés compagnons de traversées imaginaires. Depuis, les normes de sécurité ont banni cette belle activité enfantine qui reste seulement dans les mémoires des anciens. Le lac est désormais le domaine privilégié des oiseaux d’ornements : les cygnes tuberculés et les canards au plumage multicolore.

Le petit lac du parc Salagnac reste donc pour le promeneur un bassin d’agrément, objet de comtemplation qui évoque le calme et la tranquilité. Et c’est aussi ce qu’on vient chercher dans un parc urbain.

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MALAKOFF EN VERT
Les espaces publics, un paysage très urbain

La ville de Malakoff ne possède pas de grands espaces naturels. Le patrimoine vert de la commune est donc principalement constitué de squares, jardins et alignements de superficies réduites. Bien que Malakoff soit l’une des communes la plus urbanisée de France, la surface des espaces verts sur l’ensemble de la ville représente 15 hectares. A partir du début des années 80 des opérations de taille réduite ont commencé a assurer une meilleure intégration du patrimoine vert dans le tissu de la ville.

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La ville de Malakoff ne possède pas de grands espaces naturels. Le patrimoine vert de la commune est donc principalement constitué de squares, jardins et alignements de superficies réduites. Bien que Malakoff soit l’une des communes la plus urbanisée de France, la surface des espaces verts sur l’ensemble de la ville représente 15 hectares. A partir du début des années 80 des opérations de taille réduite ont commencé a assurer une meilleure intégration du patrimoine vert dans le tissu de la ville.

 Le patrimoine vert de la commune est donc principalement constitué de squares, jardins et alignements de superficies réduites. Une politique volontariste d’augmentation des surfaces végétales a été mise en place, le ratio par habitants est en effet passé de 0,75 m² par habitant en 1983 à 2,2m² par habitant en 2000. Malgré cette progression importante, la quantité d’espaces verts accessibles au public reste très faible, faute d’opportunités réelles en termes d’espace. Malakoff est l’une des communes de France la plus urbanisée.

Trois types d’actions ont été mises en place par la Mairie pour améliorer l’état existant : création d’espaces verts, élargissement des squares existants, végétalisation des voiries. Parmi les jardins créés ces dix dernières années : le square Pierre Valette et la végétalisation de la Coulée Verte. Deux jardins partagés ont également vu le jour au Nord et au Sud de la commune

Bien que le territoire de la commune soit entièrement urbanisé, un certain nombre de vues lointaines permet de lire la composition du paysage environnant. Au Sud de la commune, vers la villa Cacheux, la présence d’une jolie vue en direction de la Tour Eiffel resitue Malakoff au sein de l’échelle parisienne.

Le long de la rue Jules Guesde et du boulevard Stalingrad des vues vers la forêt de Meudon offrent des perspectives moins urbaines, qui enrichissent le paysage malakoffiot d’une dimension territoriale et paysagère large.

A partir du début des années 80, une sensibilité renouvelée pour l’histoire et le patrimoine a remis la ville à l’échelle du piéton. Les opérations de taille réduite ont commencé a assurer une meilleure intégration du patrimoine vert dans le tissu de la ville. .

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MALAKOFF EN VERT
Les jardins publics et les squares

La ville de Malakoff compte 24 espaces verts aménagés en jardins et squares accessibles au public. Leur taille varie entre 1.000 et 10.000 m². Ces espaces sont pour la plupart aménagés avec un mobilier urbain composé notamment de bancs et de jeux pour ²les enfants. Les parcs les plus anciens créés à partir des années 30 sont le Square de Verdun situé place du 14 juillet ou se trouve le Monument aux Morts et le Parc Léon Salagnac à l’extrémité sud de la ville près du Fort de Vanves, Plusieurs jardins ont par la suite été aménagés dans les années 80, sur les rares parcelles alors disponibles.

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La ville de Malakoff compte 24 espaces verts aménagés en jardins et squares accessibles au public. Leur taille varie entre 1.000 et 10.000 m². Ces espaces sont pour la plupart aménagés avec un mobilier urbain composé notamment de bancs et de jeux pour ²les enfants. Les parcs les plus anciens créés à partir des années 30 sont le Square de Verdun situé place du 14 juillet ou se trouve le Monument aux Morts et le Parc Léon Salagnac à l’extrémité sud de la ville près du Fort de Vanves, Plusieurs jardins ont par la suite été aménagés dans les années 80, sur les rares parcelles alors disponibles.

Une partie importante des squares se situe dans la partie nord et centre de Malakoff. Ces espaces de verdure permettent de pallier à la densité plus importante de ces quartiers proches de Paris.

La plupart des squares sont de taille réduite et présentent des sols minéralisés importants afin d’accueillir des jeux, des bancs et le mobilier nécessaire à un usage urbain. L’aspect de ces espaces est de ce fait souvent « aride ». Les enjeux liés au ruissellement des eaux de pluie et au développement de la nature en ville devraient préparer des aménagements futurs. En privilégiant des sols perméables ceux-ci favoriseront notamment l’installation spontanée de la végétation.

La palette végétale des espaces verts de la ville de Malakoff se compose le plus souvent de surfaces végétalisées par du gazon qui demande des tontes régulières de la part du service municipal des espaces verts .

Peu de massifs arbustifs ont été plantés dans les jardins publics de Malakoff , ce qui accentue le caractère aride des jardins et appauvri leur biodiversité. Ces dernières années, afin de permettre l’instauration de couloirs écologiques dans divers lieux de la ville, voire des réserves de biodiversité, des études ont été menées afin de maximiser le nombre d’espèces plantées et de constituer des strates végétales différentes.

Ainsi, selon nos jardiniers "nature" de Malakoff, plus un espace sera riche en espèces végétales et présentera des strates variées (arborescente, arbustive et herbacée), plus il offrira des conditions de milieux (lieu de reproduction, habitats, refuge temporaire, nourriture, corridors de déplacement, etc.) favorables à l’accueil d’une faune diversifiée. Un vrai patrimoine au coeur du milieu urbain.

Source : Dossier du Plan Local d’Urbanisme 

 

 

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JARDIN DU CENTENAIRE
De l’îlot insalubre à l’espace vert près du périphérique (1983)

Véritable espace de proximité et créé de toute pièce, le Jardin du Centenaire a été aménagé à l’occasion des 100 ans de la commune, date de la séparation de la ville de Vanves en 1883. Projet né durant les années 80, le nouveau jardin a pris la place d’un ilot de petites maisons devenues insalubres. Durant 20 ans le jardin sera progressivement agrandi. Il forme aujourd’hui un espace vert de 4000 m2.

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Véritable espace de proximité et créé de toute pièce, le Jardin du Centenaire a été aménagé à l’occasion des 100 ans de la commune, date de la séparation de la ville de Vanves en 1883. Projet né durant les années 80, le nouveau jardin a pris la place d’un ilot de petites maisons devenues insalubres. Durant 20 ans le jardin sera progressivement agrandi. Il forme aujourd’hui un espace vert de 4000 m2.

Le Jardin du Centenaire se présente comme un jardin au sol vallonné. Ce relief a permis d’aménager une petite mer de sable en creux sur laquelle on a implanté deux aires de jeux pour les enfants.

Des plantations ont été effectuées à différentes reprises au fur et à mesure de l’agrandissement du jardin. Un arbre de la Liberté planté en 1989 destiné à commémorer le bi-centenaire de la Révolution Française s’intègre à une végétation arborée antérieure à l’aménagement de la parcelle. De beaux spécimens d’arbustes, notamment des viburnums aux magnifiques fleurs printanières et aux jolies couleurs d’automne et des lauriers du Portugal accentuent l’harmonie de ce petit jardin apprécié des riverains pour son calme malgré le périphérique tout proche, son ombrage et ses fleurs.

 Sur un ilôt d’habitations insalubres

Le projet de création de ce jardin est né durant les années 80 dans le cadre de la rénovation du quartier nord de Malakoff. Sur cette parcelle située à l’angle de la rue Gambetta et le long de la rue Alexandre Chauvelot et du Docteur Ménard, existait auparavant un ilot dense de maisons devenues au fil du temps insalubres. Les cartes postales du début du XXème siècle nous montrent un espace de petites maisons et d’immeubles de quelques étages avec leurs cafés et des commerces. Elles furent progressivement démolies pour laisser la place à un espace vert manquant terriblement dans ce quartier.

La première tranche de ce jardin a été inaugurée par Léo Figuères, maire de Malakoff, le 12 février 1983. L’espace vert recréé sur les habitations a été destiné dès sa conception à faire « respirer » le quartier fortement urbanisé, surtout depuis la construction dans les années 70-80 d’imposants immeubles aux alentours et le long du périphérique.

Par tranches successives la ville acquiert des morceaux de parcelles. Une deuxième tranche d’agrandissement a eu pour effet en 1985 d’ouvrir un accès côté rue du Docteur Menard et la création d’une fontaine sculptée dans le granit et l’installation d’une clôture.

La troisième tranche en 1989 a consacré tout un nouvel espace pour une plage de sable et des jeux pour les enfants.

En 1996 la quatrième tranche portait sur l’angle de la rue Gambetta et la rue du Docteur Ménard où furent démolies les dernières maisons insalubres de l’ilot. Sur cette nouvelle extension, six arbres de l’école Jean-Jaurès ont été transplantés avec succès, une allée et un coin repos ombragé aménagés.

En 2000 une nouvelle allée tracée et de nouveaux arbres plantés.

En 2012 gros travaux pour la phase finale d’extension du jardin avec l’aménagement d’une nouvelle aire de jeux végétalisée et sécurisée pour les enfants, faisant entrer définitivement dans le patrimoine vert de la ville le jardin qui s’étoffe régulièrement.

Le Jardin du Centenaire aura montré toute la difficulté de modifier l’espace urbain de Malakoff pour remettre un peu plus de nature. Un retour aux sources pour ce lieu situé au milieu du 19ème siècle au coeur du parc d’attraction de Chauvelot, non loin de la fameuse tour Malakoff et de son bal en plein air de la butte aux Belles.

La dernière initiative « nature » a eu lieu le 7 octobre 2013 par l’inauguration de quatre bacs pour le compost collectif et placés dans le jardin même.

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